L'Arménie et l'Iran ont mené la semaine dernière ce qui semble être le tout premier exercice militaire conjoint le long de leur frontière commune de 44 kilomètres.
Présenté comme un exercice de lutte contre le terrorisme, la manœuvre simulait des attaques de groupes armés fictifs sur des points de contrôle frontaliers, chaque camp opérant strictement sur son propre territoire.
Bien que limité en termes d’échelle et largement symbolique, cet exercice a un poids géopolitique important et signale une nouvelle phase dans les relations entre l’Arménie et l’Iran.
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a récemment renouvelé ses menaces d'ouvrir de force le « corridor de Zangezur », un projet perçu par Erevan et Téhéran comme un défi direct à la souveraineté arménienne dans la province de Syunik et une perturbation de la frontière entre l'Iran et l'Arménie.
Pour Téhéran, cette frontière est une ligne rouge. L'Iran a clairement indiqué à plusieurs reprises qu'il ne tolérerait aucune tentative de redessiner les frontières dans la région. Lire la suite .
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