TOP NEWS 1 : Les alliances de l’opposition tirent la sonnette d’alarme à Gyumri suite aux perquisitions dans les bureaux et aux arrestations de leurs membres à l’approche d’élections municipales serrées ce week-end.
Les élections de dimanche détermineront si le maire par intérim Sarik Minasyan, du parti Contrat civil de Pashinyan, peut maintenir l’emprise du parti au pouvoir sur la deuxième plus grande ville d’Arménie.
TOP NEWS 2 : Le parlement arménien a adopté un projet de loi déclarant l’aspiration du pays à rejoindre l’Union européenne.
La législation ne définit pas de feuille de route pour l’adhésion, mais exprime plutôt l’objectif de l’Arménie de « développer des institutions démocratiques, accroître le bien-être de la société, renforcer la sécurité du pays, la résilience et l’État de droit ».
Bien qu’il soit devenu loi, le projet de loi ne constitue pas une demande formelle d’adhésion à l’UE mais sert plutôt de déclaration d’intention.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a averti en janvier que l’adhésion à l’UE obligerait l’Arménie à quitter l’Union économique eurasienne dirigée par la Russie, ce qui pourrait entraîner d’importantes augmentations de prix pour la plupart des industries.
LES FAMILLES DÉPLACÉES D’ARTSAKH FONT FACE À DES DÉFIS CROISSANTS À MESURE QUE L’AIDE DIMINUE
« Si le soutien est réduit, de nombreuses personnes finiront dans la rue », explique Nanor Alaverdyan, dont la famille de cinq membres vit désormais à Hrazdan après avoir été déplacée de force de l’Artsakh.
Son mari est le seul soutien de famille et s’occupe principalement de la construction.
Comme des milliers d’autres familles qui ont fui l’Artsakh à la suite de l’offensive azerbaïdjanaise de 2023 et du nettoyage ethnique des Arméniens de la région qui a suivi, les Alaverdyens dépendent fortement de l’aide mensuelle du gouvernement pour survivre.
Mais cette bouée de sauvetage est sur le point d’être considérablement réduite. Lire la suite .
LA DÉFAILLANCE DE L’ARMÉNIE : LA DÉBACLE DES NÉGOCIATIONS DE NIKOL PASHINYAN
Tribune de Vartan Oskanian, ancien ministre des Affaires étrangères de l’Arménie (1998-2008)
À tous égards, Nikol Pashinyan s’est avéré être le pire négociateur que l’Arménie ait jamais eu.
Depuis son arrivée au pouvoir il y a six ans, tous les dossiers diplomatiques et stratégiques qu’il a abordés ont été réduits en cendres. L’Arménie, autrefois un État résilient, est aujourd’hui dévastée : le Haut-Karabakh est perdu, les territoires continentaux sont occupés, ses défenses sont affaiblies, ses alliances s’effilochent et son peuple est désillusionné.
Il ne s’agit pas simplement du résultat de l’agression azerbaïdjanaise ; c’est le produit d’un leadership incroyablement médiocre et d’une violation quasi classique de tous les principes fondamentaux d’une stratégie de négociation solide.
Les échecs de négociation de Pashinyan ne sont ni abstraits ni théoriques : ils sont concrets, profondément tangibles et ont eu des conséquences désastreuses dans le monde réel. Lire la suite .
PHOTO DE LA SEMAINE
La route menant au bassin de la rivière Arpa dans la région de Vayots Dzor, au sud-ouest de l’Arménie.
SUPPORT CAFÉ OFFRE GUÉRISON ET COMMUNAUTÉ AUX AÎNÉS DÉPLACÉS D’ARTSAKH
Au centre Vahe Karapetian de l’Union générale arménienne de bienfaisance, plus de 20 anciens de l’Artsakh se sont réunis – comme ils le font depuis près de deux mois – pour partager des souvenirs et créer un sentiment de communauté dans une ville qui leur est encore nouvelle.
Dirigé par Alzheimer’s Care Armenia et avec le soutien de l’AGBU, le Support Café fournit un soutien social aux résidents déplacés d’Artsakh âgés de 60 ans et plus.
Pour Lusadzin Vizoyan, l’une des participantes, se réunir avec le groupe est le point culminant de sa semaine.
Née à Gyumri, Vizoyan s’est installée à Stepanakert en 1989 après son mariage. Elle s’est installée en Artsakh et a commencé à construire sa vie.
Malgré le décès soudain de son mari peu après, elle a décidé de rester à Stepanakert, où elle avait développé un profond sentiment d’appartenance. Lire la suite .
EN PHOTOS : EREVAN PRÉ-SOVIÉTIQUE
Kéram Tarverdyants fut l’un des premiers photographes à établir un studio à Erevan.
Son œuvre offre un témoignage visuel d’Erevan au début des années 1900, illustrant la transformation spectaculaire de la ville sous le régime soviétique, qui est passée d’une ville provinciale de 30 000 habitants à une capitale dynamique de plus d’un million d’habitants. Lire la suite .