La Chine n’a plus d’ambassadeur en Arménie depuis 8 mois…!

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Le virage à l’ouest de l’Arménie a tendu les relations avec la Chine et la Russie. Erevan n’a pas approfondi ses liens avec la Chine, n’a pas signé un partenariat stratégique malgré les offres d’investissement de Pékin et les accords similaires avec l’Azerbaïdjan et la Géorgie. L’Arménie ne s’est pas engagé de manière significative dans l’initiative « la Ceinture et la Route »,  mécontentant ainsi  Pékin. En outre, le fait de rejoindre l’alliance pour la liberté religieuse initiée par Mike Pompeo, perçue comme anti-chinoise, a exacerbé les tensions. En conséquence, la Chine n’a plus d’ambassadeur à Erevan depuis près de huit mois, une situation sans précédent dans leurs relations bilatérales.

Quant aux relations arméno-russes, elles sont marquées par une tension sans précédent et une rhétorique irrespectueuse de la part de hauts responsables.

Cette négativité se reflète dans les relations de l’Arménie avec l’Union économique eurasienne (EAEU) ainsi qu’avec l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC).

En ce qui concerne les relations de l’Arménie avec ses autres voisins, il semble qu’Erevan ne parvienne pas à normaliser ses relations avec Bakou et Ankara, bien que Pashinyan ait rempli toutes leurs conditions préalables sans exception, faisant toutes les concessions possibles au nom de la… normalisation .

Quant à l’Iran, les relations avec Téhéran ne sont pas  sereines, car l’Iran reste le seul pays à s’opposer à l’existence du projet de corridor turco-azerbaïdjanais qui traverse l’Arménie.

La Géorgie, vitale pour l’Arménie, met  en œuvre des changements de politique étrangère pour s’adapter aux changements mondiaux. Elle semble avoir adopté une stratégie bien définie visant à maintenir des relations équilibrées avec tous les acteurs mondiaux, y compris la Russie.

On pourrait croire que les relations de l’Arménie avec l’Inde ou la France sont au beau fixe et que ces pays font de l’Arménie un acteur sérieux dans le Caucase du Sud en lui fournissant des armes. Mais ce n’est pas le cas. S’il est effectivement important que l’Arménie soit en mesure d’acquérir des équipements militaires auprès de nouveaux marchés tels que la France et l’Inde, ces acquisitions répondent à peine aux besoins minimaux de l’armée arménienne, compte tenu des défis mondiaux auxquels l’Arménie est confrontée aujourd’hui. Ces fournitures sont largement symboliques et ne peuvent être considérées comme des livraisons d’équipements militaires en quantités suffisantes pour permettre aux forces armées arméniennes de contrer une éventuelle agression azerbaïdjanaise.

Tous les faits susmentionnés indiquent l’incapacité du gouvernement arménien à gérer le front extérieur, ….

sources : Institut Tchobanian, B.F.

photo : D.R.

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