Selon l’Inde, la France s’intéresse de près au lance-roquettes multiple « Pinaka »

En novembre 2024, citant le général Stéphane Richou, chef du pôle « relations internationales » de l’état-major de l’armée de Terre [EMAT], l’agence de presse indienne ANI affirma que la France était intéressée par le lance-roquettes multiple Pinaka, développé par l’Organisation de recherche et développement pour la défense [DRDO] et produit par Tata Group et Larsen & Toubro.

La Loi de programmation militaire [LPM] 2024-2030 privilégie une solution « souveraine » pour remplacer les neuf derniers lance-roquettes unitaires [LRU] mis en œuvre par le 1er Régiment d’Artillerie [RA].

D’où le programme FLP-T [Frappe longue portée terrestre], pour lequel la Direction générale de l’armement [DGA] a retenu, pour le moment, deux consortiums, l’un formé par Thales et ArianeGroup, l’autre par 6

Le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Pierre Schill, a défendu la nécessité de maintenir les LRU « autant que possible » après 2027.

Dans son dernier avis budgétaire sur le programme 178 « Emploi et préparation des forces – Terre », la députée Isabelle Santiago avançait que, dans le cas où le programme FLP-T prendrait trop de retard, des « travaux étaient menés en parallèle pour étudier le recours à une solution étrangère ». Et d’ajouter que la « solution américaine HIMARS, déjà répandue en Europe, ou d’autres solutions, comme le PULS » étaient «évoquées ».

« La France est en pourparlers actifs pour le Pinaka », a affirmé Ummalaneni Raja Babu, le responsable des missiles et des systèmes stratégiques au sein de la DRDO, en marge du salon aérospatial Aero India, qui se tient actuellement à Bengalore.

La France est le second fournisseur d’équipements militaires de l’Inde, . À ce jour, le Pinaka a été exporté vers l’Arménie, qui a commandé suffisamment d’exemplaires pour équiper quatre batteries.

sources : Reuters , l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm [SIPRI] , JP D.