Il n’y a pas d’armée « propre »

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Tsahal & Sabra & Chatila

Les milices chrétiennes des phalangistes lancent leurs opérations sur ordre d’Elie Hobeika dans les zones occupées par l’armée israélienne, en visant à éliminer de Sabra et de Chatila .

Elles y pénètrent sans résistance et y commettent le massacre de la population civile durant approximativement 38 heures.

En 2018, des documents diplomatiques américains déclassifiés confirment que l’armée israélienne sur place a facilité le massacre 16 ; en laissant pénétrer des miliciens en pleine nuit dans les camps dont elle contrôlait les accès, et en tirant des fusées éclairantes pendant les phases nocturnes du massacre afin que les miliciens se repèrent et poursuivent leur action17,18. Selon l’historien Seth Anziska19, le rôle de l’armée israélienne dans le drame s’inscrivait dans une stratégie approuvée par son état-major 20.

source : wikipedia

Tsahal & le Hamas

Les quinze mois d’affrontements entre le Hamas et l’armée israélienne ont causé la mort de plus de 46 000 personnes dans l’enclave palestinienne ainsi que celle de 1200 Israéliens. Un conflit marqué par une extrême violence et la supériorité de la force de frappe israélienne. Quel bilan les militaires font-ils de ces quinze mois d’affrontements.

Le premier constat est celui d’une guerre intégrale, c’est-à-dire qui s’est tenue dans tous les milieux et tous les champs : l’affrontement physique, la guerre électromagnétique, l’influence, le cyber et le champ informationnel.

Ce fut aussi un conflit asymétrique, mais face à une proto armée, celle du Hamas, autrement dit un ennemi qui dispose d’armements et de moyens proches de ceux d’une force conventionnelle. .Un conflit qui se caractérise également par une escalade à la fois verticale, avec l’action de pays tiers en appui des belligérants, et le soutien de proxy à l’instar du Hezbollah libanais et une escalade horizontale rendue visible par le jusqu’au boutisme des deux camps.

D’un point de vue purement militaire : on a pu observer un retour aux fondamentaux avec des combats de contact en zone urbaine. Côté israélien, une manœuvre centrée sur les feux, ceux de l’aviation et des canons, avec une artillerie omniprésente qui a tiré plusieurs centaines de milliers d’obus.

Usage aussi en grand nombre de blindés pour appuyer le génie et ses sapeurs dont les brigades cynophiles engagées dans les tunnels de Gaza, mais également pour remodeler le territoire. Ce fut donc à la fois le rouleau compresseur, mais avec un recours systématique aux hautes technologies, notamment l’Intelligence artificielle pour optimiser les plans.

Au final, Gaza est coupée en deux zones et 60 % du bâti a été détruit.

source : RFi

 

Dans une guerre on peut distinguer trois types de crimes : les crimes de guerre proprement dits, les crimes contre l’humanité et les crimes contre la paix.

Les crimes de guerre – Les crimes de guerre sont définis par des accords internationaux et en particulier dans le Statut de Rome (les 59 alinéas de l’article 8), régissant les compétences de la Cour pénale internationale (CPI), comme des violations graves des Conventions de Genève. Ceci inclut les cas où une des parties en conflit s’en prend volontairement à des objectifs (aussi bien humains que matériels) non-militaires. Un objectif non-militaire comprend les civils, les prisonniers de guerres et les blessés (voir Crime de guerre).

Les crimes contre l’humanité comprennent l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout acte inhumain commis contre une population civile. Le crime contre l’humanité est défini à l’article 7 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, mais il demeure sujet à controverses (voir Crime contre l’humanité).

La notion de crimes contre la paix a été définie pour les Tribunaux militaires internationaux de l’après Seconde Guerre mondiale. Selon les Accords de Londres du , un tel crime se définit par « la direction, la préparation, le déclenchement ou la poursuite d’une guerre d’agression, ou d’une guerre en violation des traités, assurances ou accords internationaux, ou la participation à un plan concerté ou à un complot pour l’accomplissement de l’un quelconque des actes qui précèdent ». La poursuite des personnes pour ce genre de crime ne concerne que les dirigeants d’un pays et les très hauts officiers militaires (voir Crime contre la paix). La notion peut être définie aussi comme Crime d’agression, si bien parfois la notion de crime contre la paix peut signifier, plus largement, la violation de la paix dans le monde.

Face à tous les types de crimes liés aux actions belliqueuses, le « droit dans la guerre » s’est constitué à partir, notamment, des Conventions de Genève de 1949. Les Conventions de Genève de 1949 sur la protection des victimes de guerre sont un grand ensemble de lois en vigueur, peut-être l’ensemble de lois le plus extensif et universel parmi le droit international, ratifiées universellement40, si bien le nombre de pays signataires des protocoles additionnels est mineur et on compte des absences notoires comme les États-Unis. La plupart de leurs provisions ont caractère coutumier. Pourtant, Veuthey affirme que les Conventions de Genève ne sont pas toujours respectés et implémentés41.

Les Conventions de Genève ont certainement des limitations, dont la plus importante est leur non-application aux armes de destruction massive. La non-application systématique des conventions et l’offensive du gouvernement Bush après le , y compris, la façon impunie dont les Américains et leurs alliés ont torturé des prisonniers et ont attaqué des civils, ont fait penser certains intellectuels néoconservateurs42 que les Conventions de Genève étaient obsolètes et qu’elles devraient être écartées pour faire de la « guerre contre la terreur » un succès.

En revanche, pour Veuthey43, la non-application des Conventions de Genève, impliquerait et de fait implique à chaque fois qu’elles sont mises de côté, parmi d’autres conséquences :

source : wikipedia

 

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