En l’année 52 025 de notre ère…
L'évolution est active, mais elle a changé. Ces 50.000 dernières années, des variations de tailles, de cheveux , de couleurs de peau apparaissent. Allons-nous continuer à grandir? L'humanité va-t-elle former un prototype uniforme, similaire ? Des chercheurs ont exploré plusieurs pistes et les réponses, surprenantes, souleveraient des questions .
50.000 ans suffisent pour que des changements subtils soient notables : pas de bouleversements spectaculaires, pas de transformations qui feraient entrer l'espèce humaine dans un nouveau stade : «nous resterons des humains anatomiquement modernes» et nos descendants ne développeront pas de branchies ni d'ailes.
La prédiction la plus courrante est l'homogénéisation de l'humanité. Les migrations , les mariages mixtes atténuent les spécificités géographiques très marquées aujourd'hui, comme la peau foncée en Afrique ou claire en Scandinavie. Outre la réduction de ces variations, les populations seront plus saines, débarrassées de maladies héréditaires (présentes chez les groupes plus isolés). Ce serait un «Terrien type».
La beauté comme critère d'uniformisation
La sélection sexuelle, purement esthétique, va devenir le moteur principal de notre évolution.
Des traits comme la taille, la symétrie ou certaines particularités faciales deviendront prégnantes chez nos descendants, parce qu'ils se seront installés parmi les canons de beauté mondialisés .Une civilisation mondiale uniformisée par les médias, les réseaux sociaux et la culture pourrait faire évoluer les critères de beauté vers certaines directions .
Une autre direction est liée à notre maîtrise d'outils d'édition génomique, comme la technique des «ciseaux génétiques» Crispr-Cas9. La volonté d'éradiquer certaines maladies héréditaires poussera la médecine à creuser …. (dérives de la médecine du génome et l'eugénisme).
L'évolution sera influencée par bcp d'éléments : les changements climatiques et environnementaux, l'intégration de la technologie à l'humain, les machines prendront une place importante dans nos vies, nos normes sociétales et notre conception de l'éthique….
sources : média en ligne Daily Galaxy. , Thomas Mailund, expert en bioinformatique et professeur à l'université d'Aarhus (Danemark) , Jason Hodgson, généticien de l'évolution et maître de conférences en bioinformatique à l'université Anglia Ruskin de Cambridge (Angleterre), . Nick Longrich, paléontologue et biologiste de l'évolution à l'université de Bath (Angleterre),…