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Plus de 5000 étudiant(e)s arménien(ne)s étudient le chinois , l’ambassade de Chine les récompense depuis 7 ans …

Une cérémonie solenelle a eu lieu dans les locaux de l'Ambassade

de la République populaire de Chine en Arménie qui recompen-

sait pour la septième année consécutive les étudiants qui ont

participé aux cours de l'enseignement et de l'apprentissage de

la langue et culture chinoise.

Selon Chen Min, le chargé d'affaires, l'ambassade organise cet

évènement depuis 2018 et plus de 200 enseignants et étudiants

ont recu un prix et il a declaré ;

"La Chine et l'Arménie sont des civilisations anciennes avec une

riche Histoire. et culture. La langue joue un rôle important dans

le développement de l'amitié et de la compréhension mutuelle

entre nos deux peuples"

L'Institut Confucius de l'Université d'Etat d'Erevan et d'autres

centres d'apprentissage de la langue chinoise s'étendent de

la Capitale aux régions, et le nombre d'étudiants inscrits dépasse

déjà les 5.000.

Le troisième volume  du manuel "Happy Chinese" est déjà

publié en arménien pour l'étude de la langue chinoise.

De nombreux enseignants et étudiants arméniens  boursiers

sont actuellement en Chine, poursuivant des études dans

les établissements d'enseignement supérieur.

La  vice-ministre arménienne de l'Education, de la Culture  et

des Sciences, Araxia Svadjian a déclaré que dix-sept établisse-

ments d'enseignement en Arménie offrent l'opportunité

d'étudier la langue et la culture chinoise.

Comme en témoigne le nombre de participants au concours

d'admission à l'Ecole de l'Amitié sino-arménienne d'Erevan,

la Chine présente un grand intérêt auprès de la jeunesse

arménienne,

 

La Chine devient également une alliée stratégique de l'Arménie

par la création problèmatique du corridor de Zanguezour,  réc-

lamé par la Turquie et l'Azerbaïdjan, au sud du territoire de la

République d'Arménie.

Le corridor établi est une menace pour l'Arménie mais aussi à

l'Iran et à la loinaine Chine.

La Turquie, membre de l'Otan, aurait, avec la création du corridor

de Zanguezour ,un accès plus rapide aux pays de l'Asie centrale,

jusqu'aux confins de la Chine. Les pays turciques de la région

sont actuellement sous l'emprise d'une Russie affaiblie et Pekin

y est prêt à la remplacer si ce n'est déjà fait.

La Chine est donc l'obstacle du panturquisme rêvé d'Erdogan et

ne permettra pas l''invasion'' des Turcs dans la région.

Donc vive l'amitié culturelle et militaire sino-arménienne.

Par contre , Erevan n'est pas l'endroit de "Les Chinois à Paris" 

de Jean Yanne en 1974.

 

Zaven Gudsuz    zaven471@hotmail.com    (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)

diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France