Les islamistes syriens , la Turquie et Israel
Le prince héritier des E.A.U., Mohammed Ben Salman, a qualifié en novembre l’Iran de « République sœur » et conseillé à l’Etat hébreu de respecter sa souveraineté territoriale. L’homme fort de Riyad a renoué avec la position du royaume qui conditionne toute normalisation avec Israël à la création plus indispensable que jamais d’un Etat palestinien, à l’unisson d’opinions publiques arabes trop souvent étouffées par les régimes qui prétendent les représenter.
Encore faut-il que les bénéficiaires des derniers événements, les islamistes syriens, leur parrain turc et Israël, résistent à leurs succès. En mesurant la complexité de la mosaïque confessionnelle et ethnique de la Syrie . En respectant sa souveraineté territoriale au lieu d’y pourchasser ses ennemis kurdes (la Turquie). Pour Israel, en mettant enfin un terme aux carnages à Gaza, à l’escalade en Cisjordanie, à la campagne de bombardements des sites militaires du régime déchu en Syrie et en évitant les gestes inutilement provocateurs, comme la prise de contrôle de la zone tampon du Golan syrien qu’il occupe.
Le passé des 3 protagonistes n’incite pas à l’optimisme
Et pourtant cette feuille de route pourrait apporter ce que la force la plus écrasante ne sera jamais capable de garantir durablement : la paix.
sources Le Monde , JP D.