Le HTS et des factions rebelles syriennes, certaines soutenues par la Turquie, ont lancé l’offensive depuis la région d’Idleb, voisine de celle d’Alep. Ils sont entrés vendredi à Alep, atteignant sa citadelle historique et s’emparant de bâtiments gouvernementaux, de prisons et de l’aéroport international.
Le ministère syrien de la défense a affirmé de son côté que les unités de l’armée avaient « renforcé leurs lignes défensives avec divers moyens de feu, équipements et effectifs », et combattu « les groupes terroristes » pour empêcher toute avancée, et le président syrien a promis d’utiliser la « force » pour éradiquer le « terrorisme ».
Soutien de l’Iran
Le régime syrien a reçu, dimanche, le soutien de l’Iran, allié indéfectible de la Syrie. « Nous soutenons fermement l’armée et le gouvernement en Syrie », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, avant son départ pour Damas.
« L’armée syrienne vaincra à nouveau ces groupes terroristes comme par le passé », a-t-il assuré, cité par l’agence officielle Irna. Téhéran est engagé militairement en Syrie, avec l’envoi de conseillers, à la demande des autorités locales, pour soutenir Bachar Al-Assad. Téhéran a en outre appelé samedi à une « coordination » avec Moscou face à cette offensive.
Le roi Abdallah II de Jordanie dit se tenir « aux côtés » de la Syrie, affirmant son soutien à « son intégrité territoriale, sa souveraineté et sa stabilité ».
sources : Le Monde , l'agence IMA, JP D.
photo : Elise Boghossian/EliseCare , D.R.