Face au nouveau pouvoir à Damas , que vont-ils faire : USA, UE, Russie , Quatar , Turquie, Israel ?

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USA : "nous devons nous concentrer sur la question de savoir s’ils feront ce qu’il faut, notamment en protégeant les minorités », a jugé M. Blinken, avant de s’envoler pour le Proche-Orient,…

UE : Kaja Kallas, la nouvelle haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a fait part d’« inquiétudes légitimes concernant les violences entre groupes religieux, la résurgence extrémiste et le vide politique », et rappelé qu’il fallait à tout prix éviter de répéter les « scénarios terrifiants » de l’Irak, de la Libye et de l’Afghanistan, où les changements de régime ont débouché sur des années de chaos.

France , Allemagne, UK : Emmanuel Macron, et le chancelier allemand, Olaf Scholz, se sont dits « prêts à coopérer avec les nouveaux dirigeants syriens » sous certaines conditions. « Le fait que HTC soit un groupe terroriste interdit n’empêche pas le gouvernement d’engager des discussions avec lui à l’avenir », a ait savoir le premier ministre britannique, Keir Starmer.

Les pays du G7 devraient tenter de se concerter, vendredi, lors d’une réunion en visioconférence. Pour peser sur la situation, les Occidentaux disposent de deux leviers, qu’ils entendent actionner progressivement : le financement de l’aide humanitaire et de la reconstruction du pays, d’une part, et la possibilité de retirer le HTC de la liste des entités terroristes, d’autre part.

Le Qatar pourrait être l’un des premiers acteurs de la communauté internationale à établir des relations diplomatiques avec le pouvoir ; le porte-parole du ministère des affaires étrangères du petit émirat du Golfe, Majed Al-Ansari, a dit que celui-ci rouvrirait « bientôt » son ambassade à Damas. Cette mesure vise à « faciliter l’aide humanitaire fournie actuellement au peuple syrien à travers un pont aérien »,.

Lors d’une réunion organisée à Doha par la diplomatie qatarie, des représentants du processus d’Astana (Russie, Iran, Turquie) et des hauts responsables d’Irak, d’Arabie saoudite et de Jordanie étaient convenus de confier au Qatar et à la Turquie le soin d’ouvrir les premiers canaux de communication avec Ahmed Al-Charaa, le chef du HTC. « Nous voulons nous assurer que la Syrie ne sombre pas dans le chaos et que les groupes armés ne se combattent pas les uns les autres. 

Moscou :

très vite, des « contacts » ont été établis par les autorités russes avec le groupe HTC.

La Russie veut préserver ses deux grandes bases militaires en Syrie. La base navale de Tartous, seul centre de maintenance et de réapprovisionnement de la Russie en Méditerranée, et la base aérienne Hmeimim, sà 55 kilomètres au nord,  essentielles au déploiement de troupes et de matériel dans la région, mais aussi vers l’Afrique. Plusieurs milliers de soldats russes sont  dans ces bases. La priorité du Kremlin est désormais d’obtenir des garanties …

 

sources : JP D.

photo : D.R.

 

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