les rebelles sont également aux portes de Homs, la troisième ville du pays. Au moins sept civils ont été tués samedi dans des frappes russes et syriennes près de la ville, selon l'OSDH.
S'ils s'en emparent, seules Damas et la côte méditerranéenne seront encore aux mains des forces de Bachar al-Assad, dont la famille est au pouvoir depuis plus de cinq décennies.
Les rebelles (50 000 hommes ) veulent couper la route M1 reliant la capitale Damas à la région côtière, où sont les bases de Tartous et de Hmeimim. La M1 est à portée des canons rebelles, & les deux principales bases russes sont respectivement à 70 kilomètres et à 35 kilomètres des forces de HTC.
Le 4 décembre, les six bâtiments de la flotte russe basée à Tartous (trois frégates, deux navires auxiliaires et un sous-marin) ont opportunément pris le large pour des « exercices planifiés », (ministère de la défense russe).
Le retournement brutal de situation rappelle que c’est l’intervention militaire de l'armée russe en Syrie, en 2015, qui avait permis au régime Al-Assad, en très mauvaise posture, de renverser la situation.
Cela avait replacé la Russie au centre du jeu moyen-oriental face au désengagement des puissances occidentales.
L'armée russe avait repris pied dans la région avec deux bases importantes, l’une navale à Tartous, ouvrant sur la Méditerranée, et l’autre aérienne à Hmeimim, proche du bastion alaouite de Lattaquié. Dix autres bases russes plus petites sont aux quatre coins du pays, dont Palmyre et Deir ez-Zor.
sources : JP D.
photo : D.R.
