Une religion , une langue , un chef (?) : la Turquie

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Depuis la chute de l’URSS, Ankara mise sur une appartenance commune à l’islam sunnite hanéfite et à une parenté linguistique pour tenter de s’imposer en Asie centrale.

Une région vaste comme l’Europe, sous-peuplée, et surtout riche en hydrocarbures.

Mais la Russie et la Chine ne se laissent pas faire.

L' Organisation des États turciques, qui réunit les pays d’Asie centrale (à l’exception du Tadjikistan, dont la population parle une langue proche du persan),  l’Azerbaïdjan et la République turque de Chypre du Nord : un grand monde turc, riche de près de 200 millions de locuteurs, et encourage une unité turcophone à travers l’Asie centrale et le Caucase.

Mais au Kirghizstan on parle couramment le russe mais on ne comprenait qu’à moitié l’ouzbek.

A Samarkand, ville-phare de l’Ouzbékistan, la population s’exprime  en tadjik. Enfin, au Karakalpakstan, république autonome d’Ouzbékistan, les habitants parlent une langue différente de l’ouzbek…

R.T.Erdogan a engrangé les grands chantiers confiés à des entreprises turques : la nouvelle capitale kazakhe d’Astana, les constructions « mégalomaniaques » des présidents turkmènes à Achkhabad.,  modernisation du port de Turkmenbachy sur la mer Caspienne au Turkménistan et  le « contrat du siècle », le pipeline Bakou-Tbilissi-Ceyhan….

sources : Ian Hamel , JP D.

 

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