"Qu'est-ce qui pousse Benji Natanyahu ?
Qu'est-ce qui le pousse à rejeter le cessez-le-feu ?….
Pour répondre à ces questions, il faut se rendre à Odessa, à la fin du XIXe siècle, où naît en 1880 un certain Vladimir Yevgenyevich Zhabotinsky. Vlad changea plus tard son nom en Ze'ev Jabotinsky. À 17 ans, il abandonne le lycée et devient reporter pour un journal local. Quelques années plus tard, il devient le correspondant du journal à Berne et à Rome. Il est arrêté pour ses opinions anti-establishment à son retour à Odessa en 1902. À sa libération, au bout de deux mois, il se lance dans la politique juive. Son premier acte est de fonder l'Organisation d'autodéfense juive. Bientôt, il côtoie Theodor Herzl au sixième congrès sioniste. Peu de temps après, Jabotinsky devient le chef de l'aile droite de l'organisation. Il édite également plusieurs magazines.
Un an après la chute du sultan Abdul Hamid II de l'Empire ottoman (1908), Jabotinsky est envoyé à Constantinople pour devenir rédacteur en chef du "Jeune Turc", la publication officielle du parti politique des Jeunes Turcs.
Le journal avait été fondé et financé par des sionistes.
La question de savoir pourquoi les nationalistes extrémistes turcs accepteraient comme porte-parole une publication financée et dirigée par des sionistes a conduit de nombreuses personnes à s'interroger sur les liens entre les "Jeunes Turcs" et les sionistes , et sur le génocide d'environ 1,5 million d'Arméniens (1915) perpétré par les "Jeunes Turcs".
À ce jour, Israël ne reconnaît pas le génocide arménien et pendant des années, l'American Israeli Public Affairs Committee (AIPAC) a bloqué la reconnaissance américaine du génocide.
Quelques années après avoir été leur porte-parole, Jabotinsky trahit ses amis turcs et crée la Légion juive pour combattre aux côtés des Britanniques afin de chasser les Turcs ottomans colonialistes du Moyen-Orient arabe.
Jabotinsky pensait qu’en aidant les Britanniques, les sionistes gagneraient des points à Downing Street et faciliteraient la création de l’État juif en Palestine. À l’époque, 93 % de la population palestinienne était arabe.
À ce moment-là, Jabotinsky avait dérivé vers l’extrême droite.
Alors que le sionisme traditionnel voulait s’emparer des terres à l’ouest du Jourdain, Jabotinsky et ses amis d’extrême droite voulaient également la rive Est du fleuve (Jordanie). Jabotinsky s’est mis en colère lorsque Sir Winston Churchill a abattu les ambitions démesurées de Jabotinsky .
Le résultat ? Il a formé (1925) le parti sioniste révisionniste et plus tard ses ailes militaires , l'Irgoun et la branche dérivée du Stern Gang.
Peu de temps après, un sioniste polonais nommé Benzion Mileikowsky est devenu son secrétaire personnel et son bras droit. Pour être considéré comme un sioniste crédible, Mileikowsky changea son nom en Benzion Netanyahu.
Dans les années 30, Jabotinsky se heurta fréquemment aux autorités du mandat britannique et aux Arabes autochtones.
Les Britanniques, qui travaillaient lentement à convertir la Palestine en un État juif (lire : ouvrir les vannes à l’immigration juive en provenance d’Europe malgré l’opposition des Arabes qui voyaient la Grande-Bretagne coloniale leur imposer une entité de colons).
Finalement, les activités terroristes de Jabotinsky aboutirent à son exil de Palestine.
Après de brefs séjours à Paris et à Londres, il s’installa à New York (1940) avec son fidèle secrétaire Netanyahu à ses côtés. Mais leurs retrouvailles furent de courte durée. Jabotinsky mourut en 1940.
Après la création d’Israël en 1948, Netanyahu s’installa dans ce qui avait été la Palestine arabe. L’année suivante, il eut son deuxième fils. Il le nomma Benyamin. Au cours des trente années qui ont suivi, la famille d’origine polonaise a connu de nombreux hauts et bas et de nombreux déménagements, mais Netanyahou père s’est efforcé d’inculquer à ses enfants, en particulier Yonatan et Benyamin, la saga du super-héros Jabotinsky et sa détermination à s’emparer des terres des deux rives du Jourdain.
Benyamin était un élève doué : il a lu la biographie de Jabotinsky, ses discours enflammés et ses écrits . Il voulait aussi faire plaisir à son père historien : celui-ci avait créé un Moïse moderne ,que Benyamin vénérait, et pour réaliser le rêve de s’emparer de la Cisjordanie.
Le jeune B.Netanyahou avait donc deux pères. Le sionisme traditionnel se contentant pour l’instant de l’annexion des terres à l’ouest du Jourdain, le rusé Benyamin attendit son heure… un jour, il hisserait le drapeau de Jabotinsky et revendiquerait la Jordanie comme patrie ancestrale juive… Le Sinaï, la Syrie, le Liban, l’Irak pourraient être les prochains : n’importe quel endroit où un membre d’une tribu juive, un nomade, un prophète itinérant prenait son petit déjeuner il y a 2 500 ans était la patrie juive.
Ce n’est pas tiré par les cheveux : les insignes de nombreux soldats de Tsahal représentent une carte bleue d’Israël qui comprend la péninsule du Sinaï, la Jordanie, la Syrie, le Liban, l’Irak, le Koweït et une partie du nord de l’Arabie saoudite.
Rien ne saurait être plus clair quant aux ambitions de B.Natanyahu.
Ainsi, bien avant les récents assassinats de dirigeants palestiniens, B. Natanyahu avait ordonné l’assassinat du dirigeant palestinien Khaled Mashaal à Amman.
D’où le soupçon que le crash de l’hélicoptère transportant le chef de l’État et le ministre des Affaires étrangères iraniens était une opération du Mossad. C’est-à-dire l’idée de B.Natanyahu….
Ainsi, des milliers (voire un million) d’Israéliens pourraient fuir le cauchemar sioniste… L’économie d’Israël pourrait s’effondrer, 50 000 entreprises feraient faillite, d’innombrables soldats et réservistes des Forces de défense israéliennes (FDI) pourraient souffrir d’épuisement et de SSPT, des centaines de roquettes/drones tomberaient sur les principales villes d’Israël, 70 000 Israéliens fuiraient le nord, des manifestations anti-Netanyahu se tiendraient chaque jour…
B.Natanyahu ne bougera pas. Son narcissisme pur et dur, son ego démesuré exigent qu’il continue d'avancer… "
Le 21 novembre 2024, la Cour pénale internationale a ordonné l'arrestation de Benjamin Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense.
source : Keghart / "Garcia Wilde" traduit de l'anglais par Google traduction
photo : D.R.
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"L'auteur " ("Garcia Wilde") oublie l'attaque / massacre du Hamas dans le territoire d'Israel .
Curieusement quand on saisit "Garcia Wilde" sur internet : on tombe sur :
"GarciaWilde Ministries is a 501c3 nonprofit organization dedicated to helping those in need through Firefighter Brothers United, Baja Mexico Outreach, and our local ministries within the Flathead Valley in North/West Montana. Our first and upmost importance is to share the Love of our Lord and Savior, Jesus …"
une association "non-profit" (Montana/USA) pour partager "l'amour de Jésus"…,
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et un étudiant en médecine Cristopher Garcia Wilde (université de Miami)….
