« Pour faire vivre l’Arménie …en Arménie : Chène France
Paris le 21 novembre 2024
Pour faire vivre l'Arménie… en Arménie !
Voilà plus d'un an déjà que, face à la menace d'une élimination physique, la population
demeurée en Artsakh a été contrainte à l'exode dans le plus complet dénuement,
abandonnant un territoire à la présence arménienne millénaire.
Après neuf mois d'un blocus
alimentaire et énergétique total, l'agression militaire turco-azérie a fini par terroriser une
population arménienne épuisée et sans soutien.
La « caravane » des réfugiés a fini par s'établir dans des conditions difficiles là où cela a été
possible en Arménie selon la disponibilité d'habitations et de terrains agricoles libres.
La mobilisation des habitants, des pouvoirs publics d'Arménie, des organisations arméniennes
et internationales a permis d'éviter une catastrophe humanitaire.
Si les stigmates de la défaite de l'Artsakh ne sont pas visibles à Erevan c'est aussi parce que
le choc et la solidarité ont été souvent assumés hors de la capitale et dans les zones rurales
d'Arménie, celles qui déjà étaient dans la difficulté.
L'Arménie n'est pas à l'abri d'un nouveau défi existentiel. Après l'abandon et la défaite
militaire de l'Artsakh en septembre 2023, l'Arménie est acculée à subir « une paix de
vaincu » que veut lui imposer l'alliance turco-azérie avec la connivence de l'ancien
colonisateur russe en exigeant à présent :
▪ un passage sous contrôle turco-azéri sur le territoire de l'Arménie (à travers la région du
Syunik) sur lequel l'Arménie n'aurait aucun droit de regard.
▪ un renoncement à toute revendication territoriale de l'Arménie ratifiée par une modification
de la Constitution arménienne.
En dépit des règles et des usages du droit international, la Turquie n'a jamais été
sanctionnée pour le blocus qu'elle impose à l'Arménie au prétexte de l'amener à un
règlement « pacifique » du conflit du Karabagh. Aujourd'hui, malgré la victoire « militaire » de
son allié azéri, le blocus continue sans que cela n'entraine de réactions et de sanctions
internationales.
C'est dans ce contexte que depuis la guerre de 44 jours de 2020 l'association Chéne été
amenée, dans la limite de ses moyens, à répondre à des situations d'urgence et de plus long
terme en faveur des réfugiés d'Artsakh. D'abord avec les déplacés d'Artsakh au sein même
de l'Artsakh et, depuis cette année, des réfugiés d'Artsakh au sein de l'Arménie .
Pour faire vivre l'Arménie …en Arménie
L’association CHENE France
don en ligne sur : www.chene-france .org 24 rue de Maubeuge 75009 Paris & sur : Helloasso
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