Le 16 novembre 1943 Missak Manouchian était arrêté près de la gare d’Evry-Petit-Bourg.
Il sera fusillé avec ses camarades du groupe le 21 février 1944 et déclaré mort à 15h22.
« Il nous fallut peu à peu nous rendre à l’idée que quelque chose n’allait pas tout à fait “normalement”. Plus nous avancions dans l’année 1943, plus nous commencions à trouver étranges certains faits qui ne correspondaient pas à ce que l’on était en droit d’attendre de certains chefs. Ainsi, les derniers mois qui ont précédé l’arrestation du groupe, furent pour Manouchian et ses camarades et plus tard, pour moi, le temps des doutes. » Mélinée Manouchian
Mélinée Manouchian
MANOUCHIAN
Témoignage suivi de poèmes, lettres et documents inédits
Préface de Katia Guiragossian
Collection : Diasporales
165 × 230 mm, 320 p., 100 photographies et documents, 2023.
ISBN 978-2-86364-444-7
EN LIBRAIRIE
DIFFUSION : Harmonia Mundi Livre
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Mélinée Manouchian
MANOUCHIAN
ISBN 978-2-86364-444-7 / 24€
1944. Dans l’après-midi du 21 février, vingt-deux membres d’un mouvement de résistance communiste, les Francs-tireurs et partisans – Main-d’œuvre immigrée (FTP‑MOI), sont fusillés au Mont-Valérien. Le procès de ceux que l’histoire retiendra comme étant le « Groupe Manouchian » avait suscité l’acharnement de la presse collaborationniste. Pour cause : vingt
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Chavarche Missakian
Face à l’innommable
ISBN 978-2-86364-299-3 / 19€
La Première Guerre mondiale est commencée depuis plusieurs mois, la Turquie est alliée à l’Allemagne. Le 24 avril 1915 débute la Grande Rafle des intellectuels d’Istanbul, marquant le début du génocide des Arméniens. Chavarche Missakian est alors un jeune journaliste engagé dans le combat pour les libertés. Il échappe par miracle à la rafle : il était le
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Yervant Odian
Journal de déportation
ISBN 978-2-86364-196-5 / 24€
Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un «
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Téotig
Mémorial du 24 avril
ISBN 978-2-86364-300-6 / 23€
Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul, marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane, un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig, écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies
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Fethiye Çetin
Le livre de ma grand-mère
ISBN 978-2-86364-282-5 / 18€
Toute une vie invisible… C’est dans son grand âge que cette grand-mère adorée choisit de partager son secret et de transmettre « l’inoubliable ». « Mes enfants, n’ayez pas peur des morts, ils ne peuvent pas vous faire de mal. Le mal vient toujours des vivants, pas des morts », disait Héranouche Gadarian devenue Seher, la grand-mère de Fethiye Çetin
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Arménouhie Kévonian
Les noces noires de Gulizar
ISBN 2-86364-138-7 / 19€
Au printemps 1889, le chef d’une puissante tribu kurde, Moussa bek, lançait ses hommes à l’assaut du village de Khartz, dans la plaine de Mouch, au cœur de l’Arménie historique. Une adolescente, Gulizar, est enlevée, séquestrée dans un harem et convertie à l’islam.Cet épisode banal dans une province orientale de l’Empire ottoman deviendra une « affaire »
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Jean-Claude Belfiore
Moi, Azil Kémal, j’ai tué des Arméniens
ISBN 978-2-86364-279-5 / 19€
Le capitaine de l’armée ottomane Azil Kemal est marié à Enza, une Arménienne. En 1915, il reçoit l’ordre de procéder à l’extermination des Arméniens des villages de la région d’Erzeroum. Il va rédiger alors un journal qui relate ces semaines de tourments entre trahison des siens et mission militaire. Le récit s’articule autour de la traduction de ce carnet
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Avétis Aharonian
Sur le chemin de la liberté
ISBN 2-86364-173-5 / 14€
Les nouvelles de ce recueil ont été écrites entre 1898 et 1902 et d’abord publiées en revue à Genève, au moment où l’auteur est en Europe et se confronte à l’intelligentsia francophone. Ces textes, toujours inspirés d’événements réels, brossent une large fresque sur la vie quotidienne des villages arméniens de l’Empire ottoman après les massacres perpétrés
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