L’Arménie peut-elle réclamer le retour des Arméniens en Artsakh (Haut/Nagorny Karabagh) ? : Civilnet
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La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, COP29, s'est ouverte ce lundi à Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan.
En l'absence de garanties en termes d'accès et de sécurité, l'Arménie n'a pas envoyé de représentant au sommet. D'autres pays, dont la France, ont également choisi de ne pas y participer.
Parmi les boycotteurs figure notamment la militante suédoise pour le climat Greta Thunberg, qui s'est plutôt rendue en Arménie.
Nous ne couvrons pas l'événement depuis Bakou, mais nous le suivons de près. Voici les reportages de cette semaine.
LES DISCOURS D'OUVERTURE DE LA COP29 D'ALIYEV PORTENT ATTEINTE À L'AGENDA CLIMATIQUE
Le sommet mondial sur le climat de l'ONU COP29 a débuté de manière inhabituelle à Bakou, en Azerbaïdjan, le président Ilham Aliyev ayant consacré une grande partie de son discours d'ouverture à s'en prendre à ses détracteurs, à défendre son régime et à promouvoir l'utilisation des combustibles fossiles.
Ce comportement est conforme aux avertissements antérieurs selon lesquels le gouvernement azerbaïdjanais utilise l'événement pour « verdir » sa réputation, « blanchir la paix » après le nettoyage ethnique du Haut-Karabakh de l'année dernière et couvrir la répression interne contre les militants et les journalistes.
La rhétorique d'Aliyev a renforcé l'inquiétude des observateurs selon laquelle l'État hôte de la COP29 se concentre sur sa réputation et sur la résolution de griefs personnels plutôt que sur la nécessité immédiate d'une action collective sur le climat. Continuer la lecture .
EN ARMÉNIE, GRETA THUNBERG CONDAMNE LA RÉPRESSION ET LE NETTOYAGE ETHNIQUE EN AZERBAÏDJAN(vidéo de 3 minutes)
PHOTO DE LA SEMAINE
Faire une pause avec les grands-pères du quartier.
Les stagiaires de CivilNet Sophie Holloway (à gauche), Emily Hanna (deuxième à partir de la gauche) et la journaliste Lusine Vardanyan (à droite) dans le village d'Artsvabert, région de Tavush pour le tournage.
LE SILENCE INQUIÉTANT DE L'ARMÉNIE SUR LE DROIT AU RETOUR DU PEUPLE DU KARABAKH
Tribune de Vartan Oskanian, ministre des Affaires étrangères de l'Arménie de 1998 à 2008
Le principal obstacle à l’avancement du droit au retour du peuple du Haut-Karabakh a été, étonnamment, le gouvernement arménien.
Malgré les avantages humanitaires et diplomatiques évidents que présente le fait de défendre cette question, Nikol Pashinyan s’est abstenu à plusieurs reprises de l’aborder.
Interrogé, il affirme que plaider en faveur du retour n'est pas dans l'intérêt de l'Arménie, mais ne fournit aucune justification concrète.
Cette hésitation est déconcertante, étant donné que de nombreux arguments convaincants suggèrent le contraire. Continuer la lecture .
L'héritage de pollution de la rivière Debed met en danger les communautés du nord de l'Arménie
Dans le nord de l’Arménie, la rivière Debed serpente à travers la région montagneuse de Lori, emportant avec elle non seulement de l’eau, mais aussi un héritage de dévastation environnementale qui menace à la fois l’écosystème et les communautés qui en dépendent.
Le Debed, la rivière de montagne la plus abondante d'Arménie, s'étend sur 178 kilomètres, dont 152 kilomètres traversent le territoire arménien avant de traverser la Géorgie.
Formé par la confluence des rivières Dzoraget et Pambak, il a toujours été une bouée de sauvetage pour de nombreuses communautés, notamment Alaverdi, Tumanyan, Neghots, Karkop, Akhtala, Odzun et d'autres.
Mais aujourd’hui, cette voie navigable vitale est confrontée à une crise existentielle.
« On peut trouver de tout dans l’eau : des vêtements, des chaussures, des réfrigérateurs, des machines à laver.
« Les gens jettent tout dans la rivière », déplore un pêcheur local. Ce gaspillage visible s’ajoute à des décennies de pollution. Lire la suite .
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