Le 22 Novembre c’est le fête de l’indépendance où l’on commémore la fin du controle de la France sur le Liban après 23 ans de mandat . Demain vendredi 22 novembre 2024 j’espère que le Liban fêtera son indépendance avec des parades militaires où le drapeau libanais sera présent
dans les écoles et églises durant les feux d’artifices , concerts et chansons patriotiques organisés par les nombreux partis religieux et politiques libanais .
Je me rappelle des jours de célébration à l’école des Mekhitaristes a Hazmieh où tous les élèves et surtout les scouts chantaientt l’hymne national libanais a l’arrivée du drapeau pour la cérémonie formelle .
J’attends les nouvelles de mon agent & ami libanais pour savoir s'il y aura des cérémonies demain vue la situation actuelle au Liban …
Triste mais fière .
"Hier encore j'avais 20 ans " (Charles Aznavour)
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Le retour de la guerre sur le sol libanais, entre le Hezbollah et Israël: 3500 morts et plus d’un million trois cents mille déplacés..
C’est dans ce contexte que le Liban s’apprête à souffler ses 81 bougies, le 22 novembre, le jour de l’indépendance (« yom al-istiqlal » comme le disent les Libanais).
Le Liban est une vieille dame de 81 ans, paralysée certes, mais la conscience intacte et la volonté absolue de (sur)vivre. Cette personne peut toujours ressentir, s’émouvoir et espérer. C’est ce que font les Libanais. Ils vivent au jour le jour avec l’espoir que cela ira mieux demain, après-demain, dans un an, dans cinq ans … tout en ressentant, dans le même temps, un sentiment d’impuissance à régler l’avenir immédiat du pays, qui se négocie ailleurs, du moins les jours fastes.
Pendant ce temps, la population sur place et la diaspora s’organisent comme elles peuvent pour tenter de contribuer au maintien en vie du pays avec des bouts de ficelle : mobilisation associative, manifestations dans le monde pour alerter la communauté internationale, envoi de médicaments et de matériel depuis l’étranger…
Des dix plaies d’Égypte, les Libanais en subissent déjà deux, les rivières de sang dues à la guerre et les ténèbres dues au manque d’électricité. Le Liban serait, croit-on à Paris ou à Washington, sur le point de disparaître. Après une longue guerre civile, l’occupation syrienne, les trois invasions israéliennes, les attentats politiques, le million et un million et demi de déplacés au Liban, les centaines de milliers de réfugiés syriens et le crash financier, pas un Libanais ne veut croire à une prophétie aussi sombre.
Le Liban renaitra de ses cendres.
ich Allah
source : mondafrique