La reprise fragile des négociations de paix ente l'Azerbaïdjan et l'Arménie est rejetée par Bakou
invoquant les positions partiales des Etats-Unis et de la France.
Les récents propos d'Aliev laissent penser que Bakou a suspendu les négociations avec Erevan.
Le 4 octobre, Aliev a mis en garde l'Arménie contre toute tentative de réarmement visant à
à se venger de la perte de l'Artsakh ;
"Qu'ils (Arméniens) n'oublient pas comment ils nous ont supplié à genoux pour avoir pitié " a
declaré Aliev.
Le discours du président azéri intervient quelques jours après la rencontre à New York entre
les ministres des Affaires Etrangères azerbaidjanais et arménien sous la médiation du secrétaire
d'Etat américain Antony Blinken.
La déclaration d'Aliev semble avoir été un contre-engagement dans la mesure où il contient des
critiques acerbes contre les Etats-Unis et Blinken personnellement.Le 4 octobre, 60 membres du Congres américain avaient appelé l'administration Biden à libérer
les prisonniers politiques et à imposer des sanctiosn à l'Azerbaïdjan.
Le ministère arménien des Affaires Etrangères a declaré que les récentes acquisitions d'armes
ont un but de défense et que l'Arménien n'a aucune intention agressive envers aucun de ses voisins.
Lors des pourparlers un autre point de discorde est la Constitution arménienne qui pour Bakou
doit être modifiée afin de reconnaitre la souveraineté de Bakou sur l'Artsakh.
Pour l'Arménie un accord de paix avec Azerbaidjan est essentiel ,mais si ce dernier la conduit à
une impasse, alors Erevan devrait se tourner, pour sa défense, vers de nouveaux alliés stratégiques.
Toutes les discordes entre Erevan et Bakou sont soutenues par la Russie qui pousse Aliev à perdurer
l'nstabilité dans la région,
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul et de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
photo : D.R.