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L’opinion publique : qui la fait en Arménie comme ailleurs , les médias (?)

56% de la population ,en Arménie est contre l'ouverture de la frontière avec la

Turquie  et le même pourcentage est favorable à l'établissement de la paix avec 

l'Azerbaidjan d'après les sondages effectués entre le 10 et 15 octobre 2024 par International 

Republican Institute portant  sur 1503 personnes , agées de  plus de 18 ans .

 

Dans la section "politique etrangère" des sondages 94% des répondants s'estiment

satisfaits des relations avec la France, 93% avec l'Inde, 88% l'Iran et 35% avec

la Russie et par contre 63% jugent les relations avec la dernière "tres mauvaises".

 

Les personnes interrogées considerent la France,l'Iran,l'Inde et les  Etats-Unis comme

des partenaires politiques et militaires fiables pour assurer la securité du pays.

 

Des pays considerés comme menace pour l'Arménie , l'Azerbaidjan se classe au

premier rang avec 87% des répondants suivies  de  79% pour la Turquie et 41% 

pour la Russie.

Et 58% du pays dira ''oui'' au réferendum projeté concernant  l'adhésion de

l'Arménie à l'U.E.

photo : D.R.

 

Zaven Gudsuz   zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul & de Sèvres)

diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France

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L'opinion publique :

L'ensemble des sociologues s'accordent sur l'idée que c'est au XXe siècle, avec l'apparition des médias de masse, qu'on parle de « société de masse » et d'« opinion publique ». Ils démontrent combien celle-ci est manipulable par des techniques de propagande, ce qui explique l'apparition des grands régimes totalitaires (fascisme, communisme, nazisme…).

Dans les démocraties, la propagande vise essentiellement à influer sur les choix politiques. Plus largement, et dès lors que l'idéologie dominante est le capitalisme, la publicité est considérée comme une forme de propagande visant à façonner les comportements et les styles de vie dans le sens du consumérisme.

À la fin du XXe siècle, le débat confronte essentiellement deux camps :

  • le premier (et le plus important majoritairement) de sensibilité post-marxiste, : l'opinion est façonnée par les propriétaires des grands médias et leurs soutiens, les acteurs principaux du capitalisme ;
  • le second, minoritaire, de sensibilité technocritique, selon qui l'évolution des moyens de communication et le fait qu'ils sont de plus en plus accessibles à un grand nombre conditionnent les individus au point que la frontière entre « propagandistes » et « propagandés » devient relative.

Ce débat est relancé au XXIe siècle, quand, avec internet, les individus ne sont plus seulement "consommateurs" mais "producteurs" d’opinions partagées à une certaine échelle et que, n'étant soumis à aucune déontologie, à la différence des journalistes, un certain nombre d'entre eux en viennent à répandre des quantités d'infox (fake news) sur les réseaux sociaux.

source : wikipedia