Il faut faire des filles et des garçons …
Au cours des dernières décennies , environ 80.000 filles n'ont pas vu le jour , en Arménie,
suite à un avortement.
Selon le ministre du Travail et des Affaires Sociales, Nareg Mgrditchyan ce nombre pourrait
être primordial pour le développement du capital humain.
La baisse du taux de natalité et celui de l'augmentation de la mortalité n'assurent plus la
simple reproduction dans le pays.
Le taux de fertilité est le nombre moyen d'enfants qu'ont les femmes au cours de leur
vie, entre 15 et 50 ans.
Si le taux de fécondité actuel (1.6%) n'augmente pas, la population de l'Arménie diminuera
d'environ 1.5 million d'habitants d'ici la fin du XXIe siècle. (*)
Et, entretemps le pays vieillit.
Pendant trois décennies ,la baisse du niveau de natalité, l'augmentation du nombre des
divorces, l'avortement, les mouvements migratoires, les troubles politiques et les deux
guerres (d'Artsakh) ont profondement changé la situation démographique.
79.882 enfants étaient nés en 1990, 48.960 en 1995 et 44.413 en 2009.
L'Arménie avec 3.633 000 habitants en 1992, le nombre maximal , en comptait 2.943 000 en 2023.
(*) Edouard Hampartsoumyan , Président de l'Association de medecine reproductive.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul et de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en FranceL'
photo : Armineh JOHANNES