Il a « travaillé des années pour gravir le sommet , pour réussir … »
Charles Aznavour (1924-2018) n’a pas cru à la chance, a travaillé dix-sept heures par jour, a fait preuve de régularité, n’a pas prêté attention aux critiques, a persévéré devant des salles à moitié vides et a eu suffisamment de cran et de talent pour plaire à Pierre Roche, un fils de bonne famille avec lequel il chanta en duo, et à Edith Piaf. Ces collaborateurs de la première heure lui ont ouvert les portes du beau monde.
Le film s’ouvre sur des images documentaires du génocide des Arméniens, perpétré entre 1915 et 1916, et se conclut par un journal télévisé présenté par Claire Chazal (tourné pour l’occasion), qui évoque le destin de ce fils d’apatrides, devenu l’un des symboles de la culture française. A l’heure où les idéologies xénophobes rejaillissent, il n’est pas inutile de le rappeler. Il n’en reste pas moins que ce geste…
sources : Le Monde , JP D.