De Dubai jusqu'au Chili, les séries télévisées turques étendent leur empire.
60 séries tournées chaque année permettent de connaître Istanbul et
d'autres villes turques aux spectateurs de 170 pays à travers le monde.
Au cours des quinze dernières années, la Turquie s'est imposée comme
le deuxième pays exportateur de séries télévisées après les USA.
"Les Latino–américains trouvent les séries turques très proches de
leur culture" déclare le directeur de développement , premier exporta-
teur de Turquie, Ay Yapim, dont la production "Yargi" (Secrets de famille)
a remporté, en novembre dernier, un Emmy international pour la
meilleure 'telenovela'.
Les contraintes de censure en Turquie permettent des contenus
plus modestes et populaires pour le public du Moyen-Orient et les pays
hispaniques.
Chez des peuples ayant vécu la domination ottomane , les séries télévisées
turques sur l'Histoire, les intrigues du sérail et les histoires d'amour contra-
riées sont visionnees sur tous les continents et aux USA elles ont conquis
le marché hispanique.
Le président "pieux" R.T.Erdogan n'apprécie pas les séries où les filles en
décolleté et en jeans moulants fraternisent avec des voilées, mais s'abs-
tient de cririquer car elles rapportent des devises , si essentielles, au
Trésor Public.
Près de 700 millions de telespectateurs apprécient les séries "alla turca"
selon le ministre turc de la Culture.
Dans certaines séries, des Hagop, bijoutiers arméniens figurent au décor.
La bourgeoisie leur fait confiance et il n'y pas de marchandage. Hagop bey
présente deux ou trois de ses créations et le marché est conclu en un
temps record pour un bijou de $10.000. ou plus. Pour une évaluation,
on s'adresse également à Hagop bey car il est honnête.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekhitaristes d'Istanbul et de Sèvres)
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en Frnace