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93ème A.G. : une association non dissociable de l’histoire des Arméniens

Retour sur la 93e Assemblée générale)

 

 

     

Union générale arménienne de bienfaisance

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Action en faveur des Arméniens

Articles connexes : Délégation nationale arménienne et Union générale arménienne de bienfaisance.

Boghos Nubar Pacha accomplit des actions de bienfaisance partout dans le monde en faveur des Arméniens en tant que président de l'Union générale arménienne de bienfaisance (UGAB), qu'il fonde en 19061.

Il est nommé en novembre 1912 à la tête de la Délégation nationale arménienne par le catholicos Georges V Soureniants et plaide la cause de son peuple auprès des Alliés pour que l'Arménie ait sa place au sein du concert international1. Ainsi, entre la fin 1912 et début 1914, il s'établit à Paris, où il est chargé de convaincre les grandes puissances de faire pression sur l'Empire ottoman pour qu'il mette en place des réformes en faveur des Arméniens de l'Empire ottoman1. À l'automne 1914, il revient à Paris et s'y installe définitivement1.

Dès 1915, il lance une souscription en faveur des victimes du génocide1.

Le 26 février 1919, lors de la Conférence de la paix de Paris, il présente un mémorandum devant le Conseil des 10 en compagnie d'Avetis Aharonian2, chef de la délégation de la République d'Arménie. Boghos Nubar représente principalement les Arméniens ottomans, tandis que son homologue parle au nom de l’État arménien. Tous deux réclament une Grande Arménie allant du Caucase à la Méditerranée, sous mandat de la SDN2. Les candidats le plus sérieux au mandat sont alors les Américains. Le 14 mai, Woodrow Wilson accepte le principe d'un mandat américain sur l'Arménie sous réserve d'approbation du Congrès (ce qui ne fut pas le cas)3. L'intégralité des dispositions relatifs à l'Arménie sont incluses dans le traité de Sèvres en 1920.

Il conclut un accord avec Chérif Pacha, représentant des Kurdes, qui accepte une cession de territoires aux Arméniens contre leur soutien à l'autonomie kurde, mais Chérif Pacha est désavoué par ses compatriotes4 et la victoire des nationalistes turcs dans la guerre arméno-turque empêche l'application du traité.

Fin de vie

En 1921, il renonce à l'action politique et se consacre entièrement à son Union de Bienfaisance dont il transfère le siège du Caire à Paris1. Il développe son œuvre philanthropique en fondant des bourses scolaires, un Institut ophtalmologique à Erevan, le village de Nutarachen dans la banlieue d'Erevan, la Bibliothèque Nubar (Paris), l’école Nubarian d'Héliopolis, la Maison des étudiants arméniens de la Cité universitaire de Paris1.

Il meurt le  à Paris5 et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (47e division).

Vie privée

Il épouse en 1879 Marie Dadian6. Leur fille Eva Zarouhi épousa en 1907 le comte Guillaume d'Arschot-Schoonhoven.

Photomontage de Boghos Nubar Pacha, présentant les trois facettes de l'homme : l'homme d'affaires à gauche, le philanthrope au centre et le diplomate à droite.

Hommages

 

source : wikipedai