Sèda Mavian
mon ambition journalistique, qui est celle d'une historienne, historienne du temps présent de l'Arménie. C'est le sens de ma couverture pour les Nam des 10 ans de la présidence de SS (2008-2018) + de ma publication choc de l'interview d'un oligarque en 2013 en Arménie + de ma couverture de la prise de la garnison d'Erébouni par les Sasna Tzrèr en été 2016 tant sur ma page FB que dans les Nam + de ma couverture complète de procès politiques durant l'Ancien Régime, en partie publiés dans les Nam mais restés largement inédits + par ma couverture de la révolution de 2018 sur ma page FB (dont j'ai tiré un bourquin) + du phénomène Bagrat de 2024 sur ma page FB mais aussi avec un article à paraitre dans les Nam de juin (car j'y vois un phénomène à étudier en profondeur). Excusez l'énumération. Elle me permet aussi de faire le point avec vous de certains moments-clefs de notre histoire collective dont j'ai essayé, à mon petit niveau, de saisir l'esprit par la lettre. L'expérience prouve que la relation écrite immédiate permet d'enregistrer des éléments qui échappent aux archives officielles et qui, témoignant de l'esprit du temps (ou du moment), sont si importants à prendre en compte, en complément utile des images photographiques ou de vidéo (car l'image peut être trompeuse, aussi. C'est pourquoi il convient de l'associer à un écrit). La relation écrite en temps réel est donc autant précieuse pour les contemporains qui la lisent que pour ceux qui viendront ensuite et la liront après, pour leur bonne compréhension du passé. Autrement dit, en éclairant les contemporains, je vise aussi ceux qui viendront après (nos descendants et les futurs historiens de cette période particulière de notre histoire collective). Tout cela bien modestement, naturellement, puisque ce travail n'est qu'un minuscule complément au traitement médiatique du sujet, lui-même complément aux archives qui nous en diront beaucoup plus un jour, et puisqu'il ne touche pas un grand public mais seulement le cercle très restreint de mes amis réels et virtuels de FB. Un autre souci me guide par ailleurs : la désinformation, mal du siècle, pourrait affecter aussi bien les gens et historiens futurs qu'il n'affecte les gens d'aujourd'hui au quotidien. Il ne faut pas laisser sans réagir s'inscrire en lettres, sons et images, des faussetés qui tromperaient les futurs historiens de notre actuel présent. Pour finir j'en profite pour vous dire que j'apprécie hautement votre page mensuelle d'analyse dans les Nam, sans lequel le magazine ne serait pas ce qu'il est. SM