Routes de la Soie
La « route du développement » initiée par la Turquie en coopération avec l’Irak, les Emirats arabes unis et le Qatar entend proposer une alternative aux voies maritimes commerciales reliant actuellement les marchés asiatiques et européens : ce « canal sec » promet en effet un gain de temps de trajet et, avec lui, de coûts de transport. Il fait toutefois face à de nombreux défis, au premier rang desquels celui de la sécurité : depuis l’invasion américaine de l’Irak en 2003, le pays n’a en effet pas connu de réelle stabilité et continue de faire face à plusieurs guérillas armées ou à la présence d’acteurs à même de nuire au retour de la stabilité.
Parmi ces groupes armés figure le PKK, que la Turquie entend combattre grâce au projet de « route du développement » et du soutien que l’Irak apporterait à cette lutte.
Les conditions sécuritaires pour la bonne réalisation d’un tel projet n’apparaissent toutefois pas encore réunies, tant sur le court que sur le moyen terme ; la BRI chinoise et l’IMEC devraient donc, pour le moment, conserver nettement leur avance sur la « route du développement » dans la course aux nouvelles routes de la soie.
sources : lesclésdumoyenorient, JP D.