Les Turcs se détournent de l’école publique frappée par un « entrisme » de l’islam , de plus en plus important
Chaque année, les files s’allongent devant les écoles privées ou étrangères à Istanbul. À l’heure des inscriptions, les familles turques se pressent.
“Nous voulons que notre enfant fasse ses études supérieures à l’étranger et pour y parvenir il faut l’inscrire dans un lycée étranger en Turquie. Car les universités américaines, européennes, britanniques ne reconnaissent pas notre baccalauréat. Avant, l'enseignement turc était réputé. Aujourd’hui, les universités turques disparaissent des classements mondiaux. Et la situation empire chaque jour.”
800 000 livres turques. C'est 25 000 euros pour l’inscription.
Les livres scolaires, les uniformes en plus, les excursions aussi : argent supplémentaire à débourser."
photo : Armineh JOHANNES