John & Robert Kennedy auraient été tués car ils s’opposaient à la prolifération du nucléaire mais …..

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C'est une des théories, en plus des 9 autres, sur l'assassinat des frères Kennedy ; 

mais aujourd'hui qu'en est-il de l'arme nucléaire ?

Le rapport de l'AIEA indique qu’au 17 août 2024, l’Iran possédait 164,7 kilos d’uranium enrichi jusqu’à 60 %. Il s'agit d'une augmentation de 22,6 kilos depuis le dernier rapport de l’AIEA, en mai 2024.

L’uranium enrichi jusqu’à 60 % de pureté est à 30% d’un niveau de qualité militaire de 90 %. On pourrait avec environ 42 kilos d’uranium enrichi à 60 % théoriquement créer une arme atomique – si le matériau est ensuite enrichi à 90 %.

Le D.G. de l'AIEA, a prévenu que Téhéran avait assez d'uranium enrichi à des niveaux encore éloignés de ceux de la qualité militaire pour fabriquer «plusieurs» bombes nucléaires. Il a  reconnu que l'agence de l'ONU ne pouvait garantir qu'aucune des centrifugeuses iraniennes n'avait été retirée pour un enrichissement clandestin.

Le rapport de jeudi constitue la dernière pierre dans des relations tendues entre Téhéran et l'AIEA. Il fait suite à une motion de censure du 6 juin du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, qui compte 35 membres.

sources : AIEA , B.F.

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Cela fait dix-ans que l'Occident traque le nucléaire iranien sans parvenir à stopper le programme scientifique de ce pays, ni à prouver le bien-fondé de ses accusations.

Les puissances occidentales qui veulent «désarmer» l'Iran – qui, jusqu'à preuve du contraire ne dispose pas d'armes non conventionnelles, donc prohibées – doivent d'abord établir leurs allégations quant au fait que le programme nucléaire iranien n'est pas celui que Téhéran affirme être, et démontrer qu'il a une dimension militaire.

Mais, ni les satellites déployés au-dessus de l'Iran, ni les espions qui y fourmillent, ni la corruption, ni les multiples inspections de l'Agence de l'énergie atomique – AIEA  s'intéressant à l'Iran ne sont parvenus, à ce jour, à apporter l'attestation à leurs accusations contre Téhéran.

Aujourd'hui 8 Etats ont l'arme nucléaire :  (États-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Chine). États reconnus comme possesseurs de l'arme nucléaire (Inde, Pakistan, Corée du Nord). État possédant l'arme nucléaire sans reconnaissance officielle (Israël).

Israël, est le seul qui n'adhère pas au TNP (Traité de non-prolifération nucléaire) .

Que sait-on sur le nucléaire israélien Dimona : .

un homme s'est évertué à savoir le secret du nucléaire israélien: John Ftizgerald Kennedy.

Seuls les «initiés»  connaissent les raisons de l'assassinat du 35e président américain, John Fitzgerald Kennedy en novembre 1963.

Un assassinat qui pourrait avoir un lien (in)direct avec Israël.

l'implication dans ce complot non seulement du Mossad, mais aussi, peut-être, de la CIA.

Le président Kennedy tente de bloquer la course au nucléaire, dans une région sensible, le Moyen-Orient ..

A ce titre John Fitzgerald Kennedy, qui s'inquiéte de la teneur du nucléaire israélien.,  écrit le 15 juin 1963 une correspondance au Premier ministre israélien, David Ben Gourion.

JFK  demande des informations quant à la réalité et la nature du nucléaire israélien. La meilleure source, estime alors J.F. Kennedy, est encore de s'adresser directement au premier responsable israélien. D'où la lettre écrite au Premier ministre de l'Etat hébreu, David Ben Gourion. ,,  le 15 juin 1963, dans laquelle le président américain demande des éclaircissements aux dirigeants israéliens exigeant notamment une preuve «avérée» qu'Israël ne développait pas l'arme nucléaire dans les installations de son réacteur à Dimona

Ben Gourion ne lit pas  la lettre. Elle est câblée (à l'ambassadeur américain en Israël Walworth Barbour), le samedi 15 Juin, avec des instructions de la livrer en main propre à Ben Gourion le lendemain .

Mais David Ben Gourion prend Kennedy à contre-pied en annonçant sa démission avant que le message ne lui soit délivré physiquement, créant un coup de théâtre, en Israël.

Ben Gourion est considéré comme le «père» de l'Etat d'Israel.

Le jeune et inexpérimenté président américain est dupé par les dirigeants d'Israël aidés, semble-t-il, par des responsables de l'administration US.

Voilà une démission qui tombe à pic, au moment même où les ambitions atomiques d'Israël sont remises en cause.

Cela vaut bien le sacrifice que fait Ben Gourion de renoncer à son poste de responsabilité. L'option «nucléaire» est  au coeur de la vision générale du monde de Ben Gourion, mais aussi le fondement même de la politique de sécurité nationale d'Israël.

Ainsi, onze jours après sa démission, Ben Gourion prononce un discours d'adieu aux employés de l'Autorité de développement de l'armement où il justifie le projet nucléaire israélien, indiquant: «Je ne connais aucune autre nation dont les voisins déclarent vouloir l'élimination, et ne la déclarent pas seulement mais la recherchent par tous les moyens à leur disposition. Nous devons pas nous faire d'illusion comme quoi ce qui est déclaré chaque jour au Caire, à Damas, en Irak ne sont que des mots» .«C'est la pensée qui guide les dirigeants arabes… Je suis confiant… que la science est en mesure de nous fournir l'arme qui va assurer la paix et dissuader nos ennemis» 1 .

(Seymour Hersh dans son livre «The Sanson option: Israel's nuclear arsenal and American Foreign Policy». (1))

Les Israéliens font traîner les choses puis Lévi Eshkol remplace Ben Gourion à la tête du gouvernement.

Immédiatement après la prise de pouvoir d'Eshkol, JFK écrit au nouveau Premier ministre, une lettre ( du 5 juillet 1963),  (M.C. Piper à l'affaire «Final Judgement, The Missing Link in the JFK Assassination Conspiracy), 

plus dure que celle envoyée à Ben Gourion.

Dans son livre ( Israel and the Bomb), le chercheur israëlien Avner Cohen témoigne: «Jamais depuis le message d'Eisenhower à Ben Gourion au milieu de la crise de Suez en Novembre 1956, un président américain n'avait été si brutal avec un Premier ministre israélien. Kennedy dit à Eshkol que l'engagement et le soutien des États-Unis envers Israël "pourraient être sérieusement compromis" si Israël ne laisse pas les États-Unis obtenir "des informations fiables" sur ses efforts dans le domaine nucléaire.

J.F.Kennedy présente des instructions techniques détaillées sur la manière dont ses requêtes doivent être exécutées.

En fait c'est un ultimatum.» (2)

Le livre d'Avner Cohen, qui confirme le conflit entre Kennedy et Israël, constitue  une «bombe» en Israël & fait écrire au quotidien israélien Ha'aretz que les révélations d'Avner Cohen «nécessiteraient la réécriture de l'histoire entière d'Israël».
Le journaliste américain, Ethan Bronner, du New York Times, réagissant à ces affirmations, renchérit qualifiant la course d'Israël à la bombe nucléaire de «sujet férocement caché».

Mais, l'assassinat de Kennedy le 22 novembre 1963,cing mois après sa lettre à Eshkol, met un terme aux demandes des Etats-Unis. Dans son livre "Final Judgement: The Missing Link in the JFK Assassination Conspiracy" (3) (Jugement final: Le chaînon manquant dans le complot de l'assassinat de Kennedy) censuré aux Etats-Unis – dont il n'existe pas actuellement de traduction en français – Michael Collins Piper affirme que 1963 s'est avérée être une année pivot dans un conflit jamais révélé publiquement opposant le 35e Président des États-Unis et le Premier ministre israélien David Ben Gourion, principalement sur le refus d'Israël de soumettre Dimona à l'inspection de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

La thèse que développe Piper du complot d'Israël contre Kennedy est appuyée par le témoignage de Mordehai Vanunu, ingénieur nucléaire israélien, qui dit, dans les années 1970, la dimension militaire du site de Dimona, accusant, par ailleurs, le Mossad, service secret israélien, d'avoir assassiné J.F. Kennedy.

Condamné à 18 ans de prison pour «trahison», Mordehai Vanunu est  libéré imais assigné à résidence.

 Michael Collins Piper écrit: «Le bilan est le suivant: JFK était fermement déterminé à empêcher Israël de fabriquer la bombe nucléaire. LBJ  (Lyndon Baines Johnson) a simplement détourné le regard dans la direction opposée".

Avner Cohen affirme: «La transition de Kennedy à (Lyndon) Johnson (dont la mère Rebekha Baines est juive) a bénéficié au programme nucléaire israélien.»

Le successeur de Kennedy  n'a pas le charisme de JFK  : il est malléable, sans personnalité, empêtré dans la guerre du Vietnam. Le Texan L. B. Johnson est plus "ouvert" : volontairement ou pas , le nucléaire connait pas .

Son successeur républicain, Richard Nixon, ( Golda Meir le qualifie «le meilleur ami qu'Israël n'ait jamais eu") , en 1969,  donne son aval à une «ambiguïté constructive» qui permet à Tel-Aviv de masquer son arsenal nucléaire.

La thèse d'Avner Cohen (2) est l'existence d'une «sainte trinité» du nucléaire israélien: le flou comme politique officielle, la censure comme pouvoir coercitif et le tabou comme attitude sociale.

Avner Cohen le constate : Israël est actuellement le seul des huit Etats disposant de l'arme nucléaire à maintenir le plus grand flou sur cette capacité..

sources : Strategika, lexpression.dz, Michael Collins Piper, Avner Cohen

photo : domaine public

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