1 Nouvel Hay Magazine

Un tribunal US saisit le manoir de l’ancien ministre des finances d’Arménie : OTC

Pas encore d’accord sur les pourparlers entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan à Washington

Les ministres des Affaires étrangères de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan n’ont pas encore convenu de se rencontrer cette semaine en marge d’un sommet de l’OTAN à Washington, a déclaré lundi le gouvernement d’Erevan.
Ararat Mirzoyan et Jeyhun Bayramov ont été invités au sommet avec des représentants d’autres « États partenaires » de l’OTAN. Le département d’État américain a reconnu la semaine dernière qu’il espérait organiser de nouvelles discussions entre eux lors du sommet prévu les 9 et 10 juillet.
La porte-parole du ministère arménien des Affaires étrangères, Ani Badalian, a déclaré que M. Mirzoyan se rendrait à Washington pour « participer à l’événement avec les partenaires de l’OTAN en marge du sommet de l’OTAN et à d’autres événements consacrés au 75e anniversaire de l’organisation ».
« Des réunions bilatérales sont également prévues », a écrit Mme Badalian sur X. Elle a déclaré au service arménien de RFE/RL plus tard dans la journée qu’aucune réunion avec M. Bayramov n’avait été programmée jusqu’à présent.
On ne sait toujours pas si M. Bayramov se rendra également dans la capitale américaine. S’exprimant à Bakou lundi, le ministre azerbaïdjanais a continué à réaffirmer que la signature d’un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan était subordonnée à la modification de la constitution de l’Arménie.
« La constitution arménienne contient encore des revendications territoriales à l’encontre de l’Azerbaïdjan », a-t-il déclaré. "Nous attendons de la partie arménienne qu’elle prenne des mesures dans ce sens. Pour parvenir à une paix totale, ce facteur doit être éliminé.
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a indiqué à la fin du mois dernier que même si Erevan remplit cette condition, Bakou ne sera pas pressé de signer l’accord de paix. Il a suggéré que les deux parties travaillent d’abord sur les principes de base de l’accord et signent l’ensemble du document à une date ultérieure.
Tigran Grigorian, analyste politique basé à Erevan, a déclaré qu’un tel arrangement permettrait à Bakou de continuer à exercer une pression militaire sur l’Arménie et d’éviter de reconnaître ses frontières.
« Dans l’ensemble, il est clair que Bakou n’est pas intéressé par des négociations sous médiation occidentale », a déclaré M. Grigorian au service arménien de RFE/RL. "L’Azerbaïdjan ne s’est pas fixé pour objectif de signer un accord de paix au cours d’une certaine période.
Il est donc peu probable que les deux ministres fassent des progrès décisifs vers l’accord de paix, même s’ils se rencontrent à Washington.

 

Nouvelles d’Arménie Magazine

9 Juillet 2024

L’Arménie appelle au renforcement des relations avec l’Iran – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

L’Arménie appelle au renforcement des relations avec l’Iran

Son nom pourrait avoir une consonnance arménienne, avec sa désinence en « ian », courante d’ailleurs dans les patronymes iraniens, mais le président turc Recep Tayyip Erdogan, comme pour lever toute ambiguïté, s’est empressé de souligner que Massoud Pezeshkian était d’origine azérie et parfaitement turcophone, en le félicitant pour son élection au deuxième tour le 5 juillet à la présidence de la République islamique d’Iran. Le président turc tenait par là-même à mettre l’accent sur sa proximité ethnique avec le nouveau dirigeant d’un pays avec lequel la Turquie entretient traditionnellement des relations teintées de rivalités et avec lequel il s’emploie à développer depuis quelques temps la coopération. Le premier ministre arménien Nikol Pachinian pour sa part, a avant tout tenu à souligner les bonnes relations liant traditionnellement l’Arménie à son voisin iranien et qu’il a appelé à développer en adressant un message de félicitations ce week end au nouveau président iranien, qui passe pour un réformateur, ce dont les autorités arméniennes ne peuvent que se féliciter. “Les relations avec la fraternelle République islamique d’Iran, qui n’ont cessé de se développer depuis la déclaration d’indépendance de l’Arménie, sont d’une spéciale importance pour le gouvernement et le peuple de la République d’Arménie”, indique Pachinian dans son message de félicitations publié par son cabinet en ajoutant : “Le renforcement continu de relations chaleureuses entre l’Arménie et l’Iran est d’une importance particulière dans le contexte de la coopération bilatérale comme pour la stabilité et la prospérité régionales ”. Le dirigeant arménien s’est dit confiant quant à la capacité de son gouvernement et de celui que va constituer Pezeshkian de mettre en œuvre les accords arméno-iraniens et de “lancer un certain nombre de nouveaux programmes ». Pezeshkian a largement battu au second tour de scrutin le candidat du camp ultraconservateur Saeed Jalili, présenté comme l’héritier politique du président Ebrahim Raisi, disparu fin mai dans le crash de l’hélicoptère qui le ramenait, avec d’autres responsables iraniens, dont le ministre des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian d’une visite officielle à Bakou. Le candidat réformateur, qui a recueilli 53,7 % des suffrages, selon les résultats officiels, devrait être investi dans ses fonctions à l’issue d’une prestation de serment devant les députés iraniens au début du mois d’août. Pachinian figurait au nombre des dignitaires étrangers qui assistaient aux funérailles à Téhéran d’Ebrahim Raisi, dont la mort brutale devait provoquer ces législatives anticipées. A l’issue des cérémonies funéraires, le premier ministre arménien avait été reçu par le guide suprême de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, dont Raisi était présenté comme un dauphin potentiel. Le dirigeant de fait de l’Iran avait alors assuré à Pachinian que son pays allait continuer à “développer ses relations avec l’Arménie”. Khamenei avait souligné à cette occasion que le défunt président iranien était “très sensible aux questions des frontières relatives à l’Arménie” et que ces “préoccupations et intérêts doivent être toujours pris en considération ”. Une allusion à peine voilée aux mises en garde répétées de Téhéran à l’Azerbaïdjan, pays majoritairement musulman chiite comme l’Iran, contre la tentation d’effacer la frontière, courte mais éminemment stratégique, que partage la République islamique d’Iran avec son seul voisin chrétien. Mais Khamenei aurait aussi fait part du trouble de Téhéran face aux efforts du gouvernement de Pachinian visant à réorienter l’Arménie vers l’Occident en la détournant de son allié traditionnel russe. Il aurait fait savoir au premier ministre arménien que Téhéran et Erevan “devraient être capables de défendre nos intérêts par nous-mêmes ». Des mises au point formulées également par l’ambassadeur iranien à Erevan qui avait déclaré avant le scrutin que quel qu’en serait le résultat, l’Iran resterait attaché aux liens l’unissant à l’Arménie et à la défense de sa frontière, tout en exprimant lui aussi ses réserves sérieuses concernant les choix géopolitiques de l’Arménie et son refus de voir des puissances étrangères au Sud Caucase s’ingérer dans les processus à l’œuvre entre les pays de la région. L’ambassadeur iranien est revenu publiquement sur ces critiques le jour de l’élection de Pezeshkian, en exprimant de sérieux doutes quant au résultat des négociations que doivent mener l’Arménie et l’Azerbaïdjan à Washington en marge du 75e sommet de la création de l’Otan, sommet auquel leurs dirigeants ont accepté de participer au grand dam de Téhéran et de Moscou. Les exercices militaires conjoints que doivent mener sur le sol arménien du 15 au 24 juillet des soldats arméniens et américains ont fait également l’objet de vives critiques à Moscou comme à Téhéran, comme lors d’exercices similaires qui s’y étaent tenus en septembre 2023.

Nouvelles d’Arménie Magazine

10 Juillet 2024

Les personnes déplacées de force de l’Artsakh manifestent devant le bureau de l’ONU

Des personnes déplacées du Haut-Karabakh ont organisé une manifestation devant le bureau de l’ONU en Arménie le 9 juillet, exigeant la mise en œuvre des décisions 2021 et 2023 de la Cour internationale de justice de l’Organisation.
L’une des participantes à la manifestation, Armina Avakimyan, a rappelé que l’Azerbaïdjan détruit délibérément les traces arméniennes dans le Haut-Karabakh. Elle a demandé à l’ONU de faire pression sur l’Azerbaïdjan pour qu’il conserve intacts les biens privés et le patrimoine spirituel et culturel des Arméniens du Karabakh jusqu’à leur retour dans le Haut-Karabakh.
Mme Avakimyan estime que les autorités arméniennes sont passives en ce qui concerne le retour des Arméniens du Karabakh. Selon elle, on tente de retirer de l’ordre du jour la question du retour du Haut-Karabakh et de ses habitants. « Si nous avons quitté notre patrie pour des raisons de sécurité physique, cela ne signifie pas que nous nous adaptons à la situation. Même en Azerbaïdjan, on s’étonne que la question des droits des habitants du Haut-Karabakh soit retirée de l’ordre du jour », a conclu le manifestant.

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RUSSIE

Nouvelles d’Arménie Magazine

9 Juillet 2024

Que préparent Moscou, Washington et Pékin, et à quoi l’Arménie devrait-elle se (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Que préparent Moscou, Washington et Pékin, et à quoi l’Arménie devrait-elle se préparer ?

Le 8 juillet, une session du Conseil de sécurité s’est tenue à Erevan. Le communiqué officiel reste bref et modeste, bien que le contexte de cette réunion soit révélateur à la lumière des développements actuels autour de l’Arménie. Un élément clé est que le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a effectué une « guerre éclair diplomatique » en parcourant l’itinéraire Kiev-Moscou-Pékin, annonçant à Pékin que sa prochaine visite serait à Washington. Pendant cette mission diplomatique, Orbán s’est également rendu dans la région occupée de Chouchi, où Ilham Aliyev a organisé un sommet informel de l’Organisation des États turcophones.

Il est évident que cette initiative de Viktor Orbán dépasse le cadre d’une simple démarche personnelle. Il est improbable que Poutine ou Xi Jinping aient pris le temps de l’écouter uniquement sur la base d’une idée personnelle. Il est plus probable qu’Orbán soit porteur d’une idée qui lui a été transmise. Cette « guerre éclair » d’Orbán prend un relief particulier lorsqu’on la considère à partir de mars 2024, période où il s’était rendu en Floride pour rencontrer Donald Trump, alors engagé dans la campagne présidentielle américaine. Orbán avait déjà accueilli Donald Trump Jr. à Budapest avant d’entreprendre son périple à travers Kiev, Moscou et Pékin. Quelques jours plus tard, lors du premier débat télévisé pour l’élection présidentielle américaine, le président sortant Joe Biden a subi une défaite écrasante selon ses propres alliés démocrates. Par la suite, Orbán a annoncé de manière inattendue son départ pour Kiev, malgré des relations tendues entre Kiev et Budapest. Il convient également de noter qu’une conversation téléphonique entre les ministres des Affaires étrangères de la Russie et de la Hongrie s’est tenue à Kiev parallèlement aux pourparlers entre Orbán et Zelensky.

Les actions du Premier ministre hongrois s’inscrivent clairement dans le cadre des discussions en cours entre Washington, Moscou et Pékin, qui touchent non seulement à la question ukrainienne mais aussi à d’autres questions géopolitiques, y compris celles concernant le Caucase.

Dans ce contexte, deux réalités liées au Caucase sont particulièrement intéressantes. Premièrement, Orbán s’est arrêté à Chouchi lors de son trajet de Moscou à Pékin, pour assister au sommet informel de l’Organisation des États turcophones, où il était l’invité principal en l’absence remarquée d’Erdogan. Lors de la rencontre entre Aliyev et Xi Jinping à Astana, une déclaration de partenariat stratégique a été signée entre l’Azerbaïdjan et la Chine. La signature de cette déclaration a probablement poussé Erdogan à se rendre en Turquie-Pays-Bas pour assister à un quart de finale de football, au risque de voir la Turquie perdre, préférant éviter Ilham Aliyev. En son absence, la soi-disant « Déclaration du Karabagh » de l’Organisation des États turcophones a été signée à Chouchi. Bien que la Turquie soit représentée par son vice-président, le « monopole » de la Déclaration de Chouchi signée entre Bakou et Ankara en juin 2021 a été effectivement brisé.

Les membres de l’Organisation des États turcophones, tels que le Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan et l’Azerbaïdjan, entretiennent aujourd’hui des relations bien plus étroites avec Pékin qu’avec Ankara. Ils ont déjà signé des déclarations de partenariat stratégique avec la Chine. Cela indique une transformation géopolitique de l’Organisation des États turcophones, où la Russie et la Chine pourraient jouer un rôle déterminant.

Hakob Badalyan

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USA   

Armenpress

9 Juillet 2024

Samantha Power se rend en Arménie pour affirmer le renforcement du partenariat entre l'Arménie et les États-Unis – ARMENPRESS Agence de presse arménienne

Samantha Power se rend en Arménie pour affirmer le renforcement du partenariat entre l'Arménie et les États-Unis

EREVAN, 8 JUILLET, ARMENPRESS. L'administratrice de l'USAID, Samantha Power, sera en Arménie du 8 au 11 Juillet pour affirmer l'approfondissement du partenariat entre les Etats-Unis et l'Arménie.

"La mission USAID/Arménie annonce le prochain déplacement de l'administratrice Power en Arménie. L'administratrice de l'USAID, Samantha Power, sera en Arménie du 8 au 11 Juillet pour affirmer l'approfondissement du partenariat entre les Etats-Unis et l'Arménie, souligner le soutien de l'USAID à l'agenda des réformes du gouvernement arménien, et faire avancer les efforts pour améliorer la résilience de l'Arménie", lit-on dans le communiqué publié par l'USAID.

Selon le communiqué, au cours de sa visite, l'Administratrice rencontrera des hauts fonctionnaires arméniens, des chefs d'entreprise, des jeunes et des représentants des médias pour souligner l'engagement de l'USAID à renforcer les institutions démocratiques de l'Arménie et à tirer parti de son potentiel économique au profit de tous les Arméniens. 

Elle rencontrera également des personnes déplacées afin de renforcer le soutien des États-Unis au gouvernement arménien en matière de soutien humanitaire, y compris psychosocial, et d'assistance à plus long terme pour aider les personnes déplacées à reconstruire leur vie.

 

Le Courrier d’Erevan

10 Juillet 2024

Washington arrache(rait) sa réunion tripartite | Le Courrier d'Erevan

Washington arrache(rait) sa réunion tripartite

Partis hier à Washington sans s'être mis d'accord sur d'éventuels pourparlers, les ministres arméniens et azerbaïdjanais des Affaires étrangères pourraient se réunir en fin de journée ce 10 juillet, sous les auspices du Département d'État américain, en marge du 75e sommet de l'OTAN.

Par Olivier Merlet

La nouvelle n'émane cependant pas des autorités américaines mais arméniennes: Bien que de voix officielle, celle de la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, Ani Badalyan, elle semble toutefois devoir être prise au conditionnel. . Hier matin, alors que son ministre se trouvait dans l'avion pour Washington, cette dernière reconnaissait pourtant qu'aucun accord n'avait été trouvé en ce sens. Cette nuit encore, à Washington, interrogé sur la possibilité d'une rencontre Mirzoyan-Bayramov, Matthew Miller, le porte-parole du département d'État a simplement déclaré « ne pas avoir d'annonce à faire sur le calendrier. Nous continuons à travailler pour une résolution diplomatique ».

Bakou n'a pas encore confirmé officiellement l'information, l'agence APA la communique cependant, reprenant comme source la déclaration de la porte-parole des Affaires étrangères arméniennes.

Dans son grand jeu d'influence et de conflits interposés avec Moscou, faire asseoir à sa propre table les chefs de la diplomatie arménienne et azerbaïdjanaise relevait pour Washington d'une importance capitale et surtout d'un symbole, en plein sommet-anniversaire de l'Organisation Atlantique. Après deux semaines entières d'efforts très intenses, multipliant les messages, les appels téléphoniques, déléguant ses hauts-représentants dans les deux capitales caucasiennes, l'administration américaine semble finalement parvenue à ses fins, sur le fil. La tenue de cette réunion était son objectif, ce serait sa victoire, ce qu'il en sortira si elle a lieu, on en souhaite le meilleur, ne sera de toutes façons pas son échec.    

Armenpress

10 Juillet 2024

Le ministre des Affaires étrangères participe à une réception officielle à Washington

EREVAN, 10 JUILLET, ARMENPRESS: À l'invitation du président des États-Unis, le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a participé à la réception officielle organisée à l'occasion du 75e anniversaire de la création de l'OTAN. L'événement a eu lieu le 9 juillet à Washington.

Selon un communiqué de presse du ministère arménien des Affaires étrangères, le ministre Mirzoyan a eu des entretiens avec un certain nombre d'homologues des pays de l'OTAN et des pays partenaires.

Un échange de vues a eu lieu avec le Secrétaire d'État américain, M. Antony Blinken, sur des questions bilatérales et des enjeux régionaux.

 

Nouvelles d’Arménie Magazine

10 Juillet 2024

L’Arménie a la volonté politique de signer un traité de paix avec l’Azerbaïdjan (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

L’Arménie a la volonté politique de signer un traité de paix avec l’Azerbaïdjan dans les plus brefs délais affirme Ararat Mirzoyan à Washington

Le 10 juillet, dans le cadre du sommet consacré au 75e anniversaire de la formation de l’OTAN à Washington, à l’initiative du secrétaire d’État américain Antony Blinken, une réunion tripartite a eu lieu avec les ministres des Affaires étrangères d’Arménie et l’Azerbaïdjan, Ararat Mirzoyan et Jeihun Bayramov.

Le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a remercié le secrétaire d’État américain Anthony Blinken pour l’organisation d’une réunion tripartite à Washington.
Ararat Mirzoyan dans son microbloc X a réaffirmé la volonté politique de l’Arménie de conclure et de signer dès que possible un traité de paix avec l’Azerbaïdjan, dans le but d’établir une paix et une stabilité stables dans le Caucase du Sud.
Au cours de la réunion, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken s’est dit convaincu que les parties étaient sur le point de parvenir à un accord de paix.

Krikor Amirzayan

Nouvelles d’Arménie Magazine

10 Juillet 2024

Syunik : Une frontière au cœur des discussions à Washington – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Syunik : Une frontière au cœur des discussions à Washington

Le 9 juillet, les ministres des Affaires étrangères de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan se sont rendus à Washington pour participer au sommet de l’OTAN, invités par le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken. Une question centrale de cette invitation était la possibilité d’une rencontre entre Mirzoyan et Bayramov. Leur dernière réunion avait eu lieu à Alma-Ata, sous l’initiative du Kazakhstan, les 10 et 11 mai. Auparavant, ils s’étaient rencontrés à Berlin en février, suite à un accord lors de la Conférence de Munich sur la sécurité.

Entre ces rencontres, une déclaration arméno-azerbaïdjanaise a été faite le 19 avril concernant la démarcation des territoires de Tavush. Bien que certains territoires aient été restitués à l’Azerbaïdjan, les territoires arméniens occupés par l’Azerbaïdjan n’ont pas été restitués. La déclaration du 19 avril stipulait que les parties devaient s’accorder sur l’ordre de travail des commissions de démarcation avant le 1er juillet. À ce jour, aucun accord n’a été confirmé, sans explication officielle. Il est probable que l’Azerbaïdjan évite un accord qui ne satisfait pas pleinement ses exigences politiques et militaires.

L’Azerbaïdjan insiste également sur la modification de la Constitution arménienne comme condition nécessaire à la signature d’un traité de paix. Dans ce contexte, la question se pose de savoir si une rencontre entre les ministres des Affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais aura lieu à Washington. Le ministère arménien des Affaires étrangères a indiqué qu’aucune rencontre n’était prévue, mais la possibilité d’une initiative américaine pour les faire se rencontrer reste ouverte.

Les États-Unis ont souligné l’importance de ne pas manquer l’opportunité historique de signer un accord entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et d’ouvrir un corridor commercial Azerbaïdjan-Arménie-Turquie de l’Asie centrale à la Méditerranée. Il est donc probable que Washington tentera d’utiliser la présence de Mirzoyan et Bayramov pour avancer ces discussions, peut-être en coulisses. Les États-Unis semblent désormais privilégier un dialogue direct entre Erevan et Bakou.

Il y a environ deux semaines, à Tbilissi, Bayramov a annoncé que les contacts arméno-azerbaïdjanais progressaient et que de nouveaux accords étaient à prévoir. Mirzoyan, de son côté, a récemment accusé Bakou d’être destructeur et de ne pas rechercher la paix. Nikol Pashinyan, lors d’une visite dans le Syunik, a évoqué la possibilité d’un prochain accord concernant cette région. Étant donné l’importance accordée par Washington au corridor commercial, il est probable que la section Syunik de la frontière soit un sujet de discussion à Washington. Notons enfin que, le 9 juillet, l’ambassadeur et l’attaché militaire iraniens ont été reçus par le ministre de la Défense de l’Arménie.

Hakob Badalian

Nouvelles d’Arménie Magazine

10 Juillet 2024

Un tribunal américain saisit le manoir de la famille de l’ancien ministre arménien des finances à Los Angeles

Un tribunal américain a saisi une demeure californienne appartenant à la famille d’un ancien ministre arménien des finances, estimant qu’elle avait été achetée avec des fonds d’origine criminelle. La demeure de Los Angeles appartient à Gurge et Artyom Khachatryan, les fils de l’ancien ministre des finances, Gagik Khachatryan.
Lundi, le bureau du procureur général arménien a annoncé que des négociations entre l’Arménie et les États-Unis étaient en cours pour la restitution à l’Arménie de la plus grande partie du produit de la vente de la maison.
À la mi-juin, Gurge et Artyom Khachatryan ont conclu un accord avec le ministère américain de la Justice pour que la propriété soit confisquée par le gouvernement américain en échange de la conservation de 15 % du produit net de la vente.
Les bureaux qui ont porté l’affaire ont l’intention de recommander le transfert « d’une partie ou de la totalité du produit de la confiscation à la République d’Arménie », peut-on lire dans la déclaration du ministère américain de la Justice.
Le bureau du procureur général arménien a salué ce résultat, déclarant qu’il était le fruit d’une « coopération efficace » entre lui et les autorités américaines. L’affaire a été ouverte aux États-Unis en mai 2022.
Le ministère américain de la justice a décrit la maison comme une « méga-mansion de 30 000 pieds carrés » dans le quartier de Holmby Hills à Los Angeles. Il a indiqué qu’elle avait été achetée en 2011 grâce à des pots-de-vin s’élevant à plus de 20 millions de dollars versés par un homme d’affaires arménien à la famille de Gagik Khachatryan en échange d’un traitement fiscal favorable pour ses entreprises.
Le manoir a été mis en vente en 2022, peu avant le début de la procédure judiciaire, pour 63,5 millions de dollars. Cependant, il n’a pas été vendu, même après plusieurs rabais.
Gagik Khachatryan, un ancien fonctionnaire influent, a été président de la commission des recettes de l’État de 2008 à 2014, puis ministre des finances jusqu’en 2016.
M. Khachatryan et 25 autres personnes, dont ses deux fils, font toujours l’objet d’une enquête pour corruption en Arménie. Au total, 210 propriétés, 13 véhicules, des parts de 29 entités juridiques et plus de ֏33 milliards (77 millions de dollars) pourraient être confisqués par la Cour anticorruption arménienne.
Gurgen et Artyom Khachatryan font également l’objet de poursuites pénales par le Service de sécurité nationale, notamment pour blanchiment d’argent à hauteur de plus de 100 millions de dollars.
Gagik Khachatryan est accusé d’avoir abusé de ses pouvoirs officiels. Le tribunal de la ville d’Erevan examine actuellement des affaires à son encontre pour détournement de fonds à grande échelle, complicité de blanchiment d’argent et réception de pots-de-vin à grande échelle.

 

Nouvelles d’Arménie Magazine

10 Juillet 2024

Armen Grigoryan et Samatha Power ont discuté de la situation créée par la politique de nettoyage ethnique en Artsakh par l’Azerbaïdjan

 

Le 10 juillet, le secrétaire du Conseil de sécurité d’Arménie, Armen Grigoryan, a rencontré à Yerevan la directrice de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), Samantha Power.
C’est ce qu’a rapporté le bureau du secrétariat du Conseil de sécurité d’Arménie.

Armen Grigoryan a salué la visite de la délégation conduite par Samantha Power en Arménie et a souligné que les progrès des programmes mis en œuvre par l’agence en Arménie sont appréciables.
Les interlocuteurs ont discuté de la situation humanitaire créée par la politique de nettoyage ethnique de l’Azerbaïdjan en Artsakh, dans le cadre de laquelle Armen Grigoryan a présenté les mesures prises par le gouvernement arménien pour soutenir les personnes déplacées de force du Haut-Karabakh.
Les parties ont évoqué le projet « Carrefour de la paix » présenté par le gouvernement d’Arménie, dans le cadre duquel ils ont discuté des perspectives de sa mise en œuvre.

Krikor Amirzayan

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EUROPE – FRANCE  

CIVILNET

9 Juillet 2024

La relation franco-arménienne fragilisée par le scrutin

Lorsque les historiens se pencheront sur la dissolution, c’est le mot “désastre”qui reviendra en tête. Le président Macron, que les médias français avaient pris l’habitude de comparer à Jupiter tout le long des premières années de son mandat, sera dorénavant connu dans l’Histoire comme Néron. Ce personnage avait tout. Tout ou presque. Il avait la présidence de la République, une majorité parlementaire, relative certes, mais une majorité tout de même. Il avait un parti en ordre de marche; un socle électoral étroit mais stable et résistant. Le voilà qui perd tout, ou presque.

Sa stratégie d’isoler le parti d’extrême droite (Rassemblement national – RN) s’est révélée erronée. Il avait pensé que les Français, s’étant exprimés massivement en faveur du parti de Marine Le Pen lors des élections européennes du 9 juin, changeraient d’avis pour les élections législatives. Il se retrouve avec un champ politique en ruines qui profite d’abord et avant tout à l’extrême droite et à l’extrême gauche. Suffisant pour décrédibiliser la voix de la France à l’échelle de l’Europe et du monde ; de contribuer à son effondrement économique alors que le pays fait face à une crise d’endettement extrêmement grave.

Ce désastre peut se lire à plusieurs échelles. Il est le résultat naturel d’une politique suicidaire d’un homme tenté par l’hubris. Un homme narcissique qui, déçu du désamour des Français, joue avec le feu au risque de plonger son pays dans le chaos. Sa logique de gouverner au centre a éradiqué la droite et la gauche traditionnelle et exaspéré les extrêmes.

Le malaise démocratique de la France s’est exaspéré et a tout naturellement conduit à renforcer un populisme d’extrême droite et d’extrême gauche porteurs de solutions court-termistes sur des problèmes de nature structurelle.

C’est d’abord et avant tout plusieurs décennies de mauvaise gouvernance qui se traduisent par une insécurité alarmante dans les écoles, dans les quartiers populaires, une immigration incontrôlée qui, à terme, posera un enjeu de nature existentielle, une dette qui dépasse les 110% du PIB ; des déficits dans les comptes publics, une désindustrialisation qui renforce les inégalités sociales, des services publics en crise. De plusieurs décennies de lâcheté et d’abandon…

D’un point de vue arménien, ces résultats du premier tour des législatives ont tout d’un désastre. Surtout si l’on tient compte que la plupart des députés soutiens de la relation franco-arménienne et de la défense de l’Arménie sont issus du parti présidentiel (Renaissance). Ainsi si Astrid Panossian demeure en tête dans sa circonscription de Paris elle n’est pas assurée à 100% de sa réélection au second tour du 7 juillet.

Anne Laurence Petel, présidente du groupe d’amitié France-Arménie à l’Assemblée nationale, femme de courage et de convictions qui avait élevé le niveau des relations franco-arméniennes à un niveau exceptionnel, s’est qualifiée au second tour mais est arrivée en troisième position dans sa circonscription des Bouches-du-Rhône (sud de la France). Contrairement aux consignes de son parti, elle a choisi de rester au deuxième tour. Sa réélection est des plus incertaines, si elle était battue, cela porterait un coup sévère aux relations d’amitié et de travail entre parlementaires français et arméniens.

Arrivée en troisième position Sarah Tanzili, députée sortante de la treizième circonscription du Rhône, figure de la communauté arménienne de France, a dû se désister pour que le candidat de gauche batte celui du Rassemblement national arrivé en premier.

Dans ces moments d’incertitudes et de vérité, il en va de la mobilisation de tous pour redonner un sens à la vie politique et à l’engagement mais aussi de prendre acte des raisons qui fracturent la France et d’avoir le courage de voir le réel en face. Dans cette optique, les Arméniens de France ont une responsabilité historique en raison de leur qualité de médiateurs et de constructeurs de ponts et d’acteurs du développement socioéconomique et culturel.

 

Nor Haratch

9 Juillet 2024

FRANCE – Élections législatives – Le second tour des surprises – Nor Haratch

FRANCE – Élections législatives – Le second tour des surprises

La victoire attendue de l’extrême droite n’a pas eu lieu

La gauche arrive en tête, devant les Macronistes, puis le «Rassemblement national »

Dimanche 7 juillet, au second tour des élections législatives – compte tenu des résultats du premier tour – une large victoire de l’extrême droite “Rassemblement national” était attendue, même pour beaucoup, la question essentielle était de savoir s’il obtiendrait ou non la majorité absolue.

Et pourtant…

Les premiers résultats publiés à 20 heures apportant leur lot de surprises ont déçu certains, tandis que d’autres, alarmés par une possible arrivée au pouvoir de l’extrême droite, ont enfin pu souffler.

Ainsi, le « Nouveau Front Populaire » (NFP), rassemblant les partis de gauche, est arrivé en tête. Il est suivi par “l’Ensemble” réuni autour du parti “Renaissance” du président Macron, tandis que le “Rassemblement National” (RN) occupe la troisième place.

Dimanche soir, selon les résultats non officiels, sur 577 sièges à l’Assemblée nationale, le “Nouveau Front populaire” avait remporté 177-198, “Ensemble” 152-158, le “Rassemblement national” et ses alliés 138-145, “Les Républicains” / Divers Droite 63-67, Divers Gauche 14, UDI Divers Centre 7, autres 9-10.

Aussitôt après la publication des premiers résultats, le Premier ministre Gabriel Attal a tenu une conférence de presse pour annoncer qu’il présenterait « demain matin » (le 8 juillet) sa démission au président de la République, tout en se disant prêt à rester à Matignon, “aussi longtemps que le devoir l’exige”, dans le contexte des Jeux Olympiques.

Le taux de participation était estimé à 67,5%, ce qui est l’indice le plus élevé depuis 1997.

Avec ces résultats, la France peut considérer écartée la menace de l’extrême droite (du moins pour l’instant), cependant une situation très complexe se dessine à l’Assemblée nationale dont personne ne sait encore comment elle sera surmontée. Car les trois courants politiques diamétralement opposés détenant chacun environ un tiers du nombre total de sièges, la gouvernance du pays risque d’être très compliquée.

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TURQUIE-AZERBAÏDJAN

Nouvelles d’Arménie Magazine

9 Juillet 2024

Discussions turco-azéries à Shoushi sur le processus de normalisation avec (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Discussions turco-azéries à Shoushi sur le processus de normalisation avec Erevan

Lors d’une rencontre à Shushi, rebaptisée de son nom azéri de Shousha depuis que les forces azéries en ont pris le contrôle à la faveur de leur victoire sur les Arméniens dans la guerre du Karabakh de l’automne 2020, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le ministre turc des affaires étrangères Hakan Fidan ont discuté vendredi 5 juillet des relations avec leur voisin et ennemi commun, l’Arménie, a fait savoir la présidence azérie, dans un communiqué cité par l’agence de presse turque Anadolu. Les discussions entre les deux proches alliés ont mis en avant le fait que sur les relations de la Turquie et de l’Azerbaïdjan avec leur voisin arménien du Sud Caucase restent tendues, les signes d’une percée diplomatique se confirment au cours des dernières années. Citant par ailleurs la rencontre qui a eu lieu la semaine précédente à Astana, au Kazakhstan, entre Aliev, le président turc Recep Tayyip Erdogan et le premier ministre du Pakistan Shehbaz Sherif, le communiqué du ministère des affaires étrangères souligne que de telles rencontres trilatérales devraient se répéter à l’avenir.
“L’importance a été aussi soulignée de la Déclaration de 2021 de Shusha, qui constitue la base des relations étroites entre l’Azerbaïdjan et la Turquie, et en particulier dans la ville de Shusha elle-même”, ajoute le communiqué, dans une référence à cette ville emblématique que les Arméniens du Karabagkh considèrent comme leur capitale culturelle et les Azéris comme le berceau de la culture turco-azérie ; une ville qui fut donc un enjeu majeur de la guerre de 2020, qui s’acheva sur sa capture par les forces azéries le 8 novembre 2020 ; Lors de ce sommet d’Astana, le président kazakh a par ailleurs réitérer l’engagement de son pays de servir de cadre à la poursuite des négociations de paix entre Azéris et Arméniens.

 

Nouvelles d’Arménie Magazine

9 Juillet 2024

Le moment est venu à l’Arménie de choisir la coopération régionale plutôt que (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

Le moment est venu à l’Arménie de choisir la coopération régionale plutôt que les revendications territoriales affirme Byramov

 

De nouvelles opportunités sont apparues pour construire de nouvelles réalités, la paix, la stabilité et la coopération dans la région. Comme le rapporte APA, c’est le ministre azéri des Affaires étrangères Jeiyun Bayramov qui l’a annoncé.
Selon J. Bayramov, dans les conditions historiques actuelles, « l’Azerbaïdjan défend le dialogue et la paix, et le moment est venu pour la partie arménienne de choisir la coopération régionale plutôt que les exigences territoriales ».
Les concessions territoriales unilatérales réalisées par le gouvernement Pachinian ne sont semble-t-il pas suffisantes pour calmer les appétits de Bakou qui revendique toujours plus…

Krikor Amirzayan

 

Nouvelles d’Arménie Magazine

10 Juillet 2024

Les personnes déplacées de force de l’Artsakh manifestent devant le bureau de l’ONU

Des personnes déplacées du Haut-Karabakh ont organisé une manifestation devant le bureau de l’ONU en Arménie le 9 juillet, exigeant la mise en œuvre des décisions 2021 et 2023 de la Cour internationale de justice de l’Organisation.
L’une des participantes à la manifestation, Armina Avakimyan, a rappelé que l’Azerbaïdjan détruit délibérément les traces arméniennes dans le Haut-Karabakh. Elle a demandé à l’ONU de faire pression sur l’Azerbaïdjan pour qu’il conserve intacts les biens privés et le patrimoine spirituel et culturel des Arméniens du Karabakh jusqu’à leur retour dans le Haut-Karabakh.
Mme Avakimyan estime que les autorités arméniennes sont passives en ce qui concerne le retour des Arméniens du Karabakh. Selon elle, on tente de retirer de l’ordre du jour la question du retour du Haut-Karabakh et de ses habitants. « Si nous avons quitté notre patrie pour des raisons de sécurité physique, cela ne signifie pas que nous nous adaptons à la situation. Même en Azerbaïdjan, on s’étonne que la question des droits des habitants du Haut-Karabakh soit retirée de l’ordre du jour », a conclu le manifestant.

 

Nor Haratch

8 Juillet 2024

 

 

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IRAN

 

Nor Haratch

8 Juillet 2024

En Iran, le réformateur Masoud Pezeshkian remporte la présidentielle – Nor Haratch

 

En Iran, le réformateur Masoud Pezeshkian remporte la présidentielle

Au second tour d’une élection marquée par une forte abstention, ce médecin de 69 ans a battu l’ultraconservateur Saïd Jalili, en promettant d’apaiser la relation de son pays avec l’Occident. En faveur d’une reprise de dialogue sur le nucléaire, cet ancien ministre de la santé sous Mohammad Khatami souhaite sortir l’Iran de l’isolement.

Masoud Pezeshkian, candidat réformateur à l’élection présidentielle en Iran, a battu l’ultraconservateur Saïd Jalili, a fait savoir samedi 6 juillet le ministère de l’intérieur.

Le député Pezeshkian a recueilli plus de 16 millions de votes contre plus de 13 millions à son adversaire, un ancien négociateur nucléaire, sur un total de 30 millions de bulletins déjà dépouillés, selon les autorités électorales. La participation s’est établie à 49,8 %.

  1. Pezeshkian, a assuré samedi qu’il « tendrait la main de l’amitié à tout le monde »« Nous sommes tous des habitants de ce pays, nous devrions utiliser tout le monde pour le progrès du pays », a-t-il aussi lancé, lors de sa première prise de parole.

Le scrutin était suivi avec attention à l’étranger alors que l’Iran, poids lourd du Moyen-Orient, est au cœur de plusieurs crises géopolitiques, de la guerre à Gaza au dossier nucléaire, dans lesquelles il s’oppose aux pays occidentaux, notamment les Etats-Unis, son ennemi juré.

 

Nor Haratch

11 Juillet 2024

Voir la pièce jointe n°1

  • Arrêter ou continuer ?, 1
  • Pachinian : « Le pays a besoin d’une nouvelle Constitution », p.1
  • Aliev prévoit d’installer d’ici la fin de l’année environ 20 000 Azéris dans l’Artsakh occupé, p. 3
  • EURO 2024 : Un footballeur turc crée la polémique en effectuant le signe des « Loups gris » après un match , p.4
  • Nathalie Loiseau qualifie de « honte » la participation de Viktor Orban au sommet des États turciques à Chouchi, p. 5