Les J.O. et les S.D.F. à Paris ( à Los Angeles bientôt où les SDF sont 10 fois + nombreux)
A la préfecture, à ce sujet, ils affirmaient qu’il n’y avait aucun lien entre les Jeux olympiques et ces opérations, et ils maintiennent ce discours aujourd’hui.
dans les autres pays : à Pékin, plus de 1 million de personnes avaient été évacuées pour les Jeux olympiques et à Rio, 77 000 personnes.
Des équipes de Vancouver, (Jeux olympiques d’hiver en 2010), sont venues à Paris, aider à bien comprendre comment cela s’est organisé.
En France, l’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels, (associations qui travaillent sur le terrain), documente : Cette année, les expulsions ont augmenté de 38 % par rapport à la période 2021-2022 et trois fois plus de mineurs concernés.
Avant, on pouvait expulser des campements de 250, 300 personnes, aujourd’hui, dès qu’il y a plus de 10 personnes, elles sont évacuées. On observe aussi une localisation géographique des évacuations , sur les sites olympiques et les zones de festivité.
justifications d’expulsion : pour y procéder, il faut soit une décision de justice, soit un arrêté municipal ou préfectoral. Depuis un an, on constate un recours quasi unique aux arrêtés. Contrairement aux décisions de justice qui prennent plusieurs semaines, ils peuvent être appliqués dans les 24 à 48 heures, donc la contestation auprès du tribunal administratif compliquée puisque l’évacuation a déjà eu lieu et que les personnes sont dispersées et les témoins, difficiles à trouver…
les prochains Jeux olympiques à Los Angeles, où les sans-domicile fixe sont dix fois plus nombreux qu’à Paris, . ceux d’hiver dans les Alpes, en 2030 ,désastreux sur le plan écologique.
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source : collectif "le revers de la médaille"
photo : pixabay