OTC
Les affaires pénales contre les anciennes autorités de l’Artsakh occupé seront bientôt transférées au tribunal de Bakou
Les affaires pénales contre les anciennes autorités de la République de l’Artsakh occupée depuis septembre dernier, seront bientôt transférées au tribunal. C’est ce qu’a déclaré le procureur général d’Azerbaïdjan Kyamran Aliyev à Stepanakert occupée.
Selon lui, les enquêtes concernant 15 personnes sont déjà terminées.
« Tous leurs droits sont garantis conformément à la législation nationale et aux conventions internationales, ils disposent d’avocats et de traducteurs. A ce moment, les accusés, les avocats et les victimes prennent connaissance des éléments de l’affaire pénale. Après avoir terminé la phase de prise de connaissance, l’acte d’accusation sera soumis au tribunal », a déclaré le procureur général d’Azerbaïdjan.
Il convient de noter que les anciens dirigeants de l’Artsakh occupé, Arkady Ghukasyan, Bako Sahakyan, Araik Harutyunyan, ainsi que l’ancien ministre d’État Ruben Vardanyan, l’ancien ministre des Affaires étrangères de l’Artsakh Davit Babayan, l’ancien président de l’Assemblée nationale de l’Artsakh Davit Ishkhanyan et le général de l’Armée de défense de l’Artsakh Levon Mnatsakanyan, tous, sont aujourd’hui illégalement détenus à Bakou. La détention de Davit Manukyan a été prolongée de 4 mois supplémentaires.
Krikor Amirzayan
ARMENPRESS
25 Juin 2024
Entretien téléphonique entre les ministres arménien et turc des Affaires étrangères – Armenpress.am
Entretien téléphonique entre les ministres arménien et turc des Affaires étrangères
EREVAN, 25 JUIN, ARMENPRESS: Le ministre des Affaires étrangères de la République d'Arménie, Ararat Mirzoyan, a eu un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères de la République de Turquie, Hakan Fidan, a annoncé le ministère arménien des Affaires étrangères.
Les interlocuteurs ont discuté des questions relatives à la poursuite du dialogue entre les deux pays ainsi que des développements régionaux.
Le processus de normalisation des relations entre l'Arménie et la Turquie, la mise en œuvre des accords ont aussi été évoqués.
Nor Haratch
24 Juin 2024
Trois mille personnes ont déjà été installées à Stepanakert occupée – Nor Haratch
Trois mille personnes ont déjà été installées à Stepanakert occupée
Les autorités azerbaïdjanaises ont informé que 3 000 personnes ont déjà été installées à Stepanakert occupée.
Selon l’agence de presse “APA”, l’information sur le nombre de “réinstallés” a été publiée par Elçin Yusubov, le représentant spécial du président de l’Azerbaïdjan dans la capitale occupée de l’Artsakh. Il a mentionné que la réinstallation se poursuivra à Stepanakert et dans les régions adjacentes.
« Ce sont des employés d’entreprises d’État qui exercent des activités commerciales. Actuellement, il y a 43 structures à Khankendi (Stepanakert), où travaillent 322 personnes. Il est prévu d’ouvrir prochainement 37 autres structures. Après l’ouverture de l’Université du Karabakh, il est prévu d’augmenter le nombre d’habitants et de structures », a-t-il déclaré.
Les nouvelles d’Arménie
25 Juin 2024
La prochaine étape dans le développement des relations de l’Arménie avec l’UE sera l’exigence du retrait de la base militaire russe affirme l’ancien Premier ministre arménien
La prochaine étape dans le développement des relations de l’Arménie avec l’UE, avant même le début des négociations pour l’adhésion de l’Arménie à l’UE, sera l’exigence du retrait de la base militaire russe d’Arménie. Annonce de l’ancien Premier ministre d’Arménie Khosrov Haroutiounyan réalisée le 25 juin.
Selon Khosrov Haroutiounyan, cette question pourrait également être soulevée en cas de référendum sur l’adhésion à l’UE. Selon l’ancien Premier ministre arménien, seule la Russie pourrait empêcher l’entrée dans la région arménienne du Syunik de l’Azerbaïdjan et la Turquie, qui ne se sentaient pas gênées d’envoyer leurs troupes en Syrie, au Liban et à Chypre.
Khosrof Haroutiounyan se rend cependant compte de l’importance du Syunik pour la région. Et que « le Syunik est le point stratégique le plus important du Caucase du Sud et que la Russie ne peut donc pas le céder », a déclaré l’ancien Premier ministre.
Il s’est dit convaincu que si la présence militaire russe n’aide pas l’Arménie, cette présence ne gênera toutefois pas l’Arménie.
Krikor Amirzayan
Les nouvelles d’Arménie
25 Juin 2024
Hier, un soldat Arménien est mort dans l’une des unités militaires de Syunik
Lundi 24 juin, le département de la caserne de Sissian (Syunik) du ministère de la Défense de la République d’Arménie a reçu un rapport sur la mort de Davit Vahani Nersisyan, un soldat de l’unité de défense N de la RA, le même jour, vers 10h00.
Selon le rapport, alors qu’il faisait la queue devant l’unité militaire, Davit Nersisyan s’est senti soudainement plus mal et a perdu connaissance vers 9h40, ce qui a entraîné son transfert d’urgence à l’hôpital militaire où, vers 10h00, il a été enregistré la mort biologique d’un militaire.
Une procédure pénale a été ouverte auprès du département d’enquête de la troisième garnison du principal département d’enquête militaire de la Commission d’enquête de la RA, conformément aux dispositions de l’article 155, partie 1 du Code pénal de la RA.
Dans le cadre de l’enquête préliminaire, un examen externe du corps a été réalisé, à la suite duquel aucune trace de violence n’a été constatée sur le corps.
Un certain nombre de personnes ont été interrogées et des documents médicaux relatifs au militaire décédé ont été saisis dans l’établissement médical.
Afin de connaître les causes du décès, un examen médico-légal du corps a été prescrit.
Une enquête sera menée. Les mesures d’enquête et opérationnelles nécessaires et urgentes sont prises pour découvrir les circonstances du décès du militaire.
Krikor Amirzayan
Les nouvelles d’Arménie
25 Juin 2024
L’Arménie échangera des informations sur les transactions cryptographiques avec d’autres pays à partir de 2027
L’Arménie échangera des informations sur les transactions de crypto-monnaie avec d’autres pays à partir de 2027, a annoncé lundi Nairui Avetisyan, du Comité arménien des recettes publiques, lors de l’Initiative Asie du Forum mondial de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui s’est tenue à Erevan.
« Depuis 2015, l’Arménie s’est intégrée aux normes internationales de transparence fiscale, mais le processus a reçu un grand élan ces dernières années. L’année dernière, nous nous sommes déjà engagés dans l’échange automatique d’informations », a déclaré M. Avetisyan, qualifiant cette démarche d’étape clé vers l’adoption d’une politique de transparence fiscale plus sérieuse.
M. Avetisyan a souligné que le fait de participer à l’initiative pour l’Asie constituait un nouveau pas en avant pour démontrer que l’Arménie, représentée par le comité des recettes publiques, accordait de l’importance à la mise en œuvre des normes fiscales.
« La transparence fiscale est une question de partage de l’information. Les informations peuvent être partagées sur demande. L’Arménie a déjà passé le processus d’évaluation par les pairs au début du mois de juin. Le mois prochain, notre notation, une évaluation préliminaire de la manière dont nous partageons l’information, sera prête. L’évaluation finale sera publiée en février. À partir de septembre de l’année prochaine, nous échangerons automatiquement des informations avec environ 137 pays », a déclaré M. Avetisyan.
L’Arménie s’engage également à échanger des informations sur les comptes financiers des non-résidents. L’échange d’informations étant toujours fondé sur le principe de réciprocité, l’Arménie recevra également des informations sur ses résidents du monde entier.
« L’Arménie a également rejoint le système de responsabilité des crypto-actifs. Cela signifie qu’à partir de 2027, nous échangerons également des informations sur les transactions effectuées avec des crypto-actifs », a déclaré M. Avetisyan.
Au total, 171 pays sont membres du Forum mondial sur la transparence fiscale et l’échange de renseignements de l’Organisation de coopération et de développement économiques. Le Forum mondial a des initiatives pour les pays d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique. L’initiative pour l’Asie a débuté en 2021 et l’Arménie en est membre.
En 2024-2025, l’Arménie coprésidera l’initiative pour l’Asie.
« Cela signifie que l’Arménie accorde une grande importance à ces normes de transparence. Cela signifie que nous devons disposer d’une législation appropriée et de la possibilité d’échanger des informations. Et, bien sûr, l’ensemble du processus d’échange doit être sûr, toutes les règles de confidentialité et de sécurité doivent être respectées », a noté M. Avetisyan.
L’Arménie a fait l’objet d’une évaluation par les pairs sur ces règles de confidentialité et de sécurité et a obtenu une note très élevée.
Avec Arka
Les nouvelles d’Arménie
25 Juin 2024
L’Azerbaïdjan détruit massivement le patrimoine culturel de l’Artsakh
Le dernier rapport de Caucasus Heritage Watch sur les sites culturels arméniens ciblés par le régime azerbaïdjanais révèle une augmentation de 75 % des sites détruits depuis l’automne 2023.
Validant les avertissements des experts concernant la destruction avancée du patrimoine culturel arménien en Artsakh par l’ Azerbaïdjan, un nouveau rapport du Caucasus Heritage Watch (CHW) confirme une augmentation de 75 % des sites détruits dans la région depuis le déplacement massif de sa population indigène arménienne de souche l’année dernière, selon une histoire en Hyperallergique .
Grâce à des comparaisons d’images satellites entre l’automne 2023, lorsque plus de 100 000 Arméniens de souche ont été forcés de quitter leur patrie par le régime autocratique azerbaïdjanais, et le printemps 2024, le dernier rapport de CHW attire l’attention sur la destruction d’écoles historiques, de lieux de sépulture et de lieux sacrés, et identifie une augmentation de 29 % des sites classés comme menacés dans tout l’Artsakh (également connu sous le nom de Haut-Karabakh).
« Dans l’ensemble, notre cycle de surveillance du printemps 2024 a révélé le plus grand nombre de sites touchés depuis le printemps 2021, lorsque nous avons commencé à surveiller le patrimoine culturel après la Seconde Guerre du Haut-Karabakh », ont écrit les enquêteurs principaux de CHW, Ian Lindsay, Adam T. Smith et Lori Khatchadourian. dans un résumé. Ils ont noté qu’ils avaient accordé une attention particulière aux activités azerbaïdjanaises dans le district de Kalbajar et dans la ville perchée de Shushi (connue sous le nom de Shusha en azerbaïdjanais), qui ont été capturées par le régime lors de la guerre de 44 jours en 2020.
Le rapport comprenait la démolition de l’église de Kanach Zham (en arménien pour « Chapelle verte ») ainsi que la destruction complète du cimetière de Ghazanchetsots à Shushi après que les données du CHW aient fourni des preuves de dommages antérieurs aux deux sites culturels. Au pied de la colline sur laquelle Chouchi a été construit, un village appelé Karintak (« Dashalty » pour les Azerbaïdjanais) a été complètement rasé entre l’automne dernier et avril de cette année, probablement pour faire place à une nouvelle colonie résidentielle azerbaïdjanaise .
CHW, une initiative de recherche dirigée par des archéologues des universités Cornell et Purdue, a ajouté 181 sites du patrimoine arménien à sa liste de surveillance au cours de l’année dernière. Cette liste comprend désormais 489 sites à travers l’Artsakh.
Khatchadourian, co-fondateur du groupe et professeur d’anthropologie à Cornell, a déclaré à Hyperallergic que la base de données de localisation de CHW ne cesse de croître à mesure que le groupe évalue ses priorités.
« La géolocalisation est un travail minutieux qui nécessite plusieurs sources – cartes, images satellite, documents officiels, photographies – pour déterminer les coordonnées géographiques précises des sites culturels », a expliqué Khatchadourian. « Il n’y a aucune place à l’erreur dans ce genre de travail médico-légal. Nous continuerons donc à affiner notre base de données et à préparer notre prochain cycle de surveillance plus tard cette année.
Le rapport de CHW met spécifiquement en évidence la destruction de deux écoles de l’ère soviétique à Tsar et Chragh dont les structures étaient incrustées de fragments architecturaux représentant l’art arménien et d’inscriptions provenant d’autres bâtiments. La démolition de khachkars (croix arméniennes sculptées) des IXe et XIIIe siècles d’une église en ruine depuis longtemps sur le lieu sacré de Kohak près de Chartar et la destruction du cimetière Ghuze T’agh des XIXe et XXe siècles près d’Aknaghbyur sont également discuté.
En outre, le groupe a ajouté cinq églises et deux cimetières à la liste des sites menacés, portant le chiffre de 24 sites en décembre 2023 à 31 en juin 2024. CHW a attribué les risques élevés aux sept sites supplémentaires à des activités de construction ou de démolition reconnaissables autour. la région, ou parce qu’ils possèdent incontestablement des caractéristiques arméniennes telles que des inscriptions.
Le mois dernier, le Centre pour la vérité et la justice, une organisation de défense des droits humains représentant les Arméniens de Californie, a demandé à la Cour pénale internationale d’enquêter sur le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev pour génocide contre les Arméniens. Les chercheurs ont également utilisé le terme « génocide culturel » pour décrire la campagne menée par l’Azerbaïdjan visant à effacer les sites artistiques, historiques et spirituels non seulement en Artsakh mais en Arménie elle-même.
CHW a également attiré l’attention sur les intentions du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev de restructurer la région de l’Artsakh en une « zone d’énergie verte » en 2021 – un plan qui a été accéléré en raison de la sélection de Bakou, la capitale de l’État pétrolier, pour accueillir le 29e Congrès des Nations Unies sur le climat. Conférence du changement en novembre 2024.
« [La conférence] est devenue un moteur pour accélérer les projets de développement que l’Azerbaïdjan utilisera pour « blanchir » son bilan bien documenté de violations des droits de l’homme, de l’environnement et du patrimoine », a écrit le groupe.
Le chercheur de CHW, Ian Lindsay, professeur d’anthropologie à l’Université Purdue, a déclaré à Hyperallergic que CHW exhorte les participants à la conférence « à sauvegarder non seulement l’avenir environnemental de l’humanité, mais aussi son passé irremplaçable ».
« Le développement du Haut-Karabakh ne doit pas devenir un écran d’effacement culturel », a écrit Lindsay dans un courrier électronique. « S’il choisit de les emprunter, l’Azerbaïdjan dispose de voies claires pour devenir un modèle d’environnementalisme dans la région caspienne, des voies qui minimisent les coûts humains et environnementaux du développement dans la région du Karabakh et qui n’effacent pas le riche héritage multiculturel de la région. la région."
Plus d’infos sur le lien plus bas.
Les nouvelles d’Arménie
25 Juin 2024
Les principaux partis politiques du Karabakh en exil en Arménie accusent les autorités de réprimer et de discriminer les réfugiés arméniens du Karabakh
Les principales formations du Haut-Karabakh, désormais en exil en Arménie, ont accusé lundi 24 juin le gouvernement arménien de discrimination et de répression manifestes à l’encontre des Arméniens du Karabakh qui avaient dû tous fuir leur terre ancestrale pour trouver refuge en Arménie après l’offensive militaire lancée fin septembre 2023 par l’Azerbaïdjan qui reprenait en quelques jours le contrôle total du territoire arménien rebelle. “Depuis quelques temps, les autorités arméniennes ciblent différents groupes de citoyens et individus de l’Artsakh sous couvert de démocratie, exerçant une répression et un traitement discriminatoire à leur encontre et en utilisant une terminologie clivante du type ‘Arménien vs. Karabakhi,’” indique un communiqué commun publié par quatre des cinq partis qui sont représentés dans l’instance législative du Karabakh en exil. Ils ont aussi condamné ce qu’ils ont désigné comme une campagne de diffamation contre les Arméniens du Karabakh orchestrée par les alliés politiques du premier ministre Nikol Pachinian et d’autres de ses partisans. Ce communiqué a été suscité par un raid de la police vendredi dans la représentation permanente du Karabakh à Erevan au cours duquel les forces de sécurité ont confisqué une voiture de fonction utilisée par Samvel Shahramanian, le dernier et éphémère président du Karabakh, exil en Arménie. Cette intervention musclée de la police est intervenue une semaine après que Pachinian eut accusé les leaders du Karabakh, sans les nommer, d’encourager les réfugiés du territoire arménien à participer aux manifestations antigouvernementales à Erevan et les avait menacés de graves conséquences. Le Comité d’enquête d’Arménie a récusé les soupçons relatifs aux motivations politiques de telles mesures. Il a indiqué que la limousine de Shahramanian avait été ciblée dans le cadre d’une enquête criminelle en cours visant son garde du corps et chauffeur. Les partis du Karabakh affirment quant à eux que les actions de la police “montrent le fait que les autorités actuelles de l’Arménie ont outre passé les limites des valeurs tant légales que morales”. Ils ont aussi dénoncé la charge de la police le 12 juin sur les manifestants demandant la démission de Pachinian, en précisant que les autorités sont prêtes à violer la Constitution arménienne et à faire usage d’une “ force disproportionnée ” pour conserver le pouvoir. Les autorités ont sévi le mois dernier contre les maires en exil de Stepanakert et de deux autres villes du Karabakh qui avaient exprimé leur soutien au mouvement de protestation conduit par l’archevêque Bagrat Galstanian. L’un d’entre eux est en prison, tandis que les deux autres ont été placés en résidence surveillée dans l’attente du verdict de leur procès pour fraudes et faux, des accusations qu’ils récusent avec véhémence.
Le Courrier d’Erevan
20 Juin 2024
Le ministère de la Culture dénonce les nouvelles tentatives de falsification historiques de Bakou
Le ministère de la Culture a publié ce 20 juin un communiqué s'élevant contre de nouvelles campagnes azerbaïdjanaises de dénigrement et de désinformation contre le patrimoine culturel et historique arménien
Le ministère de l'Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports de la République d'Arménie nie officiellement les publications sur différentes plateformes médiatiques d'Azerbaïdjan, prétendant que les travaux de réparation et de restauration des monuments de l'histoire et de la culture arméniennes situés dans les zones délimitées entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan (et pas seulement) viseraient à l'élimination des "traces de calcaire".
De telles informations constituent des mensonges évidents, une autre manifestation de la politique manipulatrice de l'Azerbaïdjan consistant à falsifier les faits historiques.
En particulier, l'église du village de Kirants, province du Tavush, basilique arménienne à trois nefs a été construite au XIXème siècle en pierre brute locale. L'inscription "année 1888 "( "1888 ամի") indiquant sa date de construction et portant à sa droite une inscription en langue arménienne confirme le fait de son origine arménienne. Elle est conservée dans la partie supérieure de la fenêtre sud du bâtiment.
L'église à dôme central de Saint-Astvatsatsin à Voskepar, province du Tavush, a été construite au VIIème siècle. Elle appartient aux structures de type "Mastaraya" de l'architecture des églises arméniennes du début du Moyen Âge (Saint Hovhannes de Mastara, Saint Grégoire d'Harichavank, Saint Gevorg d'Artiki, Arakelots de Kars). L'église médiévale de Voskepar a subi d'importantes réparations en 1975-1977, mais en raison d'infiltrations causées par les précipitations atmosphériques, les couvertures du toit de l'église ont été détruites et ses poutres endommagées. La toiture du monument sera restaurée en 2024 grâce aux fonds de l'État.
La cathédrale paléochrétienne de Yereruyk, Province du Shirak, qui a également été visé par la propagande de désinformation azerbaïdjanaise et présenté comme un monument turc avec de fausses prétentions historiques, est inclus dans la liste préliminaire du patrimoine culturel mondial de l'UNESCO et dans la liste des plus beaux monuments culturels menacés d’Europa Nostra.
Yereruyk et ses environs regorgent de richesses culturelles, comme en témoignent les résultats des études menées par les expéditions archéologiques arméniennes et italiennes au fil des années.
Le projet de renforcement et de restauration de la cathédrale paléochrétienne de Yereruyk est réalisé dans le cadre de la coopération entre le ministère de l'Éducation et de la Culture de la République d'Arménie et, avec le financement du "Fonds de préservation des valeurs culturelles" de l'ambassade des États-Unis en Arménie.
La préservation, la restauration et la vulgarisation du patrimoine historique et culturel de la République d'Arménie sont l'une des priorités du Ministère de l'Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports de la République d'Arménie, l'État travaille continuellement dans cette direction.
Nous appelons les milieux concernés en Azerbaïdjan à ne pas déformer les faits historiques, ainsi qu'à assurer la préservation des monuments historiques et culturels arméniens sous le contrôle de l'Azerbaïdjan, en particulier à assurer les visites de la mission d'observation internationale chargée de la surveillance des monuments arméniens sur le territoire du Haut-Karabakh.
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RUSSIE
Le Courrier d’Erevan
30 Mai 2024
La "route de la vie" des orphelins de Leningrad en Arménie | Le Courrier d'Erevan
La "route de la vie" des orphelins de Leningrad en Arménie
Sanahin, faubourg d'Alaverdi dans la province du Lori, fait depuis une semaine les gros titres de l'actualité arménienne. Victime de la folie du Debed et de ses crues le 26 mai, village sinistré au cœur des inondations qui ont frappé le Nord de l'Arménie, Sanahin fut pourtant, en d'autres temps, un lieu de refuge et d'espoir.
Par Aram Gareginyan
Le documentaire “1942, la route de la vie vers Sanahin” raconte l’histoire de l’orphelinat N51, évacué lors du siège de Leningrad pendant la Seconde Guerre Mondiale et transféré en Arménie, à Sanahin, y trouvant abri et sécurité.
Cette histoire méconnue a été mise en lumière par une groupe des journalistes de Saint-Petersbourg mené par Yekaterina Dodzina et Andreï Radin après de méticuleuses recherches. Le film a déjà été projeté dans la capitale culturelle russe, à Sanahin et à Erevan, puis retransmis à la télévision arménienne. D'autres projections sont programmées sur les chaines russes.
À l'origine de l'histoire, une simple rencontre, dans une boutique, avec la petite fille de la directrice d’un ancien orphelinat., cette dernière avait conservé des décennies durant les archives de sa grand-mère d’origine juive, Hana Gerchenok. Aux premiers mois de la guerre, N51, encore jardin d’enfants, se transforma peu à peu en orphelinat ou en refuge pour ceux dont la mère restée seule ne pouvait plus s'occuper. Hana enregistrait tout dans un journal personnel, avec ses pensées et mémoires, elle écrivait, dans les moindres détails, tous les épisodes de ce changement, l'état de santé de chaque enfant surtout, tous extrêmement fatigués par la faim. Elle conservait même les coupures de journaux lorsqu'elles parlaient de l’orphelinat y compris celles en arménien.
. Au centre, Hana Gerchenok (avec les lunettes) et les enfants de Leningrad – Sanahin
L’enfer du siège
Au printemps, après l’enfer de l’hiver 41-42, plusieurs orphelinats furent déplacés sur le lac Ladoga, via La route de la vie, la seule voie de communication qui subsistait entre Leningrad et le reste du territoire soviétique.
Sur les notes d'Hana, le film fait parler Galina Kharitonova, sœur d’Alik Dymschitz, l’un des élèves de l’orphelinat. « Nous étions totalement affamés. Mon frère, déjà, ne pouvait plus se porter. Il avait 10 ans et moi 15. Quand notre mère a appris que nous pouvions être évacués, elle vint elle-même avec une luge pour le trainer jusqu'au point d'évacuation. Le médecin lui dit : « Il ne peut pas se lever, il va mourir. Ma mère répondit : « il va mourir s’il reste là. Évacuez-le ».
L’orphelinat est transféré à Krasnodar, au sud de Russie. Évacué une nouvelle fois en août 1942, il franchit les montagnes du Caucase et s'établit en Arménie, où il restera jusqu’à la fin de la guerre ainsi que 4 autres orphelinats de Leningrad). Sanahin sa destine finale, était connu pour son monastère du Moyen-âge. C'était aussi le lieu de naissance d’Anastas Mikoyan, l’un des hauts fonctionnaires du gouvernement du Staline.
Mek, yerku, yerek…
Les Sanahnetsis aidaient les enfants avec tout ce qu’ils pouvaient, même si eux-mêmes n’avaient presque rien à manger. Les hommes étaient sur le front, les femmes restées au village pour accomplir seules tout le travail agricole. Les céréales, la viande, le lait et les fruits étaient immédiatement réquisitionnés pour les besoins de l’armée et des hôpitaux militaires.
Les orphelins aidaient aussi en cueillant les épis de blé restés dans les champs après la récolte. Ils n’en laissaient un seul épi : ils savaient trop bien le prix du pain…
« Quand nous avons rencontré et parlé avec les survivants de ces orphelins, à Saint-Petersbourg, nous avons vu que l’histoire de l’Arménie est encore vivante dans leurs familles. Ils utilisent quelques mots d'arménien au quotidien, et même leurs petits enfants savent compter jusqu’à 10 », raconte Yekaterina Dodzina.
Un cadeau inestimable
Les enfants ne parlaient pas des souvenirs de leurs familles après leur arrivée en Arménie. Courant forêts et montagnes, ils cueillaient des mûres, des noisettes et des herbes sauvages… La guerre continuait et les rations restaient maigres. « À cette époque, les enfants ont commencé à se rappeler », écrit Hana Gerchenok. La mère de l'entre eux était parti vendre son gramophone, en espérant pouvoir acheter un peu de pain. Elle n'est jamais revenue. La mère d’une autre qui tissaient des filets de camouflage pour les canons, a été tuée par un tir d'obus…
« J’étais dans un hôpital à Erevan pour un traitement. Une femme a voulu m'adopter. Je ne voulais pas. J’attendais ma mère : j’espérais qu’elle soit encore en vie », dit Varvara Vasilyeva, une ancienne élève de l’orphelinat et grand-mère de l’auteur de cet article. Son futur mari, mon grand-père, Vazrik Korkotyan, et son frère ainée, Vahram, étaient à la guerre.
Après l'armistice, la directrice de l'orphelinat raconte qu'elle ne pouvait plus recueillir d'autres enfants. Leningrad avait été dévastée par les déluges de bombes nazies et il y avait une pénurie aigüe de logements. Les enfants de moins de 14 ans resteraient donc à Sanahin et plus tard à Erevan. Dans les décennies qui suivirent, plusieurs d’entre eux retournèrent dans leur ville natale, certains y vivent encore, un autre en Israël et encore un autre en Allemagne. Mais Sanahin reste à jamais dans leur mémoire.
« Les épis d’Arménie ?! Mais… C’est un cadeau inestimable », dit Galina Griaznova à Saint-Pétersbourg, à qui l'on a porté les épis de son enfance, ceux de Sanahin.
Les nouvelles d’Arménie
25 Juin 2024
Erdogan « rencontrera probablement » Poutine au Kazakhstan début juillet
Le président turc Recep Tayyip Erdogan « rencontrera probablement » son homologue russe Vladimir Poutine au Kazakhstan « dans les prochains jours », a déclaré lundi à la télévision le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan, faisant référence à un sommet qui doit se tenir à Astana.
« Notre président le rencontrera probablement au Kazakhstan dans les prochains jours », a déclaré M. Fidan.
Le ministère turc des Affaires étrangères a précisé à l’AFP qu’il évoquait une possible rencontre entre les deux chefs de l’Etat à Astana lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai qui se tiendra les 3 et 4 juillet.
La dernière rencontre de MM. Erdogan et Poutine a eu lieu en septembre 2023 à Sotchi, en Russie.
Le chef de la diplomatie turque s’est rendu début juin en Russie, où il a assisté à une réunion des Brics et a été reçu par M. Poutine, ainsi que son homologue russe Sergueï Lavrov.
Ankara, qui veille à maintenir des relations aussi bien avec Kiev qu’avec Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, a, à plusieurs reprises, offert ses bons offices pour une sortie négociée du conflit entre les deux pays.
M. Erdogan a reçu en mars le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Istanbul. Il s’était préparé à accueillir le président russe le 9 février, visite finalement reportée à une date ultérieure.
La Turquie, membre de l’Otan, est voisine, sur la rive sud de la mer Noire, des deux pays en guerre depuis février 2022.
Ankara,AFP) –
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EUROPE – FRANCE
ARMENPRESS
25 Juin 2024
Emmanuel Macron se dit prêt à dialoguer avec Vladimir Poutine – Armenpress.am
Emmanuel Macron se dit prêt à dialoguer avec Vladimir Poutine
EREVAN, 25 JUIN, ARMENPRESS: Le président français Emmanuel Macron a déclaré qu'il poursuivrait le dialogue avec son homologue russe Vladimir Poutine. C'est ce que rapporte Armenpress, citant un rapport de l'agence TASS.
"Je poursuivrai le dialogue avec Vladimir Poutine. Non, ces derniers mois (nous ne communiquons pas), mais je n'exclus pas la possibilité de parler d'un sujet ou d'un autre", a déclaré M. Macron sur le podcast Generation Do It Yourself.
- Macron a souligné qu'il "croit à la force du dialogue".
"Je parle avec une sincérité absolue : je crois qu'il est toujours important de poursuivre le dialogue", a déclaré le président français.
Le chef de l'État français a ajouté qu'il discuterait avec le président russe, en particulier, "du sujet des centrales nucléaires", sans préciser ce qu'il entendait exactement par là.
Auparavant, M. Poutine avait déclaré que Moscou était prêt à coopérer avec Paris si la France le souhaitait. Selon le dirigeant russe, il avait de bonnes relations de travail avec M. Macron, mais le président français y a mis fin.
Courrier d’Erevan
28 Janvier 2024
Cette semaine, nous vous proposons une entrevue avec Tigran Yégavian
Le Courrier d'Erevan présente chaque semaine des personnalités francophones, qu'elles soient d'origine arménienne ou non, qui contribuent au développement d'une Arménie sociale, intellectuelle et humaine. À travers des podcasts de 20 minutes enregistrés à la Radio Van à Erevan, ces invités partagent leurs visions et expériences de vie dans un pays en pleine évolution, mettant en avant des actions significatives malgré les défis liés à la guerre et l'espoir d'un monde meilleur. Cette semaine, nous vous proposons une entrevue avec Tigran Yégavian. Tigran Yégavian, diplômé de Sciences Po Paris et des Langues’O est journaliste, arabisant et écrivain. Comment la Diaspora arménienne vit-elle les bouleversements que l'Arménie connaît ? Comment allier les savoirs et les compétences de la diaspora avec la politique locale et ses structures étatiques ? Enfin Tigran Yégavian nous donne son analyse sur la situation critique du Haut-Karabakh et le Blocage du Corridor de Latchin.
Cette semaine, nous vous proposons une entrevue avec Tigran Yégavian (youtube.com)
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TURQUIE-AZERBAÏDJAN
Nor Haratch
24 Juin 2024
LES VOLEURS DE BAKOU – « 11e conférence internationale » sur l’Albanie du Caucase à Bakou
« Forum mondial du dialogue interculturel », « Grand prix de Formule 1 », « COP 29 », « Sommet inter-religieux », les événements internationaux vont se succéder à Bakou jusqu’au mois de novembre prochain. Entre temps, les sportifs azerbaïdjanais dont certains avaient ouvertement exprimé des idées racistes et des appels au meurtre d’Arméniens (1) seront présents à Paris sous les couleurs de leur pays. Pourtant, lors de ces mêmes Jeux olympiques, les athlètes russes et biélorusses devront – c’est le « minimum syndical » – se présenter sous une bannière neutre. L’éternelle politique du « deux poids deux mesures »
Encouragé par cette complicité universelle, Aliev multiplie donc les événements internationaux, et comme le dit l’adage populaire, comme « on n’attire pas les mouches avec du vinaigre », il invite à grands frais dans sa capitale des participants à des colloques, symposiums et sommets de tout type. La très riche « Fondation Aliev » assure le financement et la logistique, tandis que le « Centre international pour le multiculturalisme » et d’autres institutions d’État, dont le « Comité pour le travail avec les organisations religieuses » (2), servent de caution morale ou scientifique à ces manifestations.
C’est dans ce contexte que s’est tenu à Bakou le 20 avril dernier la « 11ème conférence internationale sur l’Albanie du Caucase » avec la participation de plusieurs centaines d’intervenants étrangers. On notera cependant l’absence de représentants renommés de la communauté scientifique internationale. Mais, dans le même temps, la présence de deux dignitaires « d’Églises sœurs », l’archimandrite Alexey Nikonorov du diocèse russe orthodoxe d’Azerbaïdjan et l’archevêque Gabriyel Akyüz, de l’Église orthodoxe Syriaque de Turquie (3).
Pour des raisons techniques, ce texte est publié deux mois après l’événement mais il conserve toute son actualité et un intérêt évident pour les spécialistes de la question.
La lecture de ce communiqué ne peut naturellement provoquer que les plus grandes réserves quant aux finalités de cette conférence aux prétentions scientifiques.
Ses organisateurs sont évidemment conscients de l’ineptie que représente l’organisation de telles manifestations. Une seule citation, celle de l’académicien Kamal Abdullah, suffit pour le comprendre : « l’établissement des circonstances de la création de l’État azerbaïdjanais repose sur des travaux scientifiques fiables. C’est la principale différence de principe qui caractérise l’Azerbaïdjan. La vérité est que lorsque nous sondons les profondeurs de l’histoire, nos monuments culturels et historiques expriment cette réalité ». La communauté scientifique internationale, par son absence, témoigne de l’exact contraire.
Peu importe. Leur motivation est ailleurs. Elle est double.
En serviteurs zélés, ils répondent à la commande de leur président et utilisent jusqu’au dernier manat les très généreuses subventions de la Fondation Aliev. Le résultat importe peu. Personne n’est dupe.
Ni les commanditaires, ni les participants qui auront profité d’un accueil somptuaire dans des palaces luxueux qu’aucun colloque scientifique international tenu hors d’Azerbaïdjan ne leur aura jamais assurés. En échange, ils auront apporté au Khan de Bakou un ersatz de caution universitaire auquel ils ne croient pas eux-mêmes, et auront, en « idiots utiles », visité les villes et villages de l’Artsakh occupé où leurs « collègues » azéris leur auront livré la doxa officielle alievienne sur « l’héritage albanien » de la région.
En définitive, au sortir, il y a d’un côté les « voleurs d’histoire » qui tentent de capter l’héritage d’autrui, et de l’autre, les « receleurs » qui font mine d’ignorer l’origine du larcin dont ils profitent.
Dans cette affaire, qui sont les pires ?
Traduction, documentation et notes de Sahag SUKIASYAN
Le texte du communiqué diffusé par la presse azerbaïdjanaise
Le 20 avril, le « Centre international pour le multiculturalisme » de Bakou, « l’Institut d’histoire et d’ethnologie de l’Académie nationale des Sciences » de l’Azerbaïdjan, « l’Association d’échange culturel Azerbaïdjan-Corée » et la « Communauté chrétienne albanaise-oudie » ont conjointement organisé la 11ème conférence internationale sur le thème « L’Albanie du Caucase : ethnoarchéologie, sources écrites et monuments historiques ». L’objectif de la conférence était de réunir d’éminents représentants internationaux des études albaniennes et d’assurer la tenue de débats scientifiques féconds.
Lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence, le directeur de l’Institut d’histoire et d’ethnologie de l’Académie Nationale des Sciences d’Azerbaïdjan et docteur en histoire, le professeur Karim Chukurov, a déclaré que l’Albanie du Caucase existait depuis près de 1 000 ans. Cet État a créé un nouveau modèle historique par sa contribution à l’histoire universelle. L’Azerbaïdjan est aujourd’hui devenu le centre mondial des études albaniennes. Un important travail scientifique y est mené pour l’étude de l’histoire de l’Albanie du Caucase.
La question la plus importante concerne l’histoire et la géographie de l’Albanie caucasienne. Cet État qui était situé sur les deux rives du fleuve Koura (4) s’est développé dans cette même zone géographique historique.
En Azerbaïdjan, l’étude scientifique de l’Albanie caucasienne est menée de manière institutionnelle plutôt qu’individuelle (5). Jusqu’à cette 11ème conférence, un long chemin a été parcouru, des recherches sérieuses ont été menées et publiées. Aujourd’hui, l’albanologie continue d’être l’une des orientations scientifiques de l’histoire de l’Azerbaïdjan.
L’académicien Kamal Abdullaev, président du conseil d’administration du « Centre international de Bakou pour le multiculturalisme » et Recteur de l’Université des langues d’Azerbaïdjan, a noté que ceux qui lancent des affirmations sans fondement sur l’histoire de l’Albanie du Caucase, c’est-à-dire les « scientifiques » de l’Arménie voisine et ceux qui les soutiennent, ne sont pas motivés pas la recherche scientifique, mais par des considérations politiques. Ils poursuivent le rêve d’une « Grande Arménie » et prétendent ainsi écrire l’histoire de leur pays. Dans le même temps, la politique azerbaïdjanaise attend des résultats de la science. Et de ce point de vue, la vérité est de notre côté.
L’académicien Kamal Abdullah a déclaré que l’établissement des circonstances de la création de l’État azerbaïdjanais reposait sur des travaux scientifiques fiables. C’est la principale différence de principe qui caractérise l’Azerbaïdjan. La vérité est que lorsque nous sondons les profondeurs de l’histoire, nos monuments culturels et historiques expriment cette réalité. Le travail conjoint des historiens et des spécialistes de la littérature au service de l’étude de l’Albanie caucasienne est extrêmement important.
Ravan Hasanov, le directeur exécutif du « Centre international du multiculturalisme de Bakou », a souligné que l’Azerbaïdjan était l’héritier historique direct et le protecteur du riche patrimoine ethnoculturel albanien, de la culture ancienne et médiévale de l’Albanie du Caucase et de tout le patrimoine historique et religieux créé par les ethnies qui ont vécu dans cette région au cours des siècles. Il joue le rôle de principal centre mondial de recherche pour l’étude systémique de l’histoire et du patrimoine ethnoculturel de l’Albanie du Caucase. Il a souligné que l’étude des problèmes importants des études albaniennes dans les domaines de l’histoire, de l’archéologie, de l’anthropologie, de l’ethnologie, de la linguistique, de l’architecture et de l’art, la préservation et la protection du patrimoine ethnoculturel albanien constituent l’un des vecteurs importants de la politique multiculturelle de notre pays.
Le « Centre international pour le multiculturalisme » de Bakou se concentre en permanence sur des projets liés à l’Albanie du Caucase. Il organise régulièrement des conférences internationales, des présentations et des tables rondes afin de diffuser auprès d’un large public les recherches des scientifiques locaux et étrangers liées au patrimoine matériel et culturel, à l’histoire, à la géographie et à la population de l’Albanie du Caucase, qui appartient aux périodes antique et médiévale de l’histoire de l’Azerbaïdjan. Les matériaux présentés lors de ces conférences sont ensuite publiés dans différentes langues par le « Centre international de Bakou pour le multiculturalisme » et ils s’ajoutent aux supports pédagogiques déjà utilisés à l’étranger. Je pense que notre conférence d’aujourd’hui sera également au centre de l’attention du public.
Parmi les autres intervenants, figuraient le Directeur de l’Institut turc d’Histoire, le Docteur-professeur Yüksel Özgen, le Directeur général de l ‘Institut d’histoire et d’ethnologie du Comité scientifique du ministère des Sciences et de l’Éducation du Kazakhstan, membre correspondant de l’Académie des sciences du Kazakhstan, docteur en sciences historiques, le professeur Ziyabek Kabuldinov, le Directeur de l’Institut d’histoire de l’Académie des sciences d’Ouzbékistan, docteur en sciences historiques, l’ académicien Azamat Ziyo Gafaz qui a souligné l’importance d’étudier le patrimoine matériel et culturel de l’histoire, de la géographie, de l’ethnographie de l’Albanie et la population. Il a été indiqué que la conférence contribuerait aux travaux menés dans cette direction.
Des conférences sur les thèmes « Géographie historique et archéologie de l’Albanie du Caucase, situation intérieure de l’Albanie du Caucase, relations internationales et politique étrangère », «Écriture, religion et culture en Albanie caucasienne » (6),« Population et héritiers de l’Albanie caucasienne » se sont déroulées dans le cadre de ce symposium. Lors de ces conférences, ont été présentés les travaux d’experts en albanologie venus de Turquie, du Kazakhstan, d’Ouzbékistan, de Corée du Sud, de Russie, de Pologne, d’Italie, de Géorgie, d’Allemagne, de France (7), du Canada, des États-Unis et de Lituanie .
Il convient de noter que l’Azerbaïdjan joue le rôle de principal centre de recherche mondial pour l’étude systémique de l’histoire et du patrimoine ethnoculturel de l’Albanie du Caucase.
L’Albanie du Caucase occupe depuis près de mille ans (8) une place importante dans la vie de la région et a laissé un héritage historique important. Grâce à l’étude approfondie de ce patrimoine, le domaine scientifique des études albaniennes a été créé et se développe encore aujourd’hui.
La République d’Azerbaïdjan est l’héritière historique directe et la protectrice du riche patrimoine ethnoculturel albanais, de la culture ancienne et médiévale de l’Albanie caucasienne et de tout le patrimoine historique et religieux créé par l’ethnie qui a vécu dans cette région des siècles durant.
Étudier les problématiques importantes des études albanaises dans les domaines de l’histoire, de l’archéologie, de l’anthropologie, de l’ethnologie, de la linguistique, de l’architecture et de l’art, préserver et protéger le patrimoine ethnoculturel albanien est l’une des orientations importantes de la politique multiculturelle de notre pays.
Le programme «Étudions l’Albanie du Caucase » du « Centre international du multiculturalisme de Bakou » a été mis en œuvre dès les premiers jours de fonctionnement du centre. Dans le cadre de ce programme, on trouve les travaux des chercheurs locaux et étrangers liées au patrimoine matériel et culturel, à l’histoire, à la géographie et à la population de l’Albanie caucasienne, qui appartiennent aux périodes antique et médiévale de l’histoire de l’Azerbaïdjan. Des conférences internationales, des présentations et des tables rondes sont régulièrement organisées afin de transmettre la recherche à un large public.
Le 19 avril, les participants à la conférence se sont rendus en visite dans les localités de Hadrut [Հադրութ ]et de Tugh [Տող]de la région de Khojavend [Մարտունի]
Ci-dessous, les liens azerbaïdjanais qui revoient à cette conférence.
https://youtu.be/EMLGCEfAglE?
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(1) On se souvient en particulier qu’en novembre 2020, Nurlan Ibrahimov, le responsable de la communication du Qarabağ FK avait appelé à « tuer tous les Arméniens, jeunes et vieux, sans distinction ».
(2) Véritable « Ministère des Cultes » créé sur le modèle du « Diyanet İşleri Başkanlığı » le Ministère des cultes de Turquie, « l’autre État laïc » de la région. Depuis 2001, l’année de sa création par Heydar Aliev, cet organe d’État contrôle d’une main de fer l’activité de toutes les communautés religieuses du pays, qu’elles soient musulmanes, chrétiennes ou juives.
(3) Auteur d’un ouvrage sur « l’Église d’Albanie », le premier est surtout connu pour le zèle avec lequel il sert depuis de nombreuses années la propagande azerbaïdjanaise. Administrateur du diocèse russe de Bakou jusqu’à une date récente, il n’a cependant pas réussi à se faire nommer à la tête de ce diocèse malgré le soutien des autorités locales. Le 30 mai dernier, c’est l’évêque Alexey Sminov qui a été désigné à cette charge par le Synode de l’Église russe. Le second, le métropolite Gabriyel Akyüz, est un religieux de l’Église orthodoxe syriaque de Turquie. Un personnage « sulfureux » qui avait été défroqué en 2021 et récemment rétabli dans ses fonctions, en raison de « problèmes au sein de l’archidiocèse de Tur Abdin ».
(4) Cette affirmation est entièrement fausse, cet Etat ne s’est étendu que sur la rive gauche de ce fleuve.
(5) On comprend évidemment pourquoi.
(6) On peut espérer que dans le cadre de la conférence consacrée à ce thème, les participants n’auront pas manqué de souligner le rôle capital de Saint Mesrob Mashdots en tant qu’inventeur de l’alphabet albanien. Pour l’information des organisateurs, très récemment, des ouvrages ont été publiés sur l’Albanie du Caucase, un sous la direction de Jost Gippert et de Jasmina Dum Tragut, et un autre sous la direction d’Igor Dorfmann Lazarev. Jost Gippert qui a été l’un des déchiffreurs de l’albanien du Caucase est l’un des savants les plus qualifiés dans ce domaine. On peut aussi citer Marco Bais qui a écrit une histoire de l’Albanie du Caucase.
(7) Curieusement, le communiqué ne cite aucun nom de spécialistes français, connu ou moins connu. Aucun des spécialistes de la région que j’ai contactés n’était ni informé, ni invité, à cette « conférence internationale » .
(8) Cette seule affirmation permet de juger de la compétence des organisateurs de cette conférence lorsqu’ils affirment que l’Albanie occupe depuis près de mille ans une place importante dans la vie de la région. C’est rajeunir de manière drastique ce pays lorsque l’on sait qu’il y avait déjà en 66 avant notre ère, c’est-à-dire il y a plus de 2000 ans, un roi d’Albanie nommé Oroisès qui s’opposa à Pompée.
Nor Haratch
24 Juin 2024
“Erdogan dit que les Arméniens d’Arménie devraient faire confiance à l’Azerbaïdjan et à la Turquie plutôt qu’à la diaspora”
La journaliste américaine Lindsay Snell dans un post publié sur son compte du réseau social “X”, faisant référence à un discours prononcé par le Président turc à Izmir au mois de mars dernier, écrit : « Erdogan dit que les Arméniens d’Arménie devraient faire confiance à l’Azerbaïdjan et à la Turquie plutôt qu’à la diaspora. Cela rapprochera l’Arménie de la paix avec l’Azerbaïdjan et la Turquie, qui considèrent que l’Arménie entière est “ l’Azerbaïdjan occidental ” ».
Snell a joint à son poste une vidéo du passage du discours susmentionné auquel elle fait référence. (vidéo 0024s en turc).
https://x.com/LindseySnell/
https://x.com/i/status/
Nor Haratch
22 Juin 2024
L'Azerbaïdjan accuse l'Arménie de « ne pas reconnaître » les frontières – Nor Haratch
L’Azerbaïdjan accuse l’Arménie de « ne pas reconnaître » les frontières
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan, Aykhan Hadjizade, a répondu à la déclaration du ministère des Affaires étrangères de l’Arménie, dans laquelle la partie arménienne exprime sa confusion quant à l’opposition de Bakou à la coopération en matière d’armement avec la France.
« Nous rejetons catégoriquement la déclaration du ministère arménien des Affaires étrangères du 19 juin 2024, qui est une reconnaissance des efforts d’armement de ce pays », a déclaré Hadjizade.
Il a accusé l’Arménie d’avoir violé grossièrement les normes et principes du droit international pendant 30 ans. Selon Hadjizade, l’Arménie a violé la Déclaration d’Almaty :
« Il a attaqué l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Azerbaïdjan, il a poursuivi ses revendications territoriales vis-à-vis de ses voisins et ce n’est que grâce aux mesures prises par l’Azerbaïdjan qu’elle a mis fin à ses actions offensives. »
Selon lui, il serait préférable que la partie arménienne, au lieu de parler de l’intégrité territoriale invoquant les frontières de 1991 et la Déclaration d’Almaty, explique pourquoi elle ne respecte pas ces accords depuis plus de 30 ans et refuse de reconnaître les frontières indiquées sur les cartes soviétiques.
Hadjizade a jugé absurde que l’Arménie « ne reconnaisse aucune frontière, et après 30 ans sans séparation des frontières, à présent présente les positions occupées par l’armée azerbaïdjanaise comme des territoires de villages arméniens et accuse l’Azerbaïdjan d’expropriation ».
Dans le même temps, il a également accusé la France de « fournir des armes offensives meurtrières » à l’Arménie, notant que cette politique de Paris favorisera une nouvelle attaque par l’Arménie, conseillant de s’abstenir de telles démarches avant qu’il ne soit trop tard.
Il a clairement déclaré que l’Arménie n’est pas intéressée par une paix durable et qu’elle essaie simplement de maintenir cette situation comme une option de repli pour attaquer à nouveau l’Azerbaïdjan à l’avenir.
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JERUSALEM
Nor Haratch
25 Juin 2024
Les chefs des églises arméniennes et autres églises de Jérusalem unis contre la décision de la municipalité d’imposer des taxes sur les biens de l’église
Les chefs des églises arméniennes et d’autres églises de Jérusalem sont unis pour s’opposer à la décision de la municipalité de Jérusalem d’imposer des taxes communautaires sur les biens de l’église. L’information est rapportée par le Jerusalem Post.
Dimanche 23 juin, dans une déclaration commune, les patriarches et les dirigeants des Églises ont exprimé leur profonde préoccupation face à la décision susmentionnée de la municipalité, qui contredit les accords séculaires et historiques entre les Églises. et les autorités de la ville.
« Nous déclarons que cette mesure porte atteinte au caractère de Jérusalem, la Ville sainte, et met en danger la capacité des églises à fournir des services dans ce pays au profit de leurs communautés », ont déclaré les dirigeants des églises.
Dans la déclaration, la contribution significative des églises chrétiennes aux écoles, aux hôpitaux, aux maisons de retraite et aux institutions pour les défavorisés de Jérusalem est soulignée.
Les dirigeants des Églises ont appelé la municipalité de Jérusalem à revenir sur sa décision et à maintenir le statu quo historiquement établi.
La déclaration a été signée, entre autres, par le patriarche arménien de Jérusalem, l’archevêque Nurhan Manukian.
Nor Haratch
24 Juin 2024
Après la reconnaissance de l’État palestinien par l’Arménie, Israël promet “une réprimande sévère” à l’ambassadeur d’Erevan
Le ministère des affaires étrangères arménien a annoncé, vendredi 21 juin, la reconnaissance de l’Etat de Palestine, dans le but d’avancer vers la paix au Proche-Orient, insistant notamment sur la “situation critique à Gaza”.
Peu après, le ministère des Affaires étrangères israélien a vivement réagi, annonçant “convoquer l’ambassadeur d’Arménie pour une réprimande sévère”, sans donner plus de précisions.
Notons qu’après l’Autorité palestinienne et la Turquie de nombreux autres pays ont salué la décision de l’Arménie, comme l’Egypte, le Koweit, l’Irak, le Bahrein, l’Arabie saoudite, la Jordanie, l’Oman, le Liban, le Conseil de coopération des Pays arabes du Golfe, mais aussi le HAMAS.
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