Une analyse militaire du matériel de la guerre au Karabagh : theatrumbelli
l’Azerbaïdjan a des modernisations sectorielles (C4I1, ISR et drones, munitions téléopérées) tandis que l’Arménie continue d’entretenir une composante chasse coûteuse (Su-30SM, Su-25) au détriment d’une défense sol-air (DSA) vieillissante (S-300, Tor-M2, Osa).
Une première phase d’affrontement aéroterrestre de haute intensité (sept. – oct. 2020) : des deux côtés, les aviations de chasse, qui sont relativement vétustes, sont peu employées du fait de la configuration du terrain (plateau montagneux du HK), de la menace sol-air et du faible niveau d’entraînement.
Les armées de l’air arménienne et azerbaïdjanaise occupent donc la troisième dimension (3D) par le bas du spectre (moyens low tech du mix). Alors que l’offensive terrestre azerbaïdjanaise progresse rapidement sur plusieurs axes à la faveur d’une campagne SEAD2efficace (21 systèmes détruits), la défens eaérienne arménienne souffre cruellement d’un déficit en termes de C2 et de moyens ISR.
La DSA arménienne, qui repose sur des moyens relativement anciens, s’avère incapable de neutraliser les drones et munitions téléopérées de l’armée de l’air azerbaïdjanaise. L
a destruction probable de plus de la moitié de la DSA arménienne au cours du premier jour d’affrontement permet d’acquérir définitivement la supériorité aérienne et offre aux drones la liberté d’action.
Trois années de pause propices au renforcement : les belligérants s’attachent particulière-ment à renforcer leurs capacité saériennes, notamment drones, par le biais d’alliances industrielles (Israël, Turquie ou Russie) et de productions locales. Les domaines…
sources : theatrumbelli , JP D.
photo : theatrum belli