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M6 Enquête Exclusive Bernard de la Villardière : Bakou , l’Artsakh , l’Arménie

Bakou, le nouveau Dubaï du Caucase

la face cachée : un immeuble sur la route de l'aéroport dont la façade a été repeinte mais dont l'autre côté est misérable , et où vivent des dizaines d'Azerbaïdjanais dans des conditions innomables.

Tegh ( Degh) en Arménie , 400 habitants

Edgar un franco-arménien , originaire de l'Artsakh témoigne en français depuis l'Arménie : il retournera se battre.

L'armée de l'Azerbaïdjan a gagné la guerre grâce à l'armée de la Turquie appuyés par des djihadistes syriens.

A Yerabelour , le cimetière des héros arméniens, un père  pleure son fils mort au combat.

A Strasbourg , un azéri réfugié , anime une web-tv et dénonce le clan Aliyev et leurs proches.

En Azerbaïdjan grâce à un énorme investissement , on a recommencé à produire du vin , que les autorités soviètiques avaient prohibé pour lutter contre l'alcoolisme.

source : M6 , Enquête Exclusive , Bernard de la Villardière "Bakou le nouveau Dubaï du Caucase"

Enquête exclusive sur M6+ : voir les épisodes en streaming (6play.fr)

photo : Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons – cc-by-sa-3.0

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Bernard Berger de La Villardière est issu d'une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie originaire du Dauphiné2.

Il est le fils de Charles Berger de La Villardière (1921-2008) et de Marie-France Tardieu (1936).

Il est le premier enfant d'une fratrie de 4, dont Jean, François (né en 1963 et fondateur de Business Interactif3) et Philippe (né en 1969).

Issu de la bourgeoisie catholique de droite, il décrit « une enfance d’expatrié, mon père était cadre chez Pont-à-Mousson, en Italie, puis au Liban4. »

Titulaire d'une maîtrise en sciences politiques (Paris X – Nanterre)5 et d'une licence de droit public6, Bernard de La Villardière a obtenu une licence de journalisme au CELSA7. Il a tenté de suivre l'enseignement de l’École supérieure du commerce extérieur mais en a été exclu au bout d’un an4.

Carrière

Alors que son père souhaite le voir faire carrière dans la banque ou la haute fonction publique, lui se découvre une vocation pour le journalisme pendant la guerre civile au Liban : « À partir de 1972, le pays de miel et de sang a basculé dans la guerre civile, traitée de façon biaisée par les médias. Il y avait d’un côté les riches chrétiens et de l’autre les pauvres musulmans. Cette grille de lecture crypto- marxiste m’a poussé à témoigner, un jour, en vérité »4.

Bernard de La Villardière commence sa carrière comme reporter à FR3 Puy-de-Dôme en 1983 avant de rejoindre la radio Alouette FM en Vendée, où il assure la présentation des journaux du matin. Il est alors engagé par Philippe de Villiers8.

En 1984, il rejoint le Journal de l'île de La Réunion. Il retrouve les ondes en 1985 à Médi 1, une radio franco-marocaine installée à Tanger, où il traite de grands dossiers de politique internationale[pas clair].

En 1987, Bernard de La Villardière participe au lancement de France Info avant de rejoindre RTL pour assurer la présentation des journaux du matin le week-end. Pendant sept ans, il partagera son temps entre l'antenne et le reportage (révolution roumaineguerre du Golfeaffaire du sang contaminéetc.).

En 1994, il participe au démarrage de la chaîne d'information en continu LCI9 où il assure la présentation de journaux et du Journal du monde. Il a également réalisé des reportages pour le magazine LMI et couvert les élections présidentielles russes en 1996.

Deux ans plus tard, il intègre la rédaction d'Europe 1, aux côtés de Sylvain Attal, d'Yves Calvi et de Philippe Bès au titre de rédacteur en chef et présentateur de la tranche 7 h – 8 h.

En , Bernard de La Villardière rejoint la chaîne de télévision M6 pour reprendre la présentation de Zone interdite, le magazine dominical de grand reportage et de société créé par Patrick de Carolis en . De 2001 à 2005, il présente parallèlement Ça me révolte sur la même chaîne10.

En 2003, il fonde sa société de production, « Ligne de front »11, avant de racheter le site internet d'information lesinfos.com10.

À partir de septembre 2005, toujours sur M6, il présente Enquête exclusive le dimanche en deuxième partie de soirée qui a succédé à Culture Pub, une émission qui entend englober des thèmes politiques, économiques, sociaux et culturels, Cette émission réalise des audiences satisfaisantes et contribue pour une certaine part au succès de la chaîne avec en moyenne 1,3 million de téléspectateurs (12 % de part d'audience) et donne à son présentateur une notoriété grandissante10.

Avec Mélissa Theuriau, qui lui a succédé à la tête de Zone interdite, il réalise en  une enquête sur la guerre civile au Darfour en se rendant sur place avec la journaliste12. Leur reportage a été diffusé début juillet 2007 sur M6 dans Zone interdite.

En 2013, il produit le documentaire controversé sur l'affaire d'Outreau (2001), Outreau, l'autre vérité (sorti en salles le 6 mars 2013), réalisé par Serge Garde, ancien journaliste du quotidien l'Humanité.

À partir du , il présente Le 19:45 sur M6. Laurie Milliat-Desorgher est la remplaçante officielle de Xavier de Moulins, mais, étant en congé maternité[Quoi ?], Bernard de La Villardière a accepté de la remplacer pendant deux semaines. M6 annonce qu'il ne s'agit que d'un remplacement temporaire, Laurie Milliat-Desorgher reprendra sa place dès son retour selon la chaîne privée.

En 2016, il lance l'émission Dossier tabou sur M6, avec un premier numéro intitulé « L'Islam en France : la République en échec » diffusé le 28 septembre 2016. Le second numéro est diffusé six mois plus tard, le 27 mars 2017, avec pour sujet[Quoi ?] le cannabis13.

En 2020, il se lance dans le numérique en fondant le média vidéo 100 % numérique « Neo » avec le producteur de télévision Stéphane Simon, l'auteur et financier Sami Biasoni14, Anne-Henri de Gestas et Louis Perrin15.

En janvier 2023, ses associés et lui se séparent en raison d'un désaccord stratégique et il fonde un nouveau média vidéo baptisé Réel16.

Émissions et médias

Engagements et prises de position

Ancien président de l'association Solidarités International (2002-2005)17 et du Press club de France de 2001 à 2004 puis de nouveau à partir de 200918, Bernard de La Villardière est membre du Conseil d'administration de plusieurs institutions : « Innocence en danger », Action contre la faim, Fondation Suez, Centre de formation des journalistes, Club des Vigilants . Il est également l'un des administrateurs, depuis 2005, de l'Institut de relations internationales et stratégiques19,20.

En 2005, il a fait partie du jury du « grand prix de la communication solidaire »21.

Il affirme son soutien à la réforme des retraites de 2023, fustigeant « les gens qui pleurnichent parce qu'ils vont bosser deux ans de plus »22.

Vie privée

Relations et enfants

Marié à Anne de Savignac, il est père de quatre enfants23 : Caroline née en 1987, Marc né en 1988, Rémi né en 1992 et Nicolas né en 199324.

Problèmes de santé

Le 11 mars 2023, dans Le Figaro, il annonce souffrir d'un cancer depuis 2 ans et être sous surveillance médicale tous les trois mois et qu'il a subi une séance d'immunothérapie fin 2022, "Comme des centaines de milliers de français, j'ai un cancer. Le mien est un peu compliqué, ce n'est pas un "bon" cancer"25.

Ouvrages

  • Bernard de La Villardière et Vincent Nouzille, L'Anti-drogue ; Toxicos, médecins, magistrats, policiers témoignentéditions du Seuilcoll. « À l'épreuve des faits », 
  • Bernard de La Villardière, L'Homme qui marcheCalmann-Lévycoll. « Documents, Actualités, Société », , 272 p.

Distinctions

source ; wikipedia