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Le présent ouvrage dresse l’inventaire de tout ce qui, dans l’espace public français, symbolise, rappelle et incarne la solidité des liens qui unissent l’Arménie et la France. Cette relation est très ancienne.
Très antérieure à la période d’accueil des rescapés du génocide de 1915, elle remonte au quatrième siècle de notre ère, avec l’arrivée en Gaule des premiers évêques arméniens, avec pour mission l’évangélisation du pays. Depuis, ces relations n’ont cessé de s’affirmer et de s’affermir.
Il faut remercier Hrant Norsen d’avoir donné tant de temps et d’énergie pour rechercher et dénicher dans les coins les plus reculés du pays, les traces concrètes et multiformes de l’arménité.
Le résultat est impressionnant. Actuellement, la présence de l’Arménie est attestée dans 12 régions et un peu plus de 270 communes.
Elle revêt des formes très diverses : lieux de culte, écoles, centres culturels, monuments, khatchkar, stèles et plaques de commémoration d’événements historiques, jumelage avec des villes d’Arménie, sans compter un très grand nombre d’artères et de lieux publics (rues, avenues, places, parcs et jardins, arbres du souvenir…) portant le nom de personnalités emblématiques telles que Charles Aznavour pour la musique ou le grand résistant Missak Manouchian, mort pour la France.
L'Ambassadrice d'Arménie en France, Hasmik Tolmajian est la préfacière du livre et Georges Képénékian, ancien maire de Lyon, le signataire de l’avant-propos.
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