En s’appuyant sur son statut de puissance garante et membre de l’OTAN, la Turquie place ses pions sur Chypre, petit à petit.
Tout l’enjeu réside donc dans la potentialité de cette reconnaissance de la « RTCN », ce dont Erdoğan a bien conscience. Instrumentalisée, cette menace sert la rhétorique turque : en soulignant l’expansion territoriale de l’OTAN par l’intégration pure et simple de la « RTCN » dans les frontières turques afin de contrer une hypothétique menace russe, Ankara pourrait trouver des relais au sein de l’Alliance.
Ce scénario mettrait fin à l’entre-deux chypriote actuel et assurerait, à la partie turque, d’obtenir ce qu’elle cherche à Chypre : son expansion territoriale et un accès pérenne aux ressources gazières en Méditerranée orientale. Il apparaît donc nécessaire de dénoncer cette manœuvre, afin qu’européens et atlantistes ne se retrouvent pas piégés à Chypre.,
https://ras-nsa.ca/fr/vers-une-reconnaissance-russe-de-la-republique-turque-de-chypre-du-nord
sources : ras-nsca.ca , JP D.