4 mariages 1 enterrement

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« Arrêter les pendules, couper le téléphone,

Empêcher le chien d’aboyer pour l’os que je lui donne.

Faire taire les pianos, et sans roulements de tambour,

Sortir le cercueil avant la fin du jour.

 

Que les avions qui hurlent au dehors,

Dessinent dans le ciel ces trois mots, Il est mort.

Nouer des voiles noires aux colonnes des édifices,

Ganter de noir les mains des agents de police.

 

Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest,

Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,

Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson.

Je croyais que l’amour jamais ne finirait, j’avais tort.

 

Que les étoiles se retirent, qu’on les balaye,

Démonter la lune et le soleil,

Vider l’océan, arracher la forêt,

Car rien de bon ne peut advenir désormais. »

 

photo : D.R.

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