Notre coupe aux lèvres du monde.
Résistant, clandestin,
Grand soldat mais sans solde
Sans bivouac, ton destin :
Une vie furibonde.
Courage et conviction,
Tout comme Albert Camus
Se battre, la solution.
Seule chose connue.
Être vivant pour ça,
C’est ta satisfaction,
En être le forçat
Et jusqu’à l’obsession.
Car le lourd fardeau,
C’est d’exister sans vivre,
Dixit Victor Hugo.
Ça s’appelle survivre.
Tu as su bien trop tôt,
La douleur de la perte.
Tu savais, de facto,
La présence qui s’arrête.
La douleur de l’absence,
Tu as connu tout ça.
Les fous qui recommencent
Et ne sont jamais las.
Dans un monde parfait,
On n´devrait pas parler
De toi à l’imparfait…
Mais le monde est laid
Quand la folie des hommes, Efface sa splendeur
Et joue avec l’atome…
Jusqu’à …avancer l’heur’
L’histoire a de la toux,
Être ubiquitaire,
Le chaos est partout ,
Est plus que nécessaire !
« Temps déraisonnables »
Aurait dit Aragon.
« On met les morts à table ». Vont-ils céder les gonds ?
Ta vie est aussi triste
Que la douce mélopée
D’un doudouk qui attriste,
Ponctue ton épopée.
Ce poème a surgi,
Telle la plume dans la plaie,
De mes entrailles et gît,
Pour ta postérité.
Missak,
Nous sommes avec toi,
La coupe pour brandir.
Mélinée, près de toi,
L’espoir d’un avenir.
La coupe, cette coupe,
Aux lèvres du monde !
B..F
poème composé spécifiquement pour l’occasion.
