L’Arménie en Rafale (?) : Factuel
Ancien général de l'amée de l'air, Yves Jourdan revient pour Factuel, sur l’avenir du Rafale et de l'industrie aéronautique militaire européenne.
La BA 113 de Saint-Dizier heberge la flotte des escadrons EC.01.004 Gascogne et EC.02.004 La Fayette équipes de l'avion de chasse Rafale de Dassault, PATRICK LEVEQUE/SIPA
Factuel. Le Rafale reste-t-il toujours attractif face à ses nombreux concurrents ?
Yves JOURDAN. Non seulement je le pense mais j’en suis convaincu. Le Rafale est le meilleur compromis entre les capacités opérationnelles, la performance et le coût. Quand on regarde le la concurrence occidentale du Rafale aujourd’hui, on trouve le F-35 américain, qui est un avion beaucoup plus sophistiqué mais dont les performances ne sont pas forcément à la hauteur de ce qui avait été promis et qui est un appareil dont le coût est très important.
Je pense que le Rafale sera pour un bon nombre d’années l’avion de combat le plus attractif pour les pays auxquels on est susceptible de le vendre. Il y a d’ailleurs encore beaucoup d’États qui peuvent être intéressés par cet appareil. Pour le Rafale, il y a certes une question de qualité et de coût mais aussi de diplomatie. Nombreux sont les pays intéressés par l'avion français car en achetant les modèles américains, ils n’ont pas la certitude de pouvoir accéder à toutes les technologies
source : JP D.