Le mur de la diplomatie europĂ©enne…
C’est le constat de Sossi Tatykian, ancienne diplomate arménienne et chef de la section de l'Otan.
La jeune femme a travaillé pour l'OSCE au Kosovo et dans les missions de maintien de la paix des Nations unies en Afrique. Depuis la guerre de 44 jours, elle est devenue consultante indépendante dans la diplomatie publique et affaires internationales pour les Nations unies, l'Union européenne et la France sur les questions arméniennes. « L'Union européenne est basée sur le consensus. Or, sur la question du Haut-Karabakh, il y a des divisions. L'Italie et la Bulgarie ne soutiennent pas l'Arménie… Ces pays achètent du gaz à l'Azerbaïdjan et veulent développer leurs relations bilatérales. De même, la Hongrie est aussi un frein. » L'Arménie et la Hongrie ont des relations très tendues depuis le meurtre par décapitation d'un officier arménien par un officier azéri lors d'un stage de formation à l'Otan en 2004. « Nous avons repris des contacts diplomatiques l'année…
sources : factuel.media /JP D.
photo : D.R.