Qu’est-ce qui pourrait bien nous rendre optimistes cette semaine ? Le mot « génocide » ? Essayons. Jamais ce mot n’a été autant à la mode. À la première guerre qui survient, il pointe son nez. Il existe différentes manières d’être réduit en bouillie pendant une guerre, et le génocide apparaît comme le crime ultime. Mais il n’est pas aussi fréquent qu’on le pense. N’est pas génocide qui veut. On le confond souvent avec les crimes de guerre, l’épuration ethnique, le crime contre l’humanité et, dès que la télé exhibe de nombreux cadavres de civils, on sort la grosse artillerie et on l’emploie à tout-va. Le génocide, le vrai, est en réalité plutôt rare car ses caractéristiques sont très restrictives.
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