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Le Caucase où les intérêts de la Russie , de l’Iran, de la Turquie , de l’Azerbaïdjan et de l’UE…

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Les convoitises d’Ankara inquiètent Téhéran, opposé à la création d’un corridor turcophone et qui n’a pas d’excellentes relations avec l’Azerbaïdjan, chiite mais laïque, pro-israélien (des armes contre le gaz) et surtout turcophone, comme les 15 millions d’habitants du nord-ouest de l’Iran. De part et d’autre de la frontière de l’Araxe, les positions sont antagonistes : à Téhéran, on craint l’influence d’un chiisme qui n’a pas connu la tutelle brutale des mollahs. À Bakou, on rêve l’émergence d’un « grand Azerbaïjdan » en cas de chute du régime iranien .

Entre l’Asie et l’Europe, la Chine s'avance sur les routes de la soie en s’appuyant sur les facilités de transport, notamment ferroviaires, héritées de l’URSS.

Avec la guerre en Ukraine, les experts étudient les opportunités qui offertes par un « middle corridor » qui passerait plus au sud, à travers le Caucase et la Turquie, en dépit des ruptures de charge de la Caspienne et de la mer Noire. Une raison pour la Chine de s’y intéresser davantage, en dépit de son « amitié éternelle » avec la Russie.

L’affirmation de l’UE dans ce paysage qu’elle connaît mal n'est pas acquise 

Elle implique un traitement approfondi de la candidature géorgienne, qui doit assumer des obligations politiques et économiques sans précédent.

Tbilissi (ex-Tiflis) doit aussi parvenir à rétablir sa cohésion territoriale ((les Ajars , les Abghazes ,les Ossètes), ce qui impliquerait un accord avec V.Poutine  qui  n'accepterait pas sans de grosses concessions.

Dans ce Caucase où les déboires de la Géorgie et de l’Arménie ont montré la prédominance du hard power dont l’UE est pratiquement dépourvue, qui peut prédire l'avenir///?.

 

source : telos-eu.com/fr

elos est une agence intellectuelle fondée en décembre 2005 par Zaki Laïdi et dirigée depuis 2015 par Gérard Grunberg. Regroupant universitaires et professionnels, elle aspire à …