Démocrates mais impuissants
C’est une vacance de pouvoir sur la scène internationale – due à la lâcheté des démocraties – qui a eu raison de l’Artsakh (Haut , Nagorny Karabagh).
La conquête par la Turquie de la région syrienne d’Afrine, puis du Rojava (Kurdistan syrien), et plus récemment les incursions en Libye et en Méditerranée orientale ont, tout au plus, donné lieu à des déclarations d’indignation.
Qu’en sera t-il d’une autre ex- république de l’ex-URSS face à une autre ex-république d'URSS , riche d'armes isréeliennes et de pétrole ?
Or, à chaque fois que les démocraties reculent, les « anti-démocraties » progressent, non parce qu’elles sont puissantes mais parce que les démocraties refusent de montrer leur propre puissance. Cela augmente considérablement la puissance de nuisance d’acteurs régionaux, tels que la Russie, l’Iran, la Turquie, l'Azerbaïdjan. Et cette puissance est utilisée de la manière la plus cruelle possible.
Les démocraties manquent, en ce sens, de conscience historique.
Les dictateurs sont grands parce que, devant eux, les démocrates sont à genoux.
sources : B.F., médias internationaux