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Cher lecteur,
L'Arménie est en danger.
Vous le voyez tous les jours.
Les enjeux ne pourraient pas être plus élevés.
L’Azerbaïdjan et la Turquie ont vidé l’Artsakh.
Des Arméniens ethniquement purifiés d’encore plus de notre ancienne patrie.
Alors qu'il y a encore du sang dans les rues de Stepanakert, ils ont les yeux rivés sur le reste.
À commencer par Syunik. Puis Gegharkunik, Vayats Dzor et Tavush.
Ils ne se reposeront pas jusqu'à ce que leur soi-disant « Khanat d'Irevan » devienne le dernier maillon d'une chaîne panturque s'étendant de l'Europe à l'Asie centrale.
Ne fais pas d'erreur. Erdogan et Aliyev – comme Abdulhamid et Taalat Pacha avant eux – recherchent une « solution finale » : la fin de l’Arménie.
Ils ne s'en cachent pas. S'en vanter lors des rassemblements. Effaçant déjà l’Arménie et l’Artsakh de leurs cartes.
Avec une joie non dissimulée, ils attendent avec impatience le jour où les Arméniens comme vous et moi parleront d'Aragatsotn, de Shirak et d'Armavir de la même manière que nos parents parlaient de Kars, de Van et de Sepastia.
Au moment même où je vous écris, ils renforcent leurs positions militaires sur des hauteurs stratégiques à travers le territoire arménien souverain. Ici à Washington, les lobbyistes anti-arméniens attaquent notre patrie et notre patrimoine, répandant la haine et les mensonges comme jamais auparavant.
Ces menaces sont extrêmement sérieuses. Notre détermination doit également l’être.
Pour riposter, nous aurons besoin de votre foi renouvelée et de votre générosité financière pour appliquer les sanctions, arrêter les ventes d'armes, punir les criminels de guerre et soutenir les réfugiés d'Artsakh et leur droit à un retour sûr et durable dans leurs foyers autochtones.
S'il vous plaît, contribuez autant que vous pouvez et, même si vous ne pouvez pas faire de don aujourd'hui, assurez-vous de partager cet e-mail avec votre famille et vos amis.
Sirov,
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