Manisa
Les parents de Guiragos étaient originaires de Manisa. En 1922, ils furent contraints de quitter leur ville natale et de chercher refuge en Grèce. Leur nouvelle vie a commencé dans des circonstances extrêmement difficiles. Ils ont été confrontés à la pauvreté et parfois à l’hostilité de la population locale. Guiragos Meguerditchian a grandi dans cette atmosphère. Sa mère, Gula Meguerditchian (née Khatchadourian), était une femme exceptionnelle. Elle était déterminée à ce que son fils fasse des études supérieures. Son expertise en broderie lui a permis de gagner un complément d'argent et de couvrir les frais de ses études. Notre nouvel article retrace en détail la vie de cette famille exceptionnelle.
L'article est rédigé par Ani Apigian.
Voici le lien pour la page:
https://www.houshamadyan.org/oda/europe/mgrdichian-collection-athens.html
L'article a été traduit respectivement en anglais et en turc par Simon Beugekian et Nazlı Temir Beyleryan.
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Manisa, ou Magnésie selon la forme francisée, est une ville de Turquie, préfecture de la province du même nom. Elle est placée sur le site de l'antique Magnésie du Sipyle.
Histoire
À proximité de Magnésie du Sipyle, dans une plaine, au confluent du fleuve Hermos et de la rivière Phrygie, eut lieu durant l'hiver 190-189 av. J.-C. la bataille décisive de la guerre menée par les Romains contre le roi séleucide Antiochos III. Elle fut remportée par le consul Lucius Cornelius Scipion, qui y gagna son surnom d’Asiaticus.
La ville fit partie de l'Empire romain, puis de l'Empire byzantin. Elle devint au xve siècle partie de l'Empire ottoman.
Le peintre orientaliste Alexandre-Gabriel Decamps situe en 1833 son tableau d'un corps de garde turc, sur la route entre Smyrne et Magnésie1.
Personnalités liées à la ville
- Bahadır Yenişehirlioğlu, acteur turc, y est né.
Notes et références
- ↑ « Corps de garde » [archive], sur Base Joconde (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Bataille de Magnésie du Sipyle
- Vestel
- Manisaspor
- Incendie de Manisa en 1922
-
'incendie de Manisa en Anatolie a eu lieu entre le 5 et le 1,2,3,4,5, pendant la guerre gréco-turque de 1919-1922.
Déroulement et dégâts
La ville a été brûlée lors du retrait des troupes grecques6. Plus de 90 % de la ville a été détruite, soit environ 10 000 bâtiments7,8. La population de la ville avant l'incendie se situait entre 35 0009 et 50 000 habitants10. Les pertes économiques s'élèvent à plus de 50 millions de lires11. Les autorités turques affirment que 4 355 personnes sont mortes lors de cet évènement11.
Épilogue
L'événement est cité dans la littérature turque, comme par exemple, chez Ilhan Berk et Falih Rıfkı Atay.
Henry Franklin-Bouillon a été témoin du ravage qu'a provoqué cet incendie12.
Le vice-consul des États-Unis James Loder Park a visité la ville détruite[
-
Vue générale avant l'incendie. -
Une image d'une rue après l'incendie. -
Notes et références
- ↑ « Manisa incendie » [archive]
- ↑ « Manisa brule » [archive]
- ↑ « Turquie » [archive]
- ↑ « Manisa brule » [archive]
- ↑ (en) Feridun Mustafa Emecen, Tarihin içinde Manisa, Manisa Belediyesi, , 268 p. (ISBN 978-975-95506-0-8), p. 6
« Yunan kuvvetleri çekilirken 5 Eylül Sali günü sehri atese verdiler, aksam söndürülen yangin sabah çarsi kesiminde tekrar basladi ve 8 Eylül'de kendiliginden söndü. Yangin sirasinda halk daglara kaçti, bu büyük yangin neredeyse sehrin tamamini etkiledi, 10.700 ev, on üç cami, 2728 dükkân, on dokuz han yandi, Manisa tam bir harabeye dönüstü. 8 Eylül’de Türk birlikleri Manisa yakinlarindaki küçük bir çarpismanin ardindan sehre girdi. Cumhuriyet döneminde bu tahribatin izleri kapandi ve sehir yeniden gelismeye basladi. (en) "The Greek forces, while retreating, set the city on fire on 5 Tuesday, September it was extinguished in the evening but began again the following morning in the market sector and on 8 September was extinguished by itself. During the fire the people fled to the mountains, this great fire affected almost the entire city, 10,700 houses, thirteen mosques, 2,728 shops and nineteen inn were burned, Manisa became a complete ruin. On 8 September after a minor collision near Manisa, the Turkish troops entered the city. In the Republican period, the traces of this destruction disappeared, and the city began to flourish again. " »
- ↑ (en) John Freely, Children of Achilles : the Greeks in Asia Minor since the days of Troy, Londres, .B.Tauris, , 268 p. (ISBN 978-1-84511-941-6, lire en ligne [archive]), p. 212
« Manisa, which was burned to the ground by the Greeks when they evacuated the town. »
- ↑ (en) Rosie Ayliffe, Turkey, Rough Guides, , 1119 p. (ISBN 978-1-84353-071-8, lire en ligne [archive]), p. 313
« Later, the Ottomans sent heirs to the throne here (Manisa) to serve an apprenticeship as local governors, in order to ready them for the rigours of Istanbul palace life… Over ninety percent of the historic centre was destroyed by the Greek army during its 1922 retreat. »
- ↑ U.S. Vice-Consul James Loder Park to Secretary of State, Smyrna, 11 April 1923. US archives US767.68116/34
Consul Park concluded:
« 1. The destruction of the interior cities visited by our party was carried out by Greeks. »
« 2. The percentages of buildings destroyed in each of the last four cities referred to were: Manisa 90 percent, Cassaba (Turgutlu) 90 percent, Alasehir 70 percent, Salihli 65 percent. »
« 3. The burning of these cities was not desultory, nor intermittent, nor accidental, but well planned and thoroughly organized. »
« 4. There were many instances of physical violence, most of which was deliberate and wanton. Without complete figures, which were impossible to obtain, it may safely be surmised that 'atrocities' committed by retiring Greeks numbered well into thousands in the four cities under consideration. These consisted of all three of the usual type of such atrocities, namely murder, torture and rape. »
« Cassaba (present day Turgutlu) was a town of 40,000 souls, 3,000 of whom were non-Muslims. Of these 37,000 Turks only 6,000 could be accounted for among the living, while 1,000 Turks were known to have been shot or burned to death. » - ↑ (en) United States. Dept. of State, Papers Relating to Foreign Affairs, 3, U.S. Government Printing Office, (lire en ligne [archive]), p. 311
« this is a florishing city of about 35,000 inhabitants, about one-fourth of whom are Greeks and Armenians »
- ↑ (en) Charles Kendall Adams, Johnson's universal cyclopaedia, Volume 8, A.J. Johnson Co, (lire en ligne [archive]), p. 310
- ↑ Revenir plus haut en :a et b (en) Teoman Ergül, Kurtulus Savasinda Manisa, 1919-1922, Manisa Kültür Sanat Kurumu, (lire en ligne [archive]), p. 337
« Daha acisi 3500 kisi ateste yakilmak ve 855 kisi kursunlanmak suretiyle öldürülmüstü. Üç yüz kizin irzina geçilmisti. Sadece bir mahalleden 500 kisi götürülmüstü. Ölü veya diri olduklari hakkinda bir bilgi alinamamistir. (en) "The more painful, that 3500 people were burned to death and 855 people were shot dead. Three hundred girls were raped. From only one district, 500 people were taken away. Their fate was unknown."… 10700 ev, 13 cami, 2728 dükkan, 19 han, 26 bag kulesi, 3 fabrika, 5 çiftligin yanmasi ile 50 milyon olarak saptanmisti… (fr) "de cinquante millions de dommages et intérêts… que 3500 personnes ont été brûlées à mort et 855 personnes ont été tuées." »
- ↑ « Turks halt embarkation of all Smyrna refugees; Quit the neutral zone » [archive], Rome Daily Sentinel (consulté le ) : « visiting the areas devastated by the Greeks. He declared that out of 11.000 houses in the city of Magnesia only 1.000 remained »
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Liens externes
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