En Arménie, le gouvernement, l'opposition et les médias analysent , discutent
des solutions en vue de la défense de la patrie et accusent les uns les autres au
sujet des issues probables de paix avec les voisins.
Les uns cherchent à donner à l'État les moyens de protéger la Nation dans la
fidélité aux valeurs démocratiques avec une armée vigoureuse. Les autres,
ignorant la notion d'État , cherchent à l'éradiquer au bénéfice des puissances
étrangères et dans cette démarche ils obtiennent le soutien des dirigeants
actuels de l'Église
Et pendant ce temps l'Azerbaïdjan maintient à l'ordre du jour la fermeture du
couloir de Latchine afin de parvenir à l'ouverture de celui du Nakhitchevan , un
passage funeste et controversé pour la sécurité de l'Arménie.
Nous avons gaspillé les 25 ans de la fragile République arménienne refusant les
opportunités d'une paix, probablement pas durable mais au moins temporaire.
L'ultime espoir est-il le Kremlin au Nord ou l'Occident à l'Ouest?.
Souhaitons le plus salutaire.
Durant le débat sur la survie de l'Artsakh la diaspora doit tenir compte que ;
-Ce ne sont pas ses fils (ceux de la diaspora , ndlr), de 17 a 49 ans, qui partent au front,
-Quant à la diplomatie , l'Arménie a une frontière de 300 kms avec la Turquie alors qu'elle n'en a aucune et, sauf en Turquie, elle vit en paix dans des pays qui ne lui
sont pas hostiles.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien élève des collèges mekitaristes d'Istanbul & de Sèvres
diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France
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