Le quotidien Haratch , un 4 août
Le 25 septembre 1933, le flottement a été interdit d'un drapeau (*) sur la façade de la Cathédrale arménienne
du Caire.
A l'occasion de la fête de la Transfiguration, le public en
grand nombre s'est senti frustré de voir le seul drapeau
égyptien hissé alors que les forces de l'ordre venaient
d'empêcher de hisser celui de la première République
d'Arménie(1918-1920), le tricolore rouge, bleu, orange.
L'ordre émanait du Préfet qui convoquait à son bureau,
une délégation des partis politiques arméniens, pour le
lendemain.
La préfecture a transmis a la délégation ( parti liberal-
ramgavar et la FRA- tachnagtsoutiune) l'arrêté du
ministère de l'Intérieur décrivant les modalités d'usage
des drapeaux stipulant que seul l'égyptien peut être
arboré interdisant tout drapeau d'un pays étranger.
Le dirigeant de la FRA; Onnik condamne une décision
injuste et déclare qu'il fera appel pour contester l'arrêté
ministeriel.
Cependant, le drapeau en question n'était pas celui d'un
Etat étranger mais celui d'une entité politique devenue
l'insigne politique , une image évocatrice, de la FRA .
Le litige n'était pas entre le gouvernement égyptien et
la communauté armenienne mais celui d'arméno-arménien.
Suite de la controverse dans les éditions suivantes.
Dans les années 1960, un élève du Collège mekhitariste Samuel Moorat de
Sèvres avait teint de tricolore une
carte géographique murale de l'Arménie soviétique. Le
professeur d'arménien, Zoulal Kazandjian, membre
actif de la FRA, avait decroché la carte et reprimandé
l'élève.
Pour lui, l'Arménie étant sovietique ,à l'époque , le
tricolore ne pouvait figurer sur la carte.
(*) Le drapeau tricolore de la première et de l'actuelle
Republique