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Le président du Haut-Karabakh: l'Artsakh est le seul territoire au monde à être complètement isolé et soumis à un blocus

STEPANAKERT, 25 JUILLET, ARMENPRESS: Le président du Haut-Karabakh, Arayik Harutyunyan, a officiellement déclaré que le Haut-Karabakh était une zone sinistrée en raison du blocus total.

En annonçant la déclaration de catastrophe, M. Harutyunyan a déclaré qu'il attendait une réaction internationale urgente sous la forme d'un soutien collectif ou individuel en matière de sécurité, de politique et d'aide humanitaire.

"À l'heure actuelle, l'Artsakh [Haut-Karabakh] est le seul territoire au monde à être totalement isolé et soumis à un blocus, sans aucune aide humanitaire ni présence internationale", a déclaré M. Harutyunyan, ajoutant que le Haut-Karabakh pourrait être considéré comme un "camp de concentration" si sa déclaration de catastrophe n'obtenait pas d'aide internationale.

Parlant de ses attentes vis-à-vis de la communauté internationale, le président Harutyunyan a déclaré : "Tout d'abord, nous demandons aux parties de la déclaration trilatérale du 9 novembre 2020, en particulier la Russie, de mettre en œuvre les obligations du garant de la sécurité, et nous demandons à l'Arménie de respecter le droit à l'autodétermination du peuple de l'Artsakh et de s'abstenir de toute déclaration ou action qui reconnaîtrait l'Artsakh comme faisant partie de l'Azerbaïdjan".

Il a ajouté que l'Artsakh demande au Conseil de sécurité des Nations unies de prendre des mesures pour empêcher la politique génocidaire menée par l'Azerbaïdjan et de veiller à ce que ce dernier respecte les décisions de la CIJ et de la CEDH concernant l'ouverture du corridor de Latchine.

M. Harutyunyan a également appelé les Nations unies à intervenir de toute urgence.

"Je demande au Secrétaire général de l'ONU de faire preuve de responsabilité morale et politique et de leadership pour avertir la communauté internationale de la grave situation à laquelle est confronté le peuple de l'Artsakh. Je demande à M. Guterres de lancer, sans hésitation et sans délai, le système de l'ONU pour résoudre cette situation", a déclaré M. Harutyunyan, ajoutant qu'il est prêt à contacter personnellement le Secrétaire général en ligne et à lui présenter la situation.

 

2.Le Courrier d’Erevan

25 juillet 2023

À Moscou, la paix ou le Karabagh ?

Jeyhun Bayramov et Ararat Mirzoyan ont déjà rejoint Sergei Lavrov à Moscou pour un nouveau "round" de négociations.

 Ce 25 juillet en effet – le rendez-vous n'a été confirmé qu'hier après-midi – les trois ministres  des Affaires étrangères se retrouvent une nouvelle fois pour des entretiens séparés  bilatéraux et communs trilatéraux. « Ils analyseront les moyens de désamorcer la situation autour du Haut-Karabagh et d'intensifier la mise en œuvre des accords trilatéraux », indique Moscou, « une attention particulière sera accordée à la préparation d'un traité de paix entre Bakou et Erevan et à la recherche de solutions aux questions en suspens ».

Le 21 juillet déjà, Sergeï Lavrov et Jeyhun Bayramov s'étaient entretenus au téléphone sur les  « moyens d'intensifier le travail conjoint sur la normalisation azerbaïdjanaise-arménienne, sur la base d'accords entre les dirigeants de la Russie, de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie ».

Je pense qu'[un accord de paix , NDLR] peut être concrétisé dans un avenir proche », déclarait de son côté le président azerbaïdjanais il y a tout juste deux jours, dans une interview à la chaîne de télévision chinoise CGTN. Il précisait toutefois « penser cela », poussé par le fait de la reconnaissance confirmée à plusieurs reprises par l'Arménie de la reconnaissance de l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan l'intégrité « sur un territoire de 86 600 kilomètres carrés, ce qui implique le Karabakh et huit enclaves azerbaïdjanaises sur le territoire arménien ».

Alors que les discussions se dérouleront à Moscou, le Premier ministre Nikol Pashinyan prendra également la parole devant un parterre de journaliste ce même jour à 13 heures, heure d'Erevan.

 

3.Les Nouvelles d’Arménie

25 juillet 2023

 

Appel aux ministres des affaires étrangères de l’Arménie, de la Russie et de (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

 

Appel aux ministres des affaires étrangères de l’Arménie, de la Russie et

de l’Azerbaïdjan avant la réunion tripartite

 

Le président de l’Artsakh, Arayik Harutyunyan, a appelé lundi les ministres des affaires étrangères de Russie, d’Arménie et d’Azerbaïdjan à mettre fin au blocus de l’Artsakh avant une réunion prévue à Moscou mardi.

« Je tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur la nécessité urgente de mettre fin immédiatement au blocus de 225 jours de la République d’Artsakh (Haut-Karabakh) par l’Azerbaïdjan, y compris le siège complet de 40 jours, qui conduit à une catastrophe humanitaire de plus en plus grave dans l’Artsakh », a déclaré M. Harutyunyan dans son appel.

« Il est hautement condamnable qu’au lieu de rechercher un règlement politique au conflit entre l’Azerbaïdjan et le Karabakh et de créer un environnement de confiance mutuelle entre les parties, l’Azerbaïdjan ait recours à l’encerclement et au blocus complet de la République d’Artsakh. La perturbation continue des infrastructures vitales et la politique génocidaire non dissimulée contribuent à promouvoir l’agenda politique de l’Azerbaïdjan concernant l’Artsakh », a ajouté M. Harutyunyan.

« Je dois souligner que les actions de l’Azerbaïdjan dans l’Artsakh constituent des crimes contre l’humanité, résultant directement de leurs violations flagrantes de la Déclaration tripartite du 9 novembre 2020 et de documents juridiques internationaux bien connus. Après la guerre, les habitants de l’Artsakh ont eu confiance dans les garanties établies par la Déclaration tripartite, en s’appuyant notamment sur la mission des troupes russes de maintien de la paix, alors qu’ils retournaient chez eux et commençaient à reconstruire leur vie », a souligné le président de l’Artsakh.

« En tant que président de la République d’Artsakh, habilité par le mandat que m’a confié mon peuple, j’exige que les parties impliquées dans la Déclaration tripartite du 9 novembre 2020 prennent des mesures concrètes pour rétablir rapidement le régime juridique dans le corridor de Lachin et assurer la sécurité du peuple d’Artsakh, en adhérant aux obligations stipulées dans la Déclaration tripartite. Après avoir assuré les conditions minimales pour le bien-être de notre peuple, il sera possible d’aborder tous les aspects du conflit et de discuter des solutions potentielles dans un environnement plus favorable », a déclaré M. Harutyunyan.

« Il est essentiel que les parties impliquées dans la déclaration tripartite agissent immédiatement pour résoudre la situation catastrophique, faute de quoi elles porteront la responsabilité principale des tragédies à venir. Empêchez toute nouvelle épuration ethnique », a déclaré M. Harutyunyan.

Asbarez faisait partie des organismes arméniens et internationaux qui ont participé à une conférence de presse de M. Harutyunyan plus tôt dans la journée de lundi.

Depuis la semaine dernière, M. Harutyunyan organise une manifestation assise sur la place du renouveau de Stepanakert, d’où il s’est adressé aux journalistes en déclarant que l’Artsakh était une « zone sinistrée ».

Il a également annoncé qu’à partir de mardi, tous les transports publics de l’Artsakh cesseraient de fonctionner, la pénurie de carburant due au blocus obligeant le gouvernement à prendre des mesures extraordinaires.

M. Harutyunyan a également ajouté que les réserves gouvernementales de carburant et d’autres fournitures s’épuisent. Cette situation a un impact sur les services d’urgence et autres services civiques.

4.Les Nouvelles d’Arménie

25 juillet 2023

Faute de carburant, les transports publics suspendent leur activité dans le (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

 

Faute de carburant, les transports publics suspendent leur activité dans le Karabagh sous blocus de Bakou

 

En raison des pénuries de carburant causées par le blocus toujours plus drastique qu’impose l’Azerbaïdjan au Karabagh depuis le 12 décembre, les quelque 120 000 habitants du territoire arménien assiégé vont être privés de transport public à compter du mardi 25 juillet. Le fonctionnement des transports publics, circonscrits à un petit territoire, amputé des provinces perdues lors de la guerre de l’automne 2020 et dont le seul lien avec l’Arménie et le monde extérieur, le corridor de Latchine, est bloqué par Bakou depuis plus de sept mois, avait déjà été considérablement réduit ces dernières semaines, rendant plus difficiles encore les conditions de vie d’une population en proie aux pénuries de denrées alimentaires et de médicaments. Les autorités du Karabagh ont fait savoir lundi 24 juillet que les réserves déjà limitées de carburant destiné aux bus et minibus étaient à sec. Elles avaient déjà suspendu au début du mois les transports publics à Stepanakert et limité les services de bus desservant les autres localités du Karabagh pour les mêmes raisons. La grande majorité des véhicules circulant dans le Karabagh sont alimentés en gaz naturel qui était jusqu’au blocus fourni par l’Arménie avant d’être liquéfié et distribué pour la consommation locale dans les stations d’essence de la région. Mais le flux de gaz depuis l’Arménie s’est tari depuis que l’Azerbaïdjan a coupé les vannes du gazoduc traversant les territoires désormais sous son contrôle, peu après avoir bloqué le corridor de Latchine en décembre dernier. Les autorités azéries avaient rouvert les vannes du gazoduc approvisionnant le Karabagh le 8 juillet, mais pour quelques heures seulement. Bakou avait durci le blocus le 15 juin, en interdisant la livraison de cargaisons humanitaires assurée par les soldats de la paix russes et le Comité international de la croix rouge via le corridor de Latchine. Cette mesure a aggravé les pénuries de vivres, de médicaments et autres produits de première nécessité auxquelles fait face la population, guettée par la famine. Cette crie des carburants ne perturbe pas seulement les déplacements de la population dans le Karabagh, mais il rend plus difficile aussi l’approvisionnement en denrées alimentaires des différentes localités du territoire. Les agriculteurs locaux peuvent difficilement écouler leurs précieuses et parcimonieuses sur les marchés, tandis que les boulangeries font face à des problèmes croissants pour s’approvisionner en farine. “Il est devenu très difficile de se procurer de la farine ici ” , se plaint ainsi Lyudmila Mejlumian, employée dans une boulangerie de Stepanakert, interrogée par le Service arménien de RFE/RL. Le ministre des affaires étrangères d’Arménie, Ararat Mirzoyan, avait mis en garde la semaine dernière, en affirmant que le Karabagh est maintenant “au seuil de la famine”, alors qu’il appelait la communauté internationale à exercer des pressions plus fortes sur l’Azerbaïdjan. Les Etats-Unis, l’Union européenne et la Russia ont appelé à plusieurs reprises à une levée du blocus de l’Azerbaïdjan. Des appels que Bakou a superbement ignorés. La crise humanitaire affecte aussi le système de santé du Karabagh, soumis à rude épreuve. Le chef de l’unité des soins intensifs du principal hôpital pédiatrique du Karabagh a indiqué lundi que la situation était devenue très difficile, en raison de la suspension des transports publics, pour les parents d’enfants gravement malades résidant hors de Stepanakert qui doivent les conduire dans cet établissement. Bakou a régulièrement interdit les évacuations de patients du Karabagh vers les hôpitaux en Arménie qui étaient assurées par le CICR seulement durant le blocus. Ces évacuations avaient repris la semaine dernière après que Bakou eut exigé de ces patients en attente d’hospitalisation en Arménie qu’ils soient examinés par des médecins azerbaïdjanais en franchissant le checkpoint installé le 15 juin par les Azéris sur le corridor de Latchine. Le premier ministre du Karabagh, Gurgen Nersisian, a indiqué ce weekend que les responsables de la Croix rouge avaient “d’une certaine façon réussi à convaincre » la partie azerbaïdjanaise de ne pas filmer “cette procédure ». Le principal service de sécurité du Karabagh a indiqué lundi que les habitants du territoire recevaient des appels en langue russe leur proposant de les conduire en toute sécurité en Arménie via Baku ”. Il a appelé à ignorer cette “désinformation » de Bakou.

 

5.Les Nouvelles d’Arménie

25 juillet 2023

La mère des enfants décédés des suites du blocus au Haut-Karabakh tire la (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

 

La mère des enfants décédés des suites du blocus au Haut-Karabakh tire la sonnette d’alarme : elle ne peut pas subvenir aux besoins de la fillette de 7 ans survivante, il n’y a pas de nourriture

 

La mère des premières victimes du blocus de l’Artsakh, Leo, 3 ans, et Gita, 6 ans, prévient qu’elle ne pourra pas garder sa fille survivante de 7 ans. Il n’y a pas de nourriture à la maison, la vie devient insupportable.
Vera Narimanyan est toujours en état de choc plusieurs jours après les faits dramatiques, elle ne cesse de répéter qu’elle s’est rendue à Martakert pour apporter de la nourriture aux enfants.
Aujourd’hui, elle ne vit que pour son dernier enfant survivant, une fillette de 7 ans. Cependant, faute de pouvoir la nourrir, elle l’a placé dans un internat à Stepanakert. La télévision publique de l’Artsakh.

Il y a quelques semaines les 2 enfants disparus du village d’Aghabekalanj avaient été retrouvés morts à Martakert. Selon la police de l’Artsakh, le 7 juillet à 22 heures, V., un habitant du village d’Aghabekalandj, région de Martakert s’est tourné vers la police et a signalé que ses deux enfants mineurs, L., 3 ans et G, 6 ans, avaient été laissés vers 14 heures à la maison sans surveillance et s’est rendue à Martakert pour travailler.
Elle est rentrée chez lui vers 17h30 et a constaté que les enfants n’étaient pas à la maison.
Le matin du 8 juillet, à 7h30, les enfants ont été retrouvés morts par un habitant de Martakert, dans la voiture « BMW » appartenant à G. Source Armtimes

Krikor Amirzayan

 

6.Les Nouvelles d’Arménie

25 juillet 2023

 

Les Azéris ont profané l’église arménienne Sourp Ghazanchetsots de Chouchi et la défigurent actuellement

 

 

Autre preuve indéniable du génocide culturel perpétré par l’Azerbaïdjan au niveau de l’État :
L’église arménienne Sourp Ghazanchetsots de Chouchi, profanée après l’occupation de la ville par les troupes azéries, change de visage.


« L’église Sourp Ghazanchetsots de Chouchi. Une autre preuve indéniable du génocide culturel perpétré par l’Azerbaïdjan au niveau de l’État. Nous y reviendrons plus en détail dans un futur proche" écrit sur sa page Facebook l’Ombudsman of culture of Hayk.

Avec quelques photos de cette profanation de ce lieu de culte arménien en cours de transformation en église Oudi, un peuple qui invente de toute pièce une histoire passée, pour récupérer le patrimoine culturel et religieux arménien sur le territoire de l’Artsakh occupé.

Krikor Amirzayan

 

7. Le Courrier d’Erevan

20 juillet 2023

Moscou prie Ankara de ne pas se mêler des affaires du Karabagh

La déclaration n'est pas de la toute dernière actualité mais c'est pourtant ce matin, 20 juillet, que le ministère russe des Affaires étrangères y a réagi. Il y a tout juste une semaine, le 13 juillet, à l'issue du sommet des dirigeants de l'OTAN à Vilnius en Lituanie, le président turc Recep Tayyip Erdogan déclarait à propos de la présence des troupes russes au Karabagh : « Les accords stipulent que la Russie devrait quitter cette région d'ici 2025. Je crois que la Russie respectera cet accord ».

Réaction claire de Moscou ce matin par la voix de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères : « Je tiens à rappeler qu'Ankara n'est pas partie de la déclaration des dirigeants de la Russie, de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan du 9 novembre 2020, et c'est sur la base de ce document que les troupes russes de maintien de la paix ont été déployées. Il décrit clairement à la fois les conditions du séjour du personnel militaire dans la région et les paramètres de son éventuelle prolongation pour une nouvelle période de 5 ans », a déclaré Maria Zakharova, après avoir estimé que les troupes russes continuaient de jouer un rôle stabilisateur important au Haut-Karabakh. « Leur principale fonction est de maintenir le régime de cessez-le-feu et de cessation des hostilités. Compte tenu de la situation tendue actuellement dans la région, leur présence est encore plus demandée dans la région. Le maintien de la paix dans le Caucase du Sud découle des intérêts de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie, ainsi que des pays de la région, y compris, je pense, la Turquie » a encore fait remarquer la collaboratrice de Sergeï Lavrov.

Le 15 juillet, jugeant que la situation au Karabagh évoluait « négativement », le ministère russe des Affaires étrangères déclarait, sans bien sûr en dire davantage, que le contexte dans lequel les accords du 9 novembre – prévoyant le déploiement du contingent russe au Karabagh – avaient été signés était désormais « changé ». En début de semaine, les ambassadeurs de Moscou et Bakou avaient été respectivement "invités" à rencontrer les autorités des pays hôtes de leur représentation.

 

8.Le Courrier d’Erevan

18 juillet 2023

Arayik Harutyunyan avec le peuple d'Artsakh, place de la Renaissance

Dans un discours  solennel retransmis sur les réseaux sociaux hier 17 juillet, le président d'Artsakh, Arayik Harutyunyan, a lancé un appel au sit-in sur la place de la Renaissance à Stepanakert.

Il entend ainsi mener ''un effort supplémentaire pour exhorter la communauté internationale à remplir ses obligations, pour pousser l'Arménie à prendre des mesures actives et immédiates en faveur de la population et de tous nos proches", pour libérer le Karabagh du blocus auquel il est soumis depuis 7 mois par les autorités azerbaïdjanaises et empêcher son épuration ethnique.
Nous reproduisons son appel sous ces lignes.

« Chers compatriotes,
Cela fait plus de sept mois que le peuple de l'Artsakh nettoie le nouveau crime contre l'humanité de l'Azerbaïdjan : le blocus. Les obstacles à la circulation des citoyens, des voitures et des marchandises, même le mois dernier l'interdiction complète de la fourniture de marchandises humanitaires, l'interruption continue du gaz et de l'électricité, les agressions et provocations militaires périodiques, le terrorisme psychologique ont tous pour but d'opprimer et de briser le libre arbitre et le droit à l'autodétermination du peuple de l'Artsakh, de le prendre violemment pour cible et, en fin de compte, de conduire à une épuration ethnique.
Le peuple et les autorités de la République d'Artsakh ont exprimé à plusieurs reprises leurs positions, parmi lesquelles je voudrais distinguer les suivantes :
1. Nous luttons pour la réalisation, la reconnaissance et la protection de notre droit inaliénable à une vie digne et à l'autodétermination dans notre propre patrie, et ce droit est naturel et ne peut faire l'objet d'un marchandage ou d'un compromis.
2. Dans le contexte d'une politique systématique de haine ethnique et de discrimination à l'encontre du peuple arménien en Azerbaïdjan, les Arméniens de l'Artsakh, en particulier, sont confrontés à une menace réelle de destruction physique, dont la preuve évidente se trouve en 2020. Les crimes contre l'humanité se manifestent par la guerre et l'enfermement actuel. Dans ces conditions, la reconnaissance et la protection de notre droit à l'autodétermination externe est un moyen indispensable non seulement pour diriger notre propre destin mais aussi pour garantir l'existence physique de tout un peuple autochtone.
3. Considérer 2020 comme une guerre inacceptable, ses méthodes criminelles de gestion et ses conséquences que nous devons maintenant prendre en compte en 2020. Avec la nouvelle réalité formée par la déclaration trilatérale du 9 novembre, en espérant qu'elle fournira au moins pour une longue période un environnement stable pour que notre peuple puisse exister dans sa propre patrie. Néanmoins, nous avons subi un certain nombre d'agressions militaires de la part de l'Azerbaïdjan au cours de cette période, et deux ans après la fin de la guerre, nous avons été assiégés, puis placés en détention complète, violant non seulement les normes populaires du droit international, mais aussi de nombreuses clauses de la déclaration tripartite sur le corridor de Kashatagh (Lachin), les garanties des forces russes de maintien de la paix et d'autres aspects.

4. En même temps, nous avons toujours été ouverts à la discussion avec la partie azerbaïdjanaise sur tous les aspects du conflit entre l'Azerbaïdjan et le Karabakh et sur les préoccupations des parties, nous présentant constamment comme une partie constructive, reconnaissant notre situation vulnérable, mais nous efforçant également de préserver nos droits et nos intérêts vitaux. Cependant, l'Azerbaïdjan n'a jamais voulu avoir un véritable dialogue avec nous, en dehors de l'impunité internationale. Protégé par le choix de la voie de l'oppression croissante et du ciblage.
Tout au long du blocus, nous avons espéré que les différents acteurs de la communauté internationale lèveraient le blocus et empêcheraient son aggravation. Cependant, nous n'avons entendu que de bonnes paroles, mais pas la déclaration tripartite, pas les décisions de la Cour internationale de justice des Nations unies, pas les décisions de la Cour européenne des droits de l'homme, pas les organisations internationales, les États individuels et d'autres modèles. Décision après décision, appel après appel, la situation de la population de l'Artsakh est devenue de plus en plus compliquée, et l'Azerbaïdjan est devenu de plus en plus impudent, marquant la psychologie du droit international.
Après le siège fluctuant de décembre à juin et la constitution de stocks complets au cours du dernier mois, l'Artsakh se trouve aujourd'hui confronté à une importante pénurie de nourriture, de carburant, de médicaments, de produits d'hygiène et d'autres produits de première nécessité, à une suspension quasi complète des travaux agricoles, à une forte réduction du volume d'activité des transports publics et, bientôt, à une perturbation continue des infrastructures d'approvisionnement en eau et de communication, des hôpitaux, des boulangeries et d'autres installations vitales en raison de l'absence de solutions alternatives à l'électricité, de la négligence à l'égard des enfants, des femmes enceintes et d'autres groupes vulnérables, de centaines de familles séparées etc. etc. Dans quelques jours, cette situation s'aggravera avec toutes ses conséquences irréversibles.
Dans toute la République d'Artsakh, les autorités ont pris de nombreuses mesures, tant au niveau international que local, pour assurer une résistance appropriée aux agressions azerbaïdjanaises. La plupart d'entre elles sont invisibles en raison de diverses circonstances sensibles, et ces efforts ont également été en mesure de résister aux défis difficiles de l'enfermement pendant si longtemps.

Chers compatriotes,
Compte tenu de la situation extrêmement difficile et de l'imminence d'une catastrophe humanitaire et sécuritaire, j'ai décidé de prendre une mesure extrême, à savoir me joindre au sit-in lancé par de nombreux citoyens sur la place de la Renaissance de Stepanakert à partir d'aujourd'hui. Il s'agit d'un appel supplémentaire et d'un avertissement pour attirer l'attention pratique de la communauté internationale, pour l'inciter à remplir ses obligations, pour pousser l'Arménie à prendre des mesures actives et immédiates en faveur de la population et de tous nos proches.
Avec ce sit-in, nous attendons de l'Arménie, de la Russie, des Etats-Unis, de la France, de l'Union européenne, du Conseil de sécurité de l'ONU et d'autres organes compétents, ainsi que de tous les autres acteurs concernés, qu'ils s'abstiennent d'abord d'encourager et d'ignorer les activités agressives et criminelles de l'Azerbaïdjan, puis qu'ils remplissent leurs obligations vis-à-vis de la Déclaration tripartite, de la justice de l'ONU, des ordres de la Cour internationale de justice et de la mise en œuvre correcte d'autres actes et accords internationaux.
Nous attendons et demandons à toutes les composantes du peuple arménien vivant dans la patrie et dans la diaspora d'attirer l'attention des décideurs et de prendre des mesures concrètes en faveur de l'Artsakh. Dans ce contexte, nous saluons le mouvement pan-national lancé ces derniers jours, un mouvement qui vient du cœur et de l'âme de tous les habitants de l'Artsakh et dont nous attendons qu'il se poursuive et se développe dans l'ensemble du peuple arménien et de nos proches. Je suis persuadé qu'à travers des sit-in dans différents pays et d'autres manifestations de masse et campagnes de sensibilisation, il est possible d'obtenir des résultats tangibles dans cette lutte. La communauté internationale doit sentir la volonté décisive et l'adhésion du peuple arménien à l'Artsakh, car l'Artsakh est arménien et la clé d'un avenir décent est entre les mains du peuple arménien.
Participer à la réunion de lancement est un pas extrême vers l'accomplissement de mes obligations constitutionnelles, civiques et nationales, et dans cette situation, je n'ai pas trouvé d'option plus efficace. Cela n'affectera en rien le fonctionnement du système d'administration publique, et tous les organes et fonctionnaires continueront à exercer leurs fonctions officielles sous ma direction.
Au cours de ces journées, j'aurai l'occasion, à Renaissance Square, d'interagir avec tous les acteurs et groupes clés du mouvement international, de la société et du système politique, de discuter ensemble de ce que nous faisons, de prendre les décisions qui s'imposent et de les mettre en œuvre. Si dans une semaine, avec une intervention internationale, la situation de la population ne revient pas à la normale et à la stabilité, alors nous prendrons des mesures plus sévères à la fois dans l'Artsakh et au-delà.
Que Dieu sauve l'Artsakh et notre peuple avec force et vigueur.  »

8.NOR MARMARA

19 juillet 2023

Voir les pièces jointes

 

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ARMÉNIE

9.Le Courrier d’Erevan

21 juillet 2023

Bakou exige l'arrêt de la construction de l'aciérie de Yeraskh (courrier.am)

Bakou exige l'arrêt de la construction de l'aciérie de Yeraskh

Dans une lettre officielle au ministre arménien de l'Environnement, son homologue azerbaïdjanais, Mukhtar Babayev, exige la suspension des travaux de construction de l'usine métallurgique de Yeraskh.

« Dans le contexte de l'environnement transfrontalier, les activités menées dans la région dArazdeyan [Yeraskh, NDLR], à quelques centaines de mètres de la frontière conventionnelle entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan peuvent avoir des effets transfrontaliers contrevenant à la procédure prévue par la " Convention d'Espoo sur l'évaluation des impacts "».

Faisant feu de tout bois contre l'aciérie, la missive officielle de Bakou rappelle que « les usines métallurgiques sont clairement reconnues comme une activité susceptible d'avoir un impact négatif significatif » et que partant, contrairement à ce que prévoit « l'article 3.1 de la Convention d'Espoo, l'Azerbaïdjan n'a reçu aucune notification de l'Arménie concernant ce projet et demande à l'Arménie d'échanger des informations afin de discuter de l'impact négatif transfrontalier du projet au stade initial […]. Il exige une suspension immédiate de la construction de la centrale par l'Arménie jusqu'à ce que ces questions soient pleinement clarifiées et dûment prises en compte».

Selon le cabinet des ministres d'Azerbaïdjan,  le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l'Europe aurait également été informé.

 

10.Le Courrier d’Erevan

19 juillet 2023

L'Arménie ne deviendra pas un espace de contournement des sanctions

Le voyage à Vienne reste un incontournable à l'agenda diplomatique des responsables de politique étrangère. Ils y ont signé maints traités et conventions et du fait de la neutralité autrichienne, cette capitale européenne abrite le siège de multiples institutions et organisations internationales.

Ararat Mirzoyan y était en visite hier, 18 juillet, pour plusieurs rendez-vous dont deux particulièrement importants au regard de l'actualité arménienne du moment. Avec Helga Schmid, secrétaire générale de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe -l'OSCE- le ministre des Affaires étrangères arménien a bien sur discuté de l'évolution de la situation au Sud-Caucase. Le communiqué officiel d'Erevan relatant la rencontre ne fait plus cette fois plus aucune mention au Groupe de Minsk dont l'OSCE était pourtant l'organisatrice.

Ararat Mirzoyan a également rencontré Rafael Grossi, le directeur général de l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique. Leurs discussions ont notamment porté sur les garanties de sûreté nucléaire arméniennes dans le contexte de la centrale vieillissante de Metsamor et du conflit avec l'Azerbaïdjan.

C'est au cours d'une conférence tenue conjointement avec son homologue autrichien qu'Ararat Mirzoyan a dû répondre à la question d'un correspondant du Financial Times évoquant la réexportation en Russie de véhicules d'occasion, via l'Arménie. « Pensez-vous que cela puisse être considéré comme un contournement possible des sanctions et n'êtes-vous pas inquiet d'éventuelles sanctions de l'UE à l'encontre de votre pays ?» lui a demandé le journaliste.

Reconnaissant effectivement que la guerre en Ukraine avait également affecté l'économie nationale, « à la fois positivement et négativement », le ministre a clairement affirmé : « puisque vous parlez de sanctions, je veux une fois de plus assurer publiquement et à haute-voix à tous ceux qui s'intéressent à ce sujet que l'Arménie ne deviendra pas un espace de contournement des sanctions. Nous travaillons de manière très étroite et transparente, non seulement avec les autorités compétentes de l'Union Européenne, mais aussi avec les États-Unis et toutes les parties prenantes, afin de garantir que le gouvernement arménien est déterminé à éviter de créer un environnement où les sanctions peuvent être contournées. Nous travaillons de manière ouverte et transparente. S'il y a des problèmes, et il y en a, je suppose, partout, ils sont rapidement mis en lumière et traités de manière appropriée ».

 

11.ARMENPRESS

25 juillet 2023

Pashinyan: l'Arménie tente de prendre des mesures pour surmonter la méfiance avec l'Azerbaïdjan | ARMENPRESS Armenian News Agency

Pashinyan: l'Arménie tente de prendre des mesures pour surmonter la méfiance avec l'Azerbaïdjan

EREVAN, 25 JUILLET, ARMENPRESS: Le Premier ministre Nikol Pashinyan a déclaré que son administration tentait de prendre des mesures pour surmonter la méfiance entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

Il a déclaré qu'il n'avait jamais entendu l'Azerbaïdjan refuser d'engager des discussions sur les droits et la sécurité des Arméniens du Haut-Karabakh pendant les négociations, mais d'un autre côté, les déclarations publiques faites par les représentants azerbaïdjanais ne montrent pas une telle volonté. Dans le même temps, Pashinyan a souligné qu'il ne comprenait pas les positions exprimées au Haut-Karabakh sur l'exclusion des discussions et des pourparlers avec l'Azerbaïdjan sur cette question. Pashinyan a également noté qu'il y a des personnes au Haut-Karabakh qui parlent de la nécessité d'un dialogue.

"Je parle également de l'accord conclu lors de la précédente réunion de Bruxelles. L'Arménie et l'Azerbaïdjan ont accepté de reconnaître réciproquement l'intégrité territoriale de l'autre, en tenant compte du fait qu'il existe un problème concernant les droits et la sécurité de la population du Haut-Karabakh et que ce problème doit être abordé, ce qui ne peut être nié. Par ailleurs, il est compréhensible que l'Azerbaïdjan se méfie beaucoup de l'Arménie et vice-versa. C'est la raison pour laquelle nous voulons prendre des mesures pour surmonter cette méfiance", a déclaré M. Pashinyan.

M. Pashinyan a ajouté qu'il était extrêmement important d'aborder la situation humanitaire dans le Haut-Karabakh et de dialoguer avec l'ordre du jour des droits et de la sécurité des Arméniens du Haut-Karabakh.

"La méfiance entre les parties est la raison pour laquelle nous pensons qu'un dialogue plus ou moins efficace ne pourrait avoir lieu que dans le cadre d'un mécanisme international, au cours duquel de vagues étapes ou espoirs de créer la confiance pourraient apparaître. Nous devons changer notre perspective sur les questions, avec quelle logique nous considérons les questions", a-t-il déclaré.

 

12.Les Nouvelles d’Arménie

20 juillet 2023

Restauration de l’église de Sourp Astvatsatsin (Sainte-Vierge) de la commune (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

 

Restauration de l’église de Sourp Astvatsatsin (Sainte-Vierge) de la commune de Lernadzor dans la région de Syunik

 

 

Grâce aux efforts d’un bienfaiteur, l’église Sourp-Atsvatsatsin (Sainte-Vierge), construite au XVIIe siècle, dans la commune de Lernadzor de la région de Syunik (sud de l’Arménie), a été restaurée, rapporte le ministère arménien de l’Éducation et de la Culture.

Un projet d’esquisse pour l’amélioration de l’espace de l’église Sourp-Astvatsatsin et la mise en place du clocher a été présenté l’année dernière par l’architecte de restauration Amiran Badishyan. Il a été discuté en 2022. Il a été approuvé lors de la 5e session du conseil scientifique et méthodique rattaché au ministère de l’Éducation et de la Culture d’Arménie le 23 août dernier. Puis le projet de travail de la restauration de l’église a été convenu avec le ministère.

Afin d’amener l’espace intérieur de l’église à un état approprié, la salle, la salle de classe, les salles de stockage et la scène ont été pavées de dalles de basalte régulières de différentes tailles dans une disposition mixte. Une nouvelle porte en bois sculpté et un clocher ont été installés, avec des solutions architecturales typiques de l’époque et de la région de Syunik. La toiture, enfouie sous les fissures dues aux chutes de pierres du versant de la façade nord et en mauvais état de délabrement, a été nettoyée. Les fouilles ont été menées sous la direction d’un archéologue, au cours desquelles les roches naturelles ont été exposées, créant un environnement naturel. Il était également pourvu d’un système d’éclairage interne.

Des murs de soutènement ont également été construits avec des pierres de basalte non lavées, imitant la disposition typique des murs de diverses structures conservées dans les environs, créant une situation similaire à l’environnement autrefois rural, sur trois côtés de l’église, des rangées en forme d’escalier avec des pierres non lavées et rugueuses. basaltes, en s’abstenant de créer une image urbaine. La plate-forme adjacente au sud de l’église a été pavée de pierres de basalte fissurées et aux contours irréguliers (avec des noyaux végétalisés), préservant les vestiges des voûtes et du four exposés sous la couverture du sol, les pierres de roche naturelles.

Krikor Amirzayan

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AZERBAÏDJAN

 

13.Les Nouvelles d’Arménie

11 juillet 2023

 

Aliev : « Nous sommes confrontés aux attaques infondées du gouvernement français (…) – Nouvelles d'Arménie en Ligne (armenews.com)

 

Aliev : « Nous sommes confrontés aux attaques infondées du gouvernement français »

« Maintenant, nous sommes confrontés aux attaques infondées du gouvernement français. La France est devenue le plus grand défenseur de l’Arménie », a déclaré le dictateur azerbaïdjanais Ilham Aliyev dans son interview accordée au China Media Group.
« La France est devenue la plus grande source anti-azerbaïdjanaise en Europe. Ils nous attaquent dans tous les sens. Leurs déclarations concernant la politique étrangère et celles de leurs responsables sont au-delà de toute éthique politique. Alors, ils nous accusent de ce que nous n’avons pas fait pendant la guerre, et ils ne s’en excusent pas », a souligné Aliev, qui ne comprend pas qu’une démocratie comme la France défendent les droits de l’Homme et la démocratie arménienne face une pétrodictature expansionniste et raciste.

« Nous travaillons très activement sur le corridor de Zangezur, qui sera une route supplémentaire reliant l’Azerbaïdjan à la Turquie et à l’Europe », a-t-il en outre ajouté ..

« Environ 70 % des travaux de construction ont déjà été réalisés sur le territoire azerbaïdjanais. Ainsi, à travers l’Azerbaïdjan, il n’y aura pas qu’une seule route passant par l’axe Bakou-Tbilissi-Kars, mais aussi par le corridor de Zangezur. Tout cela créera des opportunités supplémentaires pour davantage de cargaisons », a renchéri le promoteur du panturquisme.

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TURQUIE

14.Le Courrier d’Erevan

7 juillet 2023

 

Les églises arméniennes de Van en Arménie occidentale sont au bord de l’effondrement

 

Un certain nombre d’églises arméniennes de la ville de Van (une ville arménienne fondée au 9e siècle avant JC par le roi Sardour Ier de Van) en Arménie occidentale occupée par la Turquie, sont abandonnées et dans un état désespéré, étant détruites jour après jour.
Selon Ermenihaber, deux des églises arméniennes à moitié en ruine de Van, St. Bardughemios et St. Thomas ont besoin de restauration rapidement.

Il convient de noter qu’en dépit de nombreux appels, les autorités turques n’ont pris aucune mesure pour restaurer les deux églises arméniennes mentionnées qui sont sur le point de s’effondrer.
St. Bardughemios a été construit au 4e siècle. Elle a été transformée en poste de police dans les années 1990 et n’a pas été rénové depuis le déménagement du poste en 2013.
L’église Saint-Thomas subit elle aussi quasiment le même sort, servant longtemps de grange. Aucun travail de restauration n’a été fait pour maintenir l’église debout.

Krikor Amirzayan

 


photo de la UNE : armineh JOHANNES  arminehjo@hotmail.com