Talaat « pacha » , le genocideur qui n’aimait pas les voleurs
Diyarbakir, Dikranagerd en arménien, est une ville du sud-est de la Turquie ou actuellement les
Kurdes constituent la majorité de la population.
Il y a quelques années la chaine de télévision turque IMC.TV avait interrogé , lors de reportages de
rue, la population de Diyarbakir au sujet des Arméniens qui, de nos jours, y sont une minorité infime. Les gens
avaient exprimé leur tristesse et honte de savoir ce qui avait été fait aux Arméniens.
Un livre "Confiscation and Destruction : The Young Turcs and seizure of armenian properties" par
deux historiens turcs (*) explique comment le Génocide des Arméniens n'était pas seulement un
anéantissement d'une nation mais aussi un pillage inimaginable et un vol sanglant.
Leur livre est consacré a Diyarbakir ou comme dans d'autres villes ottomanes, un pillage s'y est
deroulé.
En 1915, 45,000 Arméniens apostoliques et 6,000 catholiques vivaient à Diyarbakir.
Les victimes du Génocide y ont été systematiquement volés avant d'être tués lors des déportations.
Les églises et les écoles ont été devolues aux militaires, converties en prison ou en caserne. Les
propriétés privées sont passées aux autorités locales, aux refugies musulmans des Balkans et du
Caucase. Le reste a été pille par les familles éminentes de la ville comme celle d'Aziz Feyzi.
Aziz Feyzi, député, etait le bras droit du sanglant gouverneur Dr. Rechit (**) qui avait joué un rôle
d'envergure dans l'organisation des tueries de masse. Il a été récompensé par la République
turque et a acquis une grande fortune provenant des biens spoliés des Armeniens.
Aziz Feyzi ,en 1927, a pris le nom de famille Pirinçcızade. Un de ses fils, Ali Vefik, était Inspecteur
des Finances lors de la promulgation de la loi "Impot sur la fortune" qui visait à détruire ,en 1942 ,
la bourgeoisie non musulmane.
Un autre fils, Ali Fethi, a été directeur général de l'administration
'La Presse, la radiodiffusion et l'information'. Il a a fonde avec son
epouse Le 'VIP turizm' établissement comme pionnier du secteur
touristique. Ses enfants sont actuellement a la tete de l'entreprise.
A Ankara, une des rues qui mène a l'ancien palais présidentiel
Çankaya, porte le nom du sanglant gouverneur Dr. Reşat.
Les descendants des auteurs du Genocide, qui se sont enrichis,
vivent toujours confortablement, sous le règne de ceux qui les ont
recompensés.
(*)Uğur Ümit Güngör aux Pays-Bas et Mehmet Polatel aux États-
Unis
(**) Rechit, médecin ottoman et fonctionnaire du Comite de l'Union et du Progrès (CUP) et gouverneur de Diyarbakir. Un
arménien, Hyacinth Fardjalian atteste: "J'ai vu Rechit bey arriver
a Alep par un train à destination de Constantinople avec 43 coffrets de bijoux.'' .Talat pacha découvrant l'origine arménienne de sa fortune , l'a fait retirer de son poste.
Un autre membre du CUP, Suleyman Nazif dont la rue du college
mekhitariste d'Istanbul porte le nom, a commenté : " Talat pacha
ecarte Rechit comme voleur alors qu'il l' adore comme meurtrier,"
Zaven Gudsuz zavn471@hotmail.com (ancien eleve des colleges mekhitaristes d'Istanbul & de Sevres)
diplome d'economie de l'Universite de Nantes en France
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Diyarbakır (en turc ottoman transcrit Diyarbekir, en kurmandji Amed, en zazaki Diyarbekir, en arabe ديار بكر Diyār Bakr (« les foyers des Bakr »), en syriaque ܐܡܝܕ Āmîḏ « Omid », en arménien Տիգրանակերտ, Dikranagerd1) est une ville du sud-est de la Turquie, préfecture de la province du même nom (autrefois Arménie occidentale). Elle était également appelée Amida à l'époque hellénistique et sous l'Empire romain.
La ville, qui concentre la majorité de la population de la province, comptait 855 389 habitants en 2008, mais le nombre a doublé en sept ans, passant à 1 600 000 en 2015 2.
Les Kurdes constituent la majeure partie de la population de la ville3,4. La ville est considérée comme la capitale historique, symbolique et culturelle de l’ensemble de la nation kurde5,6.
Géographie
La ville est bâtie à côté de la vallée du Tigre7.
Urbanisme
La morphologie urbaine est à la fois dense et étalée, avec aux abords immédiats des remparts en basalte des maisonnettes à toit plat construites de façon anarchiques, faisant l'objet d'un projet de réhabilitation en 2012, et des immeubles plus rares de trois ou quatre étages7, organisés autour de multiples venelles et cours. La ville comporte quelques bâtiments de taille élevée, dont le Dedeman Diyarbakir Hotel et la cité administrative universitaire de Dicle, haute de 60 mètres et construite en 19708.
Découpages administratifs
Préfecture de la province du même nom, Diyarbakır constituait un district jusqu'en 2008, date de la transformation de la municipalité en métropole. Le district est alors scindé en quatre : Bağlar, Kayapınar, Sur et Yenişehir, chacun doté d'un gouverneur9.
Histoire
Origines[modifier | modifier le code]
Appelée Amida dans l'Antiquité, ce qui lui vaut son nom de Kara Amid, la « Noire Amida », elle fut la capitale du royaume araméen de Bet-Zamani à partir du xiiie siècle av. J.-C., puis d'un royaume arménien appelé Corduène ou Cardyène.
La région devint par la suite une province de l'Empire romain ; Amida était au ive siècle la principale place-forte de Mésopotamie, dans la haute vallée du Tigre. Ammien Marcellin, au livre XIX10, raconte en détail le siège et la prise d'Amida par les Perses de Shapur II (ou Sapor), du au 11.
َAprès sa conquête par les musulmans en 639, la tribu arabe des Bakr bin Wael s'y installa et c'est ainsi que l'appelation Diyar Bakr, turcisée Diyarbakir, s'imposa jusqu'à ce jour.
Amida fut un centre religieux lié au patriarcat syriaque-orthodoxe d'Antioche. De cette époque, jusqu'au génocide arménien de 1915, la région est fortement peuplée d'Arméniens. La région comportait également une minorité chaldéenne. La ville d'Amid fut le siège du patriarcat chaldéen de 1681 à 1828.
La dynastie kurde des Marwanides dirigea la région de Diyarbakır du xie au xiie siècles. Après la bataille de Manzikert, la ville passa sous l'autorité des Turcs oghouzes.
Elle fut disputée par les Houlagides et les Ayyoubides pendant plus d'un siècle avant d'être prise par les États turkmènes de Kara Koyunlu (le Mouton Noir), puis de Ak Koyunlu (le Mouton Blanc).
Diyarbakır fut intégrée à l'Empire ottoman en 1534. Elle est annexée à l'empire perse Séfévide sous Abbas Ier le Grand, en 1620, avant de repasser sous le contrôle de la Sublime Porte. Elle devint en 1864 le chef-lieu du vilayet de Diyarbekir.
En 1895, les massacres hamidiens font environ 25.000 morts parmi les arméniens12.
Époque moderne
Pendant la Première Guerre mondiale en Orient, entre les mois de mai et juin 1915, dans le cadre du génocide arménien, la ville fut vidée de ses populations syriaque, assyrienne et arménienne (environ 60 000 fidèles, soit 30 % des habitants13) sous le prétexte qu'elles étaient trop proches du front russe. Elles furent déportées vers les camps d'extermination14 de Rasalayn puis du désert du Deir ez-Zor.
Article connexe : Camps de Deir ez-Zor.
À la chute de l'Empire ottoman, la ville fut occupée par les troupes françaises pendant la campagne de Cilicie avant de revenir sous contrôle de la nouvelle République turque.
En 1925, la ville fit l'objet d'un siège de la part d'insurgés kurdes menés par Cheikh Saïd qui visait à réinstaller le Califat dissous un an plus tôt. Les insurgés échouèrent cependant à prendre la ville avant l'arrivée massive de renforts de l'armée gouvernementale qui réprima l'insurrection.
En 1956, les États-Unis installent une base militaire de l'OTAN à Pirinçlık (en) près de Diyarbakır. Celle-ci abrite des radars anti-missiles, dont le AN/FPS-17 (en) développé à Rome dans l'État de New-York. La base fut fermée, en même temps que des bases en Allemagne, en 15.Le pénitencier de Diyarbakir, inauguré quelques jours à peine avant le coup d’État militaire du 12 septembre 1980, a été désigné bien des années plus tard par le quotidien britannique The Times comme étant l’une des dix pires prisons au monde. Les milliers de prisonniers politiques étaient systématiquement soumis à la torture dans les années 1980.
D'abord sous l'effet de l'exode rural, puis en raison de réfugiés internes fuyant le conflit kurde, la population de Diyarbakır a explosé, passant de 30 000 dans les années 1930, à 65 000 en 1956, 140 000 en 1970, et 400 000 en 199017. En 1997, sa population totale s'élevait à 641 616 habitants et 851 902 en 2008. Cette rapide augmentation démographique s'est accompagnée de constructions précaires (80 % insalubres7), les gecekondu, bâtis sans permis de construire et estimés à 4 0007.
L'importance de la population kurde explique les conflits récurrents et les manifestations pro-kurdes à Diyarbakır3. Le maire, Osman Baydemir, était kurde et membre du Parti de la société démocratique. En 2016, le gouvernement turc limoge les autorités élues de la ville et les remplace par un administrateur judiciaire18.
Une grande partie du centre historique de la ville est détruite durant les répressions militaires de 2016 et 2017. La moitié ouest de Diyarbakır est détruite à 70 % et la population soumise à un couvre-feu19. Le géographe Matthieu Gosse parle, à propos de la destruction matérielle et symbolique de la vieille ville, d'un « urbicide »20.
Le co-maire HDP (Parti démocratique des peuples) de Diyarbakir élu en 2019, Adnan Selçuk Mizrakli, est démis de ses fonctions le .
Séisme
Le , la ville est touchée par le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui frappe le sud de la Turquie et le nord de la Syrie et fait de nombreuses victimes21.
Langues parlées
Outre le turc, la majorité des habitants de la ville parlent le kurmandji, un dialecte kurde, et le zazaki, une langue iranienne qui est considérée par une partie des linguistes et des kurdologues et par nombre de ses locuteurs comme un dialecte kurde22,23.
Sport
Football :
source : wikipedia