L'absence d'aides et la censure imposée par l'Union
soviétique n'empêchèrent pas l'Arménie de développer
une industrie cinématographique.
Le cinéma arménien fit ses premiers pas un an après
l'instauration du régime bolchevique et plus tard Hamo
Beg Nazarov posa les jalons du cinéma de l'Arménie
soviétique.
Pendant 70 ans Moscou a édicté une image de bonheur
infini et de prospérité des peuples soviétiques.
Dans les années 1990 et 2000 les réalisateurs arméniens
commencèrent à fournir leur propre financement par
leurs productions de films levant le voile sur la réalité de du pays.
Cette année, deux députés à l'Assemblée Nationale
d'Arménie présentèrent une proposition de loi sur la
politique cinématographique en vue d'augmenter la
production permettant la réalisation ,sur le sol arménien , de films tournés par l'Inde et les Etats-Unis.
Parmi d'autres avantages fiscaux un programme de
remise différée (cashback) est introduit,
Si, par exemple, le producteur étranger inclut des scènes du patrimoine historique et culturel de l'Arménie
, une partie des dépenses du tournage lui sera remis.
Vendredi 30 juin, l'Inalco (*) organise ,dans le cadre des
études arméniennes , une journée consacrée à des parutions d'ouvrages et intervention de chercheurs
avec projection d'un court métrage arménien.
(*) Auditorium, 65 rue des Grands Moulins 75013 Paris
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com (ancien eleve des colleges mekhitaristes d,Istanbul et de Sevres)
diplômé d'économie de l'Universite de Nantes en France