Alors que les sociétés occidentales peuvent être capables de fonctionner sans leurs églises, partis politiques et institutions, la diaspora arménienne dépend fortement de ces éléments vitaux. Nos écoles, nos organisations culturelles, sociales et sportives, notre presse, doivent leur existence à nos structures communautaires. Il est crucial pour nous d'évoluer avec sagesse, en favorisant le respect mutuel entre les structures traditionnelles et la société civile émergente.
La relation entre l'Arménie et les diasporas devrait évoluer de la représentation actuelle «centre-périphérie» vers une identité arménienne plus inclusive et multicentrique favorisant une approche fédérale qui renforce la connexion et la collaboration entre elles.
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Alors que la diaspora est une mine d'or de talents et de richesses, le manque de réseautage entrave son autonomisation. A titre d'exemple, le nombre estimé d'étudiants arméniens français est d'environ 20 000, alors que l'Association des étudiants arméniens de France ne compte que 200 membres. Cette disparité empêche les étudiants arméniens d'accéder à des ressources et opportunités vitales et de se connecter avec leur communauté. Dans le but de combler ce fossé, une initiative novatrice est en train d'être mise en place, une plate-forme de mise en réseau complète pour améliorer celles qui existent dans le but de favoriser les connexions mondiales entre les individus et les organisations. Reconnaissant le besoin de changement, la plate-forme de mise en réseau proposée vise à relever ces défis et autonomiser la diaspora arménienne de manière significative.
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photo : Armineh JOHANNES arminehjo@hotmail.com