Si l’Armenie (3 millions) disparaissait , combien de Turcs (65 millions) s’en apercevraient ?

La Turquie (son gouvernement , ndlr)  belliqueuse a de nombreux problèmes avec les paya de la région tels la Grèce,

la Syrie, l'Iraq, l'Egypte, la Libye, et l'Arménie.

Actuellement elle est en cours de mener des pourparlers , aiguillonnés par les Etats-Unis,

afin de  "normaliser" ses relations avec l'Arménie. Mais les tractations sont si difficiles et

chroniques qu'il n'est pas possible de les résoudre comme Ankara l'espere.

En réponse à la question de savoir ce que le peuple turc pense de ce processus, le ministre

turc de la Défense, Hulusi Akar, a souligné que le public lgnore totalement les developpe-

ments diplomatiques  (et l'histoire, note du redacteur) du pays.

Et il ajoute ;

"Si vous demandez à des gens de montrer l'Azerbaidjan sur une carte; la plupart 

sont incapables de le placer.(Pourtant le slogan ; une Nation, deux Etats, note du redacteur). Il en est de 

même pour l'Ile de Chypre (la "Petite Patrie" dont une partie est occupee par l'armee 

turque qu'un etudiant universitaire en histoire localise en mer Noire !, note du redacteur).

Il est également rare de trouver un Turc pour situer l'Arménie pourtant frontalière et dans

l'exemple de la normalisation avec elle, un politicien déclare qu'il n'est pas nécessaire

d'ouvrir les frontières avec ce voisin et personne ne dira le contraire".

L'une des conséquences la plus néfaste de la négation du génocide est , peut-etre, la 

vision négative  des Arméniens chez le peuple turc car ils sont perçus comme  des

ennemis. Car ce que leur a ete fait n'a pas ete affronte  et tout ce que le peuple turc

connait de l'Armenie et des Armeniens sont des mensonges inculqués aux enfants par

les parents d'abord et l'enseignement pendant leur scolarité.

 

source: extraits de l'entretien du politologue turc ,exile en Grece, Cengiz Aktar (voir

Wikipedia)

 

Zaven Gudsuz   zaven471@hotmail.com  (ancien eleve des colleges mekhitaristes d'Istanbul et de Sevres)

diplome d'economie de l'Universite de Nantes en France

 

photo : Armineh JOHANNES